LE SUD, dimanche 18 avril 1937.
par Marcel PATERNOSTRE.
CREDIT FONCIER
DE BELGIQUE.
EMISSION D'OBLIGATIONS
FONCIÈRES.
Intérêt 3 V2 net de tous im
pôts présents et futurs. Les obli
gations émUes par cette Société
centenaire et patronnée par la
Société Générale de Belgique
constituent un placement de
toute sécurité.
PRETS HYPOTHECAIRES
Agences
BANQUE DE LA SOCIETE
GENERALE DE BELGIQUE
précédemment Banque de Cour-
trai et de la Flandre Occidentale,
Blankenberghe, Cominee, Dix-
mude, Knocke s/Mer, Menin,
Nieuport, Poperingbe, Roulers et
Ypres.
LE CANAL MARITIME
13
Le port de Zeebrugge.
toral.
Le trafic est assez variable l'en
trée par chemin de fer nous notons de
6.000 tonnes 10.500 t. par an. Par
eau, nous avons en 1930325.000
tonnes (sur 327.331 tonnes au total),
255.000 tonnes en 1931 pour 1932, il
y a 155.000 t. et pour 1933 145.000
tonnes (sur 127.707 tonnes au total).
Les bateaux d'intérieur inscrivent un
tonnage de 82.000 tonnes en 1930,
34.000 tonnes en 1931, 2.000 tonnes en
1932 et 13.500 tonnes en 1933.
A la sortie, voici pour la période 1930-
1933 le tonnage expédié par chemin de
fer en 1930 l'intérieur 20.500 ton
nes l'exportation 320.000 tonnes
1931 l'intérieur, 24.000 t. l'expor
tation "00 tonnes 1932 l'inté
rieur 22.300 tonnes l'exportation
2.500 tonnes 1933 l'intérieur, 45.800
tonnes l'exportation, 2.000 tonnes.
Par eau, pour les bateaux de mer et
les bateaux d'intérieur, il n'a rien été
expédié en 1930 et 1931 en 1932, il
y a 2.000 tonnes vers l'intérieur et
110.000 tonnes l'exportation en 1933,
2.500 tonnes vers l'intérieur et 82.000
tonnes l'exportation.
La ZEEMATEX se trouve l'em
placement qu'occupaient avant 1927 les
installations de la Société Lianosoff
française Cette firme y traite et en
trepose des huiles animales et végétales,
huiles de baleines, etc.
Sur les bords de l'Arrière-Port, voi-
1932 la Ville a obtenu d'annexer un
vaste territoire situé l'Ouest du canal
Le Conseil communal de Bruges déci
da l'expropriation par zones, d'une cen
taine d'hectares de terrains situés entre
la limite Nord de la concession de la
Compagnie des Installations Maritimes,
Bruges, et le Pont de Dudzeele. Nous
verrons plus loin les projets financiers
de la Ville de Bruges.
On a souligné déjà, ailleurs, le fait
que le Chemin de fer appelé desservir
les industries riveraines du canal, se
trouve 800 mètres de la voie d'eau. La
distance est grande et les frais de rac
cordement sont élevés. On réclame aussi
grands cris la création d'une grande
voie carrossable le long du canal.
Lorsque la rade eut été déblayée et
que les dommages aux installations eu
rent été partiellement restaurés, les na
vires commencèrent venir. Le port in
térieur la côte est remis en état le pre
mier, au môle, fort endommagé, les tra
vaux seront plus laborieux, et l'urgen
ce se faisant peut-être moins sentir,
longtemps il paraîtra abandonné, avec
ses gros abris bétonnés moitié dé
truits, ses pavés défoncés et ses rails
tordus.
Pour la facilité de notre étude nous
examinerons successivement les trois as
pects du port de Zeebrugge le port de
voyageurs, le port de commerce, le port
de pêche.
(A suivre
Port de Zeebrugge. Ferry Boat en partance dans l'écluse maritime
nés de marchandises. Mais 1929 ne
donne que 28.026 tonnes ,1932 27.234
tonnes, 1933 39.957 tonnes. En 1935,
il ya 31.134 tonnes et légèrement plus
en 1936.
Comme nous le disions plus haut l'ac
tivité du trafic est intimement liée
celle des industries qui bordent le# ca
nal.
Quelles sont ces industries actuelle
ment
Nous retrouvons la firme C. BUL-
CKE, installée le long du canal depuis
avant la guerre. Elle est spécialisée dans
la scierie des bois du Nord.
En second lieu, les usines de 1' LI
MON DES VERRERIES MECANI
QUES BELGES» société anonyme,
dont le siège est Charleroi. C'est ici
la DIVISION XVII ZEEBRUG
GE Ces usines occupent une superfi
cie d'environ 6 hectares. Fondées en
1025, sur l'emplacement de l'ancienne
♦Usine des Briquettes de Houille»,
Par la Sté Ame des Verreries de Dam-
Prémy-Zeebrugge ayant son siège
Zeebrugge, elles furent absorbées par
Union des Verreries Mécaniques
j^Iges, le premier octobre 1930, date de
la constitution de cette société. Depuis
'"25 ,ces usines ont marché normale
ment et n'ont subi comme arrêts que
ceux indisoensables aux réparations et
aux transformations. L'activité essen
tielle de cette firme consiste dans la fa-
cation du verre vitre, suivant le
Procédé d'étirage mécanique Fourcault.
