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PLUS DE
TRINGLES D'ESCALIER
DÉMODÉES
LE SUD- dimanche 31 janvier 1937.
PASCAL
En 1915, on n'insultait pas Musso
lini, quand il décidait l'Italie se
ranger nos côtés
LE COIN DU PHILOSOPHE
EN SABOTS
Nous sommes, nous, Rexistes, avec
toutes les forces jeunes et pures de
l'Europe.
Si le bolchevisme n'a pas passé en-
core cette heure, c'est parce que
Mussolini lui a fermé.la g...
Nous crions de toutes nos forces
Vive l'Italie,' qui fut nos côtés pen-
dant la guerre Vive l'Italie nouvelle
Et vive Mussolini
autre part, les enfants étant nés du
rant la guerre arrivent en âge de se
arier, et il en résultera une diminu-
Dn de mariages, étant donné le nom-
re restreint de naissances durant la
uerre. Par conséquent, le nombre des
aissances diminuera encore après la
ériode de 1937 et 1938.
CONSTRUCTIONS EN 1936
En 1936 272 autorisations de bâtir
nt été accordées contre 265 en 1935
t 103 en 1934. Malgré la reprise éco-
omique il faut donc noter une sé-
ieuse diminution dans l'industrie du
aâtiment. Ceia ne dc.it pas nous éton
ner étant donnée la faible augmenta-
ion de la population, et le fait que sur
100 décès il y en a 50 de personnes
igées de plus de 60 ans, ce qui rend
ibres de nombreuses maisons.
Du fait que dan.' les années suivan-
es le nombre de mariages diminuera
:t le nombre de décès de personnes
igées augmentera, l'industrie du bâti
ment devra fatalement en souffrir. Ce
)ui signifie également que c'est le mo-
nent ou jamais d'entamer la lutte con-
re les taudis.
Conclusion
La situation actuelle aussi bien que
avenir paraissent sombres au point de
ue démographique. La jeune généra-
ion, richesse du pays, fait de plus en
us défaut. Cet appauvrissement con
tant n'est pas suffisamment pris en
onsidération. L'histoire nous enseigne
ependant que les villes et les peuples
auvres et jeunes générations tombent
ipidement dans la misère et s'il était
rai que chez nous également la vo-
>nté de propager la vie faisait défaut,
avenir serait fortement compromis.
J. M. DEMEYERE.
L ITALIE ET NOUS
Le discours de Léon Degrelle la
Îadio-Turin a fait verser beaucoup
encre Et bien des injures sont ve-
ues salir ce pays ami.
Voilà ce qu'écrit Il Régime Fas-
sta organe du député Farinacci, de
rémone.
Le Soir de Bruxelles informe que
le Ministre belge des Affaires Etran
gères a fait savoir notre ambassa
deur Preziosi que le Discours que De
grelle a prononcé Radio-Turin n'a
Pas produit une impression favoraSlv
en Belgique. D'ao-ès ce ministre, le
gouvernement italien aurait dû inter
dire ce discours.
Outre le fait que l'EIAR (Ente
taliano andizioni radiophoniche
nstitut Italien d'auditions Radiopho-
niques) n'est pas un organisme offi
ciel, nous n'arrivons pas compren
dre cette protestation.
Degrelle a parlé fascistioue-
ment et a répété contre le gouverne
ment He son pays les mêmes repro
ches dont tous nos journaux ont été
remplis au cours de ces dernières an
nées, et en particulier mondant la
campagne éthiopienne. La Belgique
a été non seulement la Nation sanc-
tionniste la plus intransigeante, mats
elle a été la première envoyer Ta-
fàri des armes et des munitions.
Sans doute, ce Ministre des Af-
faires Etrangères a oublié que beau-
coup de nos soldats ont eu la poitrine
déchirée par les projectiles provenant
des fabriques belges.
Avec quelle ardeur on exige de
nous que nous boycottions M. De-
grelle dont la voix fut la seule s'éle-
ver pour nous défendre au nom du
droit et de la civilisation
On nous dira que la politique mo-
difie les situations et que les événe-
ments nouveaux doivent faire oublier
le passé.
Nous ne sommes pas de cet avis.
Pour faire diminuer la haine que nous
avons accumulée pendant de longs
mois, il faudra des dizaines d'années
de bonne volonté.
La Belgique ne pourra retrou-
ver nos sympathies que si Degrelle
parvenait dominer les classes diri-
géantes actuelles, pourries et décré-
pies.
Ce que nous reproche le journal ita
lien, n'est que trop malheureusement
exact.
Et les paroles prononcées par De
grelle le premier soir de ses 6 jours
illustrent brillamment mon jugement.
Voici ses paroles
Cela vaut mieux que de crier, avec
les marxistes Vive Caballero, qui a
fait assassiner de Borchgraeve
CREDIT FONCIER
DE BELGIQUE.
Société Anonyme constituée en
1835.
