.elirô ouverte Prfimièrfi Mr. Van Zeeland. rrem,ere cmeuie. La main-d'œuvre beige en France A Berlin. LE SUD ANNEE No 12. Hebdomadaire 50 cent, le manéro. DIMANCHE 21 MARS 1937. Pour qu'une nation soit, il fut qu'une iaricé nationale exiate et qu'elle ae cris- [lise dans la volonté du pouvoir. ABONNEMENT 11 AN i Ch. 19, rue Longue de Ikooroat, YPRES. 20 FRANCS van RENYNGHE, Conapte-chèefow txvteux 1003.43 Nos aînée liquident le passé pendant que nous construisons l'avenir. Monsieur le Premier Ministre, V'ous affirmez dans votre manifeste lectoral que, si vous êtes aujourd'hui inoidat-député, c'est parce que quel qu'un prétend troubler le calme dont jouit le pays, et dont il a besoin en traver l'action efficace et heureuse d'un gouvernement d'union et de ré novation nationales s'attaquer nos institutions. Et d'autre part, vous .vtz également déclaré que votre cam- agne électorale serait entièrement sous signe du fair-play. Me permettrez- jus de vous aider, en vous adressant :tte lettre ouverte, vous conformer l'attitude que vous vous êtes imposée. Le mouvement rexiste est essentiel le- ent et avant tcat, un mouvement d'u- ion et de rénovation nationales. Mais pntrairement votre opinion et forts e l'expérience politique de 1 après- perre, les rexistes estiment que les par is politiques divisent inutilement et ar- Ificiellement les citoyens en groupe- lents hôstiîes et sont un obstacle cet- union indispensable. D accord avec |ous nous estimons que nos institutions igent aes réformes de structure. Vous .'iez promis ces réformes au peuple Lige ,mais les partis politiques vous nt empêché de les obtenir. Votre va- [ur personnelle et votre désir évident s servir le pays ont été paralysés com- lètement par les tiraillements et 1 é- isme des professionrels de la poli- ;ue. Pourquoi ne pas 1 avouer Pour- loi cacher la vérité la Nation ourquoi ne pas dénoncer ouvertement s tares du régime, tares que vous dé- iviez déjà si parfaitement en 1923, m'en souviens 1 Que vous soyez prisonnier des po- 'ciens. et que vous ayez perdu au puvoir la clairvoyance et la liberté Jesprit qui faisaient, il y a quelques an- Jes. l'objet de notre admiration, soit sont accidents hélas fréquents, iez ceux qui s'aventurent dans le de- »;e de la politioue parlementaire. Mais qui nous afflige, non pour nous, lais pour notre pays c est votre pré- Intion de grouper autour de vous tovs |s bons citoyens, en accusant vos ad- l'rsaires de conduire le pays la haine la guerre civile au moyen des mé- °des inspirées servilement de 1 étran- I Vous n'ignorez pas que cette affir- ation est contraire1 la vérité, et que >us trompez volontairement 1 opinion îbliqu; par de telles déclarations. Vous n'ignorez pas qu il y a dans le x'.sme autant de bons citoyens que 'ns trois grands partis tradition- V. l.'til"-er pareil®argumer.t est indi- B1-5 de vous. Mais où vous dites uns évidente ntre-vérité c'est quand vous accusez I rev'g-pr d'être une aventure et de ^Vrer «ervilement Je l'étranger. °us n'avez pas le droit d ignorer ■ns qu;]]e voje s'oriente 1 action du ■"-isfne et d'ailleurs vos amis et vos el tk conseillers sont parfaitement au courant de notre programme d'action. Si .per sonnellement, je consacre toute mon ac tivité au développement de l'Ordre du Travail dans le mouvement rexiste, et cela selon des principes et une doctri ne que vous et vos collaborateurs ne pouvez manquer d'approuver en tant qu'économistes et sociologues, croyez- vous que pareille œuvre doive être com battue d'une façon partisane, et puisse être entreprise avec l'appui d'un mou vement qui ne serait qu'une aventure servilement inspirée de l'étranger Logiquement, M. van Zeelland vous devriez être nos côtés. Mais vous n'en avez pas le courage Croyez-moi, ce n'est qu'après avoir longuement étudié l'évolution du mouvement rexiste, que je me suis complètement rallié l'œu vre rénovatrice .dont Léon Degrelle est le puissant animateur parce que cette œuvre correspondait complètement l'idéal que pendant quinze ans j'ai pour suivi en collaboration avec» mes amis de l'Autorité et de l'Esprit Nouveau. L'œuvre constructive, économique et sociale, de l'Ordre du Travail, n'est réalisable qu'avec la collaboration du mouvement rexiste. Allez-vous décré ter a priori M. le Premier Ministre, que c'est une aventure Croyez-vous que cette œuvre suscitera le désordre et l'agitation L'Ordre du Travail a comme fonde ment les grandes traditions nationales (Voir suite page 16) ,95 L'arbre Blum porte ses fruits. La première émeute ensanglante Paris. Cinq morts quatre cents blessés. Voilà le bilan de l'œuvre politique de Léon Blum et du Front Populaire. Voilà où nous mènent avec un aveuglement incompréhensible, tous ceux qui suivent notre Kerensky natio nal, Paul van Zeeland. Pour comprendre ce