Ee trafic spécial de ces usines recré
ante l'entrée environ 33 mille tonnes
nnnuellement dont 5.500 tonnes par che
min de fer, 18 mille tonnes par bateaux
intérieur et 9.500 t. seulement par ba
naux de mer.
la sortie, nous notons environ 15.000
a 18.000 >resqu'exclusivement par
em'n de fer. Avec un trafic maritime
Astreint même l'entrée des raatiè-
Premières, on peut se demander la
a j°n de l'érection de ces usines en cet
endroit.
du continent. Bientôt l'usine ne traite
plus que des charbons allemands. Elle
est d'ailleurs entretemps reprise par la
société Rombacher Hutte de Co
blence.
Arrêtée pendant la guerre, l'usine est
achetée, après les hostilités par la So
ciété Semet-Solvay et par la Société
d'Ougrée-Marihaye. Elle est remise en
activité en 1920. A deux reprises, les
grèves firent souffrir cette industrie. La
grève des mineurs anglais en 1926, eut
pour conséquence d'arrêter l'arrivée par
mer des charbons anglais. En 1928,
nous en constatons l'influence sur le tra
fic maritime du fait que les Fours Co
ke emploient cette époque plus de
charbons allemands le trafic maritime
des charbons anglais diminue.
En 1927, cette société prend des me
sures pour doubler la production mais
la crise survient, et lorsqu'en 1930 la
batterie nouvelle est prête, on arrête les
quatre batteries d'avant-guerre. La bat
terie moderne qui fonctionne actuelle
ment peut traiter environ 1.000 tonnes
de charbon et produire 750 tonnes de
coke par 24 heures.
Pendant l'après-guerre, jusqu'en 1931
tout le gros coke fut expédié par voie
ferrée pour les hauts fournaux appar
tenant au groupe franco belge, et situés
en Lorraine et dans le Grand-Duché
de Luxembourg. En 1931, l'usine dut
restreindre sa production par suites des
circonstances économiques difficiles, et
surtout cause du coût élevé des tarifs
de transport par chemin de fer. Il a
bien fallu trouver de nouveaux débou
chés pour le coke produit c'est ainsi
qu'actuellement une partie de la produc
tion est vendue l'intérieur du pays,
principalement pour le chauffage do-
mestioue. Le restant est exporté par
voie d'eau.
D»r>uis 1930. on nous dit que l'usine
de Zeebrugge fournit du gaz d'éclaira
ge la firme Desclée et Cie de Bru-
qes .concessionnaire pour la ville de
Bruges, sa banlieue et une partie du lit-
ci les ABATTOIRS MARITIMES de
la Anglo-Belgian Fresh Meat Co
Nous avons noté les avatars qu'eurent
subir les importations de bétail sur
pied, par suite des entraves mises la
réimportation des viandes fraîches en
Angleterre. Nous remarquons encore
les chantiers de la firme DE VREESE
et VAN KEERSSCHAEVER. Cette
firme s'occupe de l'exportation des ma
tériaux de constructions, carreaux en
ciment, etc...
Comment provoquer la création de
nouvelles industries sur les bords du
canal maritime Les amateurs éventuels
se heurtaient en général aux prétentions
excessives des propriétaires riverains.
La Ville de Bruges qu'intéresse au plus
haut point, le développement des Instal
lations Maritimes .avait envisagé dès
1930 la possibilité d'annexer les terrains
compris entre le chemin de fer direct
et la voie d'eau jusqu'à la route de Dud
zeele. La Législature s'est prononcée en
Société Anonyme constituée en
1835.
Taux et conditions avantageu
ses. La Société ne prête que ses
propres capitaux.
S°utenrz la propagande de la ligue Mar lime Belge, 83, Rue Croix de Fer, Bruxelles.
Les bateaux d'intérieur sont 64 l'en
trée en 1922, ils jaugent 26.176 tonnes
M. et débarquent 22.136 tonnes de mar
chandises. En 1926, les statistiques dé
passent le niveau habituel, l'augmenta
tion est due aux arrivées de charbons
belges, allemands, français qui rempla
cèrent les charbons anglais. Cette an
née s'inscrit avec 325 bateaux, 150.589
tonnes Moorsom et 122.974 tonnes de
marchandises. Il aura encore des années
actives, telles que 1928 87.063 tonnes
de marchandises et 1930 90.920 ton-
Viennent ensuite les installations de
la «SOCIETE ANONYME DES
FOURS A COKE DE ZEEBRUG
GE L'usine datant de 1900, occupe
environ 14 hectares. Il y avait alors qua
tre batteries de fours, pouvant produire
au total 600 tonnes de coke par 24 heu
res. La totalité du coke produit partait
par voie ferrée pour les hauts-fournaux
de la Moselle (Lorraine française).
Etablie d'abord pour traiter des char
bons anglais, l'usine a connu des pério
des d'activité variable ,par suite des
fluctuations des différences de prix en
tre les charbons anglais et les charbons