Van Lede Un homme, un chef Lettre de France. LE SUD, dimanche 28 février 1937. I L'EXPOSITION DE 1937 SOCIETE DES CONFERENCES POPULAIRES Cyr. TAVERN1ER-VAN UXEM YPRES LA MAIN-D'ŒUVRE FRONTALIERE être bien servi pour vos légumeij primeurs, fruits, fleurs, bouqi gerbes et garnitures de table 7 Adressez-vous alors en toute co*| fiance Sans commentaires LES DOIGTS TRUQUES, BEAUX JOURS DU PACIFIQUE, LA CENSERIE par Lecomte LA MAISON SUR L'EAU, par Gauchez MONSEIGNEUR CAMBRINUS par Watteyne LE SUD DANS LEjNOR ABONNEMENT 18 fma français. m. mm français. II n'est pas exagéré de dire que l'at tention du monde est en ce moment at tirée par l'Exposition de Paris, qui s'ou vrira au printemps prochain. Quoiqu'on en dise, il semble bien qu'elle ouvrira ses portes la date indiquée. On ne saurait contester l'immense in térêt que présentent les expositions uni verselles. Comme le disait fort bien M. Gusbert, c'est une leçon de choses vi vantes, une occasion unique de voir ra pidement, d'un seul coup, tant de cho ses qui demanderaient plusieurs vies pour être connues Chacun de nous, retenu par ses occupations, par les exi gences de la vie, évolue dans un cer cle, plutôt restreint, connaissant bien, en général, une industrie, un commerce, «n pays. Sur le reste, on n'a générale ment que des aperçus occasionnels et fragmentaires. On finit pas savoir as sez bien tout ce qui se rapporte la sphère dans laquelle on gravite, mais, de par la force même des choses, on ignore I'à-côté. Que l'on soit ouvrier, ingénieur, commis, fonctionnaire ou né gociant, on n'est, en somme qu'un ma nœuvre spécialisé dans l'immense usine où l'humanité travaille la chaîne. Les curieux doivent se borner con naître le monde, par les voyages, les lectures, ou le cinéma. Seulement, ni l'enseignement livresque, ni la vision cinématographique ne valent la percep tion directe et les voyages fréquents, longs et lointains ne sont encore que l'apanage de quelques rares privilégiés. L'exposition universelle de Paris re médiera cet inconvénient. Son pro gramme est avant tout éducatif. Comme l'indique le programme publié par le Comité de l'Exposition elle s'efforcera de montrer que le souci d'art dans le détail de l'existence journalière, peut procurer chacun, quelle que soit sa condition sociale, une vie plus douce, qu'aucune imcompatibilité n'existe entre le beau et l'utile, que l'art et la techni que peuvent être indissolublement liés, les milieux anti-français, souvent in spirés par l'étranger, il n'en est pas moins vrai que dans tous les domaines artistiques, scientifiques, techniques, la France jette notre époque un éclat incomparable, que l'on ignore, malheu reusement trop. L'Exposition de 1937 remédiera cette situation. Il est naturellement impossible, dans le cadre limité d'un article de journal, de signaler tous les projets que l'on se propose de réaliser. Attirons cependant l'attention sur le Palais de la Décou verte, de la recherche scientifique. Le Palais de la Découverte cherche ra montrer au public que, dans 1 ave nir comme dans le passé, la recherche scientifique et la découverte sont des conditions indispensables tous les pro grès humains. Ce palais sera en quel que sorte une exposition où l'on pré sentera, en des expériences spectacu laires, les découvertes fondamentales de la science et leurs conséquences prati ques, mettant en relief la fécondité de la recherche scientifique, pure, désinté ressée. Mais on n'a pas commis la faute de la généralisation outrance, lin pavil lon de l'Artisanat, comprenant une vingtaine de petits ateliers en pleine ac tivité, constituera la fois un enseigne ment agréable et un exemple utile. On a tenu compte de ce que 1 artisan ne constituait pas une entité périmée de travail. La large diffusion de l'électri cité dans les campagnes semble lui ren dre d'ailleurs la vie en bien des points du territoire français et cela ne peut manquer d'avoir d'heureuses consé quences, car l'artisanat renferme d'infi nies possibilités de travail et de vie aimable, pour les esprits indépendants, qui n'aiment pas se soumettre la vie mécanique de l'usine. Il est impossible d'attirer l'attention sur les autres merveilles que présentera cette exposition Palais de la Radio, pa lais de la presse palais du mobilier, du linge, du cinéma, de la photographie, des arts plastiques et graphiques, de l'orfè vrerie, de la coutellerie, de la verrerie, des instruments de précision,^ etc. Disons que l'on a étudié d une ma nière très attentive ,tout ce qui se rap- que si le progrès matériel se développe p0rte l'éclairage. La lumière, sous tou- sous le signe de l'art, il favorise l'épa- teg ges formes dans toute la gamme de nouissement des valeurs spirituelles, pa- couleurs qu'elle a conquise ces dernières années, nous promet des émerveille ments de lignes de feu, des symphonies colorées, des ruissellements de fontai nes lumineuses, plus belles encore que celles que l'on a pu admirer l'Expo sition Coloniale. La puissance des pro jecteurs modernes assure des éclaira ges nocturnes d'ensemble, faisant aopa- raître en des perspectives inattendues, des