EMISSION D'OBLIGATIONS
FONCIÈRES.
Intérêt 3 Va net de tous im
pôts présents et futurs. Les obli
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Société Générale de Belgique
constituent un placement de
toute sécurité.
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trai et de la Flandre Occidentale,
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Ypres.
Regarde I... je les ai remplacées
par ces fixe-tapis "CLIPPER". Plus
de travail inutile t Finie, l'obsession
d'avoir nettoyer ces tringles 1
Vois comme Ils sont jolisl
Ils font ressorti ries dessinsdu tapis;
ils ne se rayent pas c'est toujours
propre et net. Plus de nid pous
sière!... Je suis enchantée
Mais dis-moi, maintiennent-
Ils blon le tapis?
Comment doncl J'ai vu ces fixe-
tapis "CLIPPER" tenir parfaite
ment des tapis beaucoup plus lar
ges que le mien dans des cinémas,
hôtels, cafés... en dépit du piétine
ment d'une foule nombreuse.
Ces fixe-tapis "CLIPPER", d'une
seule pièce, sans charnières, res
sorts, crampons... sont fixés par
une seule vis; ils se placent et s'en
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II. Ou Jean Sabot m'explique pour
quoi les ânes vont la tête basse.
Je vous ai rapporté comment diman
che dernier Jean Sabot a démontré
d'une façon péremptoire son ami Ni-
caise Lubot que, contrairement ce que
avait affirmé en chair Monsieur l'abbé
Jourval, la religion catholique ne pou
vait pas être rangée parmi les religions
groupant le plus d'adeptes. Pour une
raison bien simple d'après lui si ceux
qui se disent chrétiens, croyants, catho
liques, tout ce que vous voulez, comme
il dit, sont légion, on peut compter sur
les doigts de la main, ceux qui le sont
en réalité. Vous vous souvenez de sa
dialectique impeccable. Et comme moi
vous avez dû lui donner raison. J'ai
seulement dû faire remarquer qu'il n'a
vait choisi ni I endroit ni le moment
pour enfoncer l'abbé Jourval... Uen-
dant le sermon même de l'abbé c'é
tait du cynisme.
Je 1 ai revu depuis au café du coin.
Nous avons discuté ensemble, en vidant
quelques demis, rituel que nous ne man
quons pas d'observer chaque fois que
nous nous rencontrons.
Et sais-tu, m'a-t-il confié, en ti
rant sur sa vieille bouffarde, que ce
sont ces gens là qui font le plus de
tort la religion...
Il prenait pour me dire cela, un petit
air qui m'amusait beaucoup.
Il y a des masses de gens comme
moi qui ne pratiquent plus, qui ne vont
plus la messe, qui ne font plus leur»
Pâques. Sais-tu pourquoi Je vais te le
dire.si tu sais me dire pourquoi un
âne marche la tête basse.
I 1
Eh bien un âne va la tête bas
se, parce qu il n'a qu'une préoccupa
tion. Se remplir la panse. Et que tout
ce dont il a besoin pour se remplir la
panse il le trouve terre. C'est la terre
qui lui donne les chardons, l'herbe des
champs, l'eau du ruisseau. Il ne lui passe
jamais par la cervelle de regarder en
haut. Pourquoi faire Pour humer
l'air Un âne ne vit pas de l'air du
temps. En haut, il n'y a rien man
ger, rien boire. Comprends-tu main
tenant pourquoi les gens ne mettent
plus les pieds l'église
J'avais beau me torturer les ménin
ges, je n'arrivais pas découvrir le rap
port qu'il devait y avoir entre un âne
qui marche la tête basse et les gens qui
désertent les églises.
Avec la servialité que le caractériser
Jean Sabot vint mon secours.
Vois-tu, me confia-t-il, en repre
nant son air inspiré, on a pris les gens
par la nuque et on leur a poussé la tête
en bas.
II soulignait son raisonnement de-
gestes expressifs.
Pour vivre il faut manger, il faut
travailler. Malheureusement il y en a
eu trop qui n'ont vu en nous qu'une
machine fournir du travail. Hs ont
oublié que nous avions une âme et
qu'elle avait aussi le droit de vivre.
Les pauvres travailleurs n'avaient
plus qu'une préoccupation fournir as
sez de travail pour avoir de quoi se
nourrir. Ils n'avaient pas le temps de
s'occuper d'autre chose. Maintenant
qu'ils ont pris l'habitude de regarder
en bas, comment lèveraient-ils encore
la tête.
Je restai bouche bée.
Et voilà comment en vidant mon
demi au café du coin, je compris, grâ
ce aux explications lumineuses de mon
ami Jean Sabot, que la grande faute
des classes possédantes avait été de
concentrer l'attention des masses sur
les oréoccupations matérielles, en con
sidérant ces individualités humaines
comme de simples chiffres émargeant
un budget.
Les masses ont cessé de regarder
vers le '■'el parce qu'on leur a tenu la
tête en bas.
I