I PAQUEA Liberté de la Presse, Les blancs au Congo. Aux bien-pentantt. Politique Extérieure ANNEE No 13. Hebdomadaire 50 cent, le numéro. DIMANCHE 28 MARS 1937. Pour qu'une nation «oit, il imt qu'une Jidaxîté nationale existe et qu'elle se cris- !j,e dans 1» volonté du pouvoir. ABONNEMENT s 1 AN 20 FRANCS l Ch. van RENYNGHE, 19 oie Ixmne de Thovowt. YPRES. Compte-chèques postaux 1003.43. Nos aînés liquident le passé p-radi»tJ que nous construisons l'avenu Que es fêtes de Pâques soient yeuses pour tous nos lecteurs. Mais e cette joie profonde et chrétienne it complétée par quelques simples ré gions. Le Christ est ressuscité pour nous, était mort pour notre rédemption. Ac- sublime et totalement gratuit. Et us ave: apprjs dans votre enseigne nt religieux, que le moindre acte eut ffi pour nous sauver Après dix-neuf siècles, quand vous nsidérez où en est l'humanité, esti- z-vous que l'importance du sacrifice Calvaire ait été superflue C'est lut si l'homme chargé des lourdes chaî- s de l'argent et de la chair, ne va s jusqu'à nier le fait de la Passion Comparez l'abnégation divine du rist. dans l'humiliation et le sacrifice tal. l'attitude de ces hommes repus, hes, et qui au nom de leur richesse nnent d'autres hommes leur merci, qui au nom de leurs ambitions poli- ues arrachent des créatures humaines l'amour divin. Ont-ils encore une conscience, ou en passent-ils ces fêtes de Pâques ns le remords Qu'ils aient perdu la oi. ou que la richesse et la passion ent détourné leurs convictions reli euses. c'est leur affaire, nous n'avons s les juger. Mais qu'au moins ils laissent aux "très, aux pauvres et aux travailleurs, bonheur et la consolation de la reli- on. Ce qui est le plus curieux c'est, en général, les sectaires antireligieux se prévalent de la tolérance Qu'ils soient libéraux ou marxistes, nous leur demandons tout simplement au nom de l'esprit de liberté ou du véritable amour de l'ouvrier, de ne pas arracher aux traditions séculaires de leurs foyers ceux qui n'ont .hélas ici-bas que l'es pérance et le désir de l'au-delà. Voyez-vous, quand tout va bien, que l'on est satisfait er repu, que l'on a de la galette et du confort, une bonne affaire ou un mandat politique, et qu'en même temps son horizon est borné par un seul idéal l'ambition, l'esprit de do mination, il est possible de douter mo mentanément de la nécessité de la re ligion. Les réveils sont parfois terrible- bles mais la miséricorde divine est telle que parfois ces hommes meurent dans des sentiments religieux. En attendant le mal est fait, que de malheureux n'ont pas été obliqés, pour vivre, de choisir entre leur Dieu... et leur patron En ces jours de Pâques, nous disons ces hommes puissants et sectaires Bas les pattes i Politiquement et socia lement faites ce qui vous semble bon, mais philosoohiquement vous n'ayez pas le droit d'intervenir. Appliquez vos principes de libéralisme ou votre déclaration coutumière Religion, affai re privée! Soyez logiques et... soyez humains Pâques est la fête de la Résurrection, de la joie spirituelle. Que le plus grand nombre d'hommes, que tous participent cette fête chrétienne. Le monde n'en sera que meilleur. Le Sud a annoncé ses lecteurs, la Maine dernière, la dure condamnation frappe le grand quotidien, qui-se- t-neutre, Le Soir pour calomnies Aard de Léon Degrelle. Eette semaine, c'est au tour de la f' andre Libérale être condamnée rainent pour des motifs identiques, ■-a semaine prochaine, qui le tour uquel de ces journaux aussi bien de °'te que de gauche qui se sont faits e spécialité de l'injure et de la ca- Mnie pour combattre le mouvement xiste Ces condamnations sont pour Rex, le importante victoire morale. Les mes infligées ces grands quotidiens a'rent suffisance l'opinion publique 1 'a valeur des accusations infâmes rtees contre Léon Degrelle. Lors- °n possède, comme ces journaux un 'ice d information perfectionné, en -gique et l'Etranger, on ne doit pas m gêné de réunir les preuves ind;«mi- 1 'Es nour prouver devant les tribu- 1 e"hrtitude d'une affirmation. s n ont pu le faire, c'est donc nue Preuves n'existent pas. Dès lors. ,""1+ Qualifier les honnêtes jour- w q0pt sciemment adonnés f :cu de la calomnie pour discré- 11 n'est pas question pour le moment d'immigration en masse et il est né cessaire, au début, de tenter plutôt d'une colonisation d'encadrement que d'une colonisation de peuplement Créer un prolétariat blanc serait né faste et amènerait un inévitable conflit de races. Les premiers noyaux devront donc être peu nombreux. Mais de vrais petits villages blancs indépendants, for mant des sortes d'autarchies et placés dans un endroit bien choisi, sont, dès présent, réalisables.. Les colons pour raient se livrer aux métiers et négoces qui ressortissent des classes moyennes, l'artisinat ,aux entreprises de con struction aux plantations agricoles prin cipalement (consommations locales, fournitures aux grands centres proches, éventuellement exportations) et peut- être même, si l'on modifie la législa tion