masses architecturales où tout aura été prévu en vue d une harmonie col lective. Des essais d'éclairaqe ont déjà été réalisés notamment sur la tour Eif fel, promettant des résultats extrême ment heureux. Nous aûrons d'ailleurs l'occasion de revenir sur cette question. Disons ce pendant dès maintenant que l'Exposi tion montrera au monde entier que la France a gardé, dans tous les domai nes de la production, le souci de la qua lité et de la beauté. Elle rappellera, ce que l'on a tendance oublier, que la France, berceau de tant de découvertes, dont sont issues les plus belles conquê tes de l'industrie, tient maintenir tou jours sa place en tête de la rer^che scientifique. Fernand LELEL1X. trimoine supérieur de l'humanité. L'exposition de 1937, comme 1 indi que d'ailleurs son titre officiel sera avant tout une exposition de la tech nique adaptée l'art, de la beauté uti le. Elle diffère donc essentiellement des autres expositions dont le programme était trop vaste. Elle ne sera, naturel lement, guère historique ni rétrospec tive, le présent et l'avenir remplissent son programme. Elle ne fera pas non plus grande place l'art pour l'art. Elle sera, en quelque sorte, dans chacun de ses détails une exposition d'Ar* quée, ce qui n'implique aucune idée d'a baissement, bien au contraire. Elle fera cependant une large part la science, parce que c'est de son union de plus en plus intime que l'on a tiré les plus belles conquêtes de l'humanité moder ne et dont on attend, faut-il le dire, les plus étonnantes surprises Il s'agit donc là d'un programme tout fait spécial, que l'on n a rencontré encore dans aucune exposition univer selle. Cela seul suffit déjà susciter le plus vif intérêt. Les Arts décoratifs avaient, en quelque sorte, jeté les ba ses d'une technique nouvelle, dont no tre époque ressent actuellement les ef fets. Les Art et Technique ce n'est pas douteux, influenceront largement les années venir. On peut disserter longuement sur la soi-disant décadence française, dila tations qui se font principalement dans des Fêtes, Place Georges Degroote, une conférence sur un compositeur Cassel- lois M. Tac Coen, agrémentée de chansons œuvres de l'auteur dont quelques-unes appartiennent encore au répertoire d'Hazebrouckois qui ont con nu le compositeur et assisté, peut-être, au concert qu'il a donné dans notre ville vers 1890. Cette conférence sera la seconde de la saison. La première eut lieu le 17 jan vier et le nombreux public qui se pres sait en la salle des fêtes se rappelle le magistral cours de M. Pierre Desfon taines, professeur aux Facultés intitulé Impressions d'un Voyage au Brésil Rehaussé de magnifiques projections, ce lui-ci captiva les auditeurs et conquit leur amitié pour ce splendide pays. Cet te croisière, si agréable et si instructive sous la direction d'un Maître de la Géo graphie humaine, au Brésil hier si peu connu restera dans toutes les mémoires. Après la découverte de l'Amérique du Sud, il est bon de revenir chez nous, dans notre petite patrie, que nous con naissons si imparfaitement. M. Bie- buyck nous permettra de découvrir notre Flandre dans un de ses enfants M. Tac Cœn. C'est lui qui harmonisa l'Air du Reuze si populaire aujourd'hui. Le Public se fera un plaisir d'assister cette conférencé donnée par un de nos concitoyens dont il apprécie le ta lent d'auteur et de conférencier. sés que ces cartes ne seraient pas r, nouvelées et qu'il leur appartenait! profiter de la durée de validité de cartes pour s'assurer le concours d'oi vriers français. Si les employeurs n'ont pas suh ces conseils, je le regrette, mais, en q qui me concerne, je ne puis que mai] tenir les avis défavorables sur les tificats de travail. (Voir suite page 13) I VERKEi VITRES une Dépôt des Usine» DE K.EVN fr» ,1 ir*-- >M*UX I out pour le peintre et le vttnei -J, ùtee V e_i. i cer cOvuni lél. 357. 309 CHERCHEZ-VOUS Jacques VEYS La Butte WARNETON. Le Directeur de l'Office départemen tal de la main-d'œuvre de Lille vient d adresser M. le Maire de Steenvoor- de la lettre suivante En réponse votre lettre du 13 jan vier, j'ai l'honneur de vous faire con naître qu'à titre tout fait exception nel des cartes frontalières ont été ac cordées aux ouvriers agricoles l'an der nier, mais les employeurs ont été avî- Les bijoux exposés chez BIJOUTIER 6, Rue au Beurre YPRES sont en OR 18 CARATS Brillants et diamants de 1er choixX par Ursmar Legros A paraître dans la même collection par Pierre de Wattyne, RIEN NE VA PLUS, par Hubert d'Ydewalle, Déjà parus par Pierre Daye, LE CIEL S'OBSCURCIT, par P.-L. Gaineau. LES CINQ VOLUMES 20 FRANCS virer au Compte chèque pçstal du SUD, 100.343, Ypres. ou Toutes les petites combines politiques d'avant-guerre. Un chef-d'œuvre. Un peu de notre histoire. M. A. Biebuyck donnera le samedi 27 février 20 heures 30, dans la salle BON Soulignez le ou les livres que vous désirez recevoir, joignez votre demande 5 timbres de 0.70 pour chaque livre demandé et envoyez ce bon l'adresse du SUD, 19, rue Longue de Thourout, YPRES. De la part dé: (nom et adresse).

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