qu'est le Front populaire, il suffit d'assister un des meetings de l'agglomération bruxel loise. Une haine sauvage brille dans les yeux de ce peuple. Une haine qui a été créée et nourrie par les politi ciens de gauche, et que la veulerie et la lâcheté des libéraux et des catholi ques gouvernementaux la'°sent croître un peu plus chaque jour. Pitié pour ce peuple auquel on a menti. Pitié pour ceux qui nous insul tent et nous frappent. Pitié pour ces malheureux, et qu'ils comprennent le geste de Léon Degrelle ,qui après avoir été confronté avec un de ses agresseurs, a demandé et obtenu que celui-ci soit relâché. Imaginez l'attitude de certain député socialiste, s'il advenvt qu'un rexiste lui effleure seulement le bout du nez Les coupables, les criminels sont les dévoyeurs du peuple, les politciens de gauche, et les infâmes torchon, de la presse révolutionnaire. Entre ces dirigeants, ces mer.eurs et REX, la lutte est ouverte et totale. Sans arrangements et sans compromis sions. Nous verrons bien avec qui sera le peuple de Belgique avec nous, ou avec les moscoutaires, les inter nationalistes, les assassins d'Espagne et les émeutiers de Clichy. L'annonce de la mise en application de la semaine de 40 heures dans les principales entreprises industrielles et commerciales en France, paraît avoir fait naître dans les milieux ouvriers bel ges, 1 impression que les employeurs français allaient, bref délai, procéder l'embauchage de nombreux travail leurs étrangers. Il résulte d'une communication de l'ambassade de France Bruxelles que la mise au travail en territoire fran çais, de nouveaux travailleurs étrangers, n'est pas envisagée pour le moment. Le ministère du Travail organise actuelle ment un reclassement de la main-d'œu vre étrangère disponible en France, aux fins de la diriger vers les centres où la mise en application de la loi de 40 heures crée des besoins de main-d'œu- tvre que les disponibilités locales ne suffisent pas satisfaire. Il convient donc de conseiller aux chômeurs belges de ne pas se laisser entraîner aller chercher du travail en France, non seulement ils dépense raient inutilement leur argent, sans aucune chance d'obtenir l'autorisation d'occuper un emploi, mais ils feraient l'objet d'une mesure de refoulement qui rendraient très problématiques les possibilités de leur retour subséquent en territoire français. Ce n'est que lorsque le reclassement de la main-d'œuvre étrangère re classement qui ne portera que sur les travailleurs étrangers entrés en France avant le 1er janvier 1936 sera ter miné que la nécessité éventuelle de re courir de nouveaux contingents de main-d'œuvre étrangère pourra être examinée. Il semble utile d'ajouter que le Gou vernement belge ne pourrait intervenir dans les frais de rapatriement des per sonnes qui, ne tenant pas compte du présent avertissement, se rendront en France dans lQspoir d'y trouver un emploi. Hélas au prix de quels efforts I Combien de sang coulera en France, après tout le sang qui a été versé en Espagne. REX est né temps pour qu'en Belgique le mal soit prévenu et limité. Mais les responsables du sang: qui pourrait éventuellement couler chez nous sont ceux qui avec van Zeeland n'ont pas compris qu'il était urgent de choisir. Le camouflet infligé par la Justice au grand quotidien de déformation LE SOIR a rempli d'aise tous les Belge» honnêtes. Mais il ne suffit pas que l'an connaisse le prix du tarif infligé ceux qui nous prétendent au service de Ber lin. Il faut avant tout souligner com bien M. van Zeeland a le talent de choisir ses valets. Ce journal bruxellois qui avait été considéré pendant des années par le clergé comme la mauvaise presse et qui trouve actuellement des accents émus pour citer des extraits des lettres épiscopales (on a les alliés que l'on mé rite défend avec enthousiasme la can didature de van Zeeland. Et Paul van Zeeland va probablement secourir LE SOIR dans sa détresse et l'aider payer les 25.000 francs, les frais et les inser tions. M. le Premier Ministre, qui est très fort en opérations financières et en com pensations bancaires, trouvera certaine ment le moyen d'éviter que son servi teur LE SOIR doive payer des frais d'insertion ses serviteurs LE PEUPLE, L'INDEPENDANCE, LA VOIX DU PEUPLE et LA DERNIERE HEURE. Vraiment ceux qui ont quelque con science, et qui estiment devoir défendre la concentration nationale de van Zee- land-Kerensky ne doivent pas être très fiers de leurs coéquipiers. Mais tout va très bien... puisque les journaux gouvernementaux nous ont fait part du succès énorme rencontré par M. Hoste et Totor Poperinghe. Quand Poperinghe va, tout va La famille Lahaye peut être tranquille. Son avenir est assuré. La politique rap porte. DL. ro^i- LA JttÊGtUfi

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 1