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LE SUD, dimanche 18 avril 1937.1
"Au Littoral
Serait-il exact que l'honorable Com
mandant Gonteaux doive rendre compte
au Ministère de la Marine, d'un article
inspiré par de sincères élans patrioti
ques Nos libertés n'ont donc plus
qu'une valeur très relative
M. le Commandant Couteaux qui
"trouve en M. le Commandant Aspe-
slagh un collaborateur dévoué, fut avec
celui-ci, l'artisan de l'Institut où les jeu
nes gens vont apprendre les vertus des
carrières de la Mer. Du moussillon au
Commandant, tous nos loups de mer ont
droit au respect quand le bien natio
nal anime leurs initiatives.
Rappelons-nous que la Mer, en ber
çant nos espérances, est la grande voie
internationale qui s'ouvre pour faire
mieux se connatîre les peuples en les
invitant se rendre visite. C'est sur
Mer que le Pavillon national salue ami
calement ceux de toutes les puissances
en n'ayant pour sentiments échangés
que le patriotisme emporté sur un mor
ceau du territoire et l'idéal des équi
pages servant la cause économique de
l'expansion mondiale. Entre Ciel et
Mer, confiées aux soins de la Divine
Providence, les couleurs nationales sym
bolisent éloquemment la liberté. N'est-il
pas légitime alors qu'un marin dans l'â
me tienne ce que la liberté soit dé
fendue par des unités nationales Ce
souci est louable il dénote la volonté
d'ordre et de paix de celui qui le mani
feste avec conviction.
Espérons que le bruit qui court d'une
véritable destitution ne sera qu'un ca
nard.
D. J.
Nous en profitons pour signaler les
grands travaux des nouvelles installa
tions maritimes du port de pêche, ceux
de la gare transformée, du nouvel em
barcadère, des nouvelles routes le long
du Littoral.
Ce sont autant de curieuses attrac
tions pour le touriste et le visiteur.
Nous formulons le souhait de con
naître au nouveau quartier du phare des
artères un peu plus accessibles, car l'é
tat des rues autour de l'église Saint An
toine ne fait pas honneur l'Edilité
communale de la ville d'Ostende. Di
sons aussi qu'il est regrettable de ne
pas avoir un arrêt de tramways au Châ
teau d'eau. Le voyageur passe tout près
de ce qui pourrait l'intéresser, le port
de pêche, la minque, le quartier vi
siter, mais il le voit en mirage .emporté
du 60 km. l'heure pour ne s'arrêter
que plus loin, au pont, ou s'il désire
descendre, il devra faire quelque trois
kilomètres pied pour se rendre l'en
droit qui le convie une visite. Il met
tra pied terre, au point le plus dan
gereux de la circulation. L'arrêt pro
ximité de l'église Saint Antoine serait
plus favorable et pour qui désire se ren
dre au Dort de pêche, et pour les inté
ressés du quartier des pêcheurs.
Signalé qui de droit.
lumineuse doctrine de l'Eglise.
Des peuples entiers, dit-il, sont ex
posés retomber dans une barbarie plus
affreuse que celle où se trouvait en
core la plus grande partie du monde
la venue du Rédempteur
Nous croyons utile de souligner dans
notre journal, le grand danger qui me
nace tout l'univers et contre lequel le
Chef de l'Eglise Catholique Romaine
met le monde en garde.
Si nous comprenions mieux que
l'exemple donné reste le moyen certain
pour réagir contre les attaques inces
santes du communisme, nous recherche
rions davantage dans la vie conforme,
comment nous comporter envers le pro
chain. Quand nous sommes en présence
de ces égarés qui tiennent des propos
dangereux, sachons garder une digne
attitude pour que nos actes de la vie
quotidienne soient ceux de sincères
Croisés voulant servir Christus Rex.
Ce service doit être fécond par ses
exemples d'attachement Sa Majesté
le Roi, d'obéissance l'Eglise, de bon
ne Volonté attestée dans nos rapports
avec le prochain. Tandis que la recher
che des intérêts personnels fait se grou
per leS déjà inféodés aux principes mar
xistes et moscoutaires, restons unis dans
la communion de nos propos pour ser
vir le bien général, pour servir surtout
la Vérité et la Justice.
Pour conjurer le péril qui n'est déjà
plus une simple menace, formons-nous
en corporations professionnelles. Sa
chons nous constituer en compagnies
locales sous les directions de personnes
compétentes et sachons entre gens d'un
même métier, rédiger le statut local in
spiré par
1. la garantie de la formation pro
fessionnelle acquise
2. la discipline de corps librement
consentie
3. l'ordre dans le travail profession
nel
4. la police mutuelle exercée par un
contrôle réciproque.
Pour nous assurer contre le grand
danger du communisme, basons nos sta
tuts sur les principes fondamentaux de
notre Foi Catholique et sur l'organisa
tion de l'Ordre du Travail.
De Jaeghere.
En détaillant le programme de la vi
site du London-Istanbul Bruxelles, la
Ligue Maritime donne les détails
vants de
sui-
ce navire
Le journal La Croix de Belgique
publie l