minière, de petites exploitations permettant d'extraire les richesses mi nérales du sol. Il va de soi que les terres doivent leur être cédées gratuitement la terre congolaise ne vaut rien par elle-même elle n'acquiert une valeur que par le travail qui lui est incorporé. Les colons jouiront évidemment sur place, tout comme le personnel de 1 E- tat, de la gratuité du service médical et pharmaceutique. Les agriculteurs au ront, en outre, leur entière disposi tion les services agronomiques et vété- par Pierre DAYE. rinaire. Les autorités administratives leur donneront leur plein appui toute opposition larvée, de leur part, devra être impitoyablement réprimée. La législation réglant la main-d'œu vre indigène a besoin elle aussi d'être améliorée dans un sens favorable aux colons, qu'il n'y a aucune raison de considérer, a priori, comme des escla vagistes, ainsi que c'est le cas aujour d'hui. Vous voyez par ces différentes ob servations quel intérêt REX porte cette question de la colonisation blan che. L'Office qui vient d'être institué doit pouvoir prendre ses décisions avec la plus grande indépendance possible. Le recrutement des colons ne devra jamais s'étendre aux blancs susceptibles d'ef fectuer un travail que les Noirs sont capables d'accomplir, sans quoi le pres tige que doivent conserver tout prix les Européens ce prestige qui est, vous ne l'ignorez pas, la condition mê me de leur influence civilisatrice se ra gravement atteint par le spectacle de Blancs concurrencés par les indigènes et obligés de se contenter du même standard of life que ceux-ci. Les co lons doivent être choisis parmi les élé ments offrant le maximum de garanties morales et professionnelles. En Afri que, une très grande discipline doit ré gner parmi eux et les mauvais éléments doivent être renvoyés sans pitié. diter un adversaire politique devant le pays Voir suite page 11 i. ESPAGNE Le temps est défavorable l'avance nationaliste est retardée L'on pré tend même, selon les agences démo crates de Londres et Paris, que les Rouges contre-attaquent victorieuse ment. Cependant ne prenons pas ces informations trop au sérieux, les philo marxistes prennent souvent leurs dé sirs pour des réalités. Laissons venir, le mot de la fin ne se fera plus beau coup attendre. II. ANGLETERRE-ITALIE Ces deux pays prennent une impor tance danqereuse, dans les journaux de cette semaine Us ne s'entendent oas. et de jour en jour, le conflit raralt s'agoraver. Voir suite page 9. Il semble que personne n'ait pensé rappeler, ces jours-ci, le vingtième an niversaire de la chute de l'Empire des tsars. Mais qui se souvient encore de la journée du 15 mars 1917, au cours de laquelle Nicolas II, empereur de tou tes les Russies abdiqua en faveur du grand duc Michel Pourtant cette épo que est pleine d'enseignements et pré sente un intérêt autre que purement his torique. Le signataire de ces lignes a eu le triste privilège d'assister la naissan ce et au développement de la révolu tion russe et d'avoir vu les effets de la révolution espagnole. Ce sont là deux expériences vécues qui portent la ré flexion et qui permettent de parler en connaissance de cause. Lorsque nous nous reportons en ar rière et que nous comparons la menta lité des dirigeants de l'ancien régime russe la mentalité de la bourgeoisie française et belge actuelle nous som mes frappé des similitudes étonnantes qui existent entre elles. C est le même aveuglement des classes dirigeantes, et, il faut bien le dire, d'une partie des autorités religieuses la même incompré hension ^e l'évolution historique, la même ignorance de la réalité des cho ses. Que ce soit en 1916 en Russie, en France en 1789, ou en 1937 Bruxel les et Paris, on constate la même ab dication de la bourgeoisie, la même veulerie des modérés ,les mêmes com promissions politiques, le même ava chissement parlementaire, le même a- bandon- des responsables, la même dé mission, enfin, de l'intelligence. Com me Nicolas II et Kerensky en 1917, Blum abdique aujourd'hui devant la menace de la rue. Demain, M. van Zjee- land fera de même. Combien de fois n'avons-nous pas entendu des gens doctes et considéré» dire qu'une révolution en Russie était impossible parce que le peuple était trop attaché son petit père le tsar, ainsi que pour une foule d'autres rai sons qui paraissaient, l'époque, per tinentes. Combien de fois ne nous a- t-on dit qu'une révolution en Espagne ne pouvait se concevoir, ce pays étant trop catholique, trop traditionaliste- pour se rebeller contre l'ordre des cho ses établi. Combien de fois ne nous a- t-on pas assuré que le communisme, en France, était irréalisable, les Français étant d'une nature conservatrice, bour geoise, et le morcellement de la for tune étant tel que la propagande révo lutionnaire n'avait aucune chance de rassembler beaucoup de partisans. Maintenant les mêmes modérés, le» mêmes incorrigibles et dangereux opti mistes s'en vont disant qu'une révolo- (Voir suite paçe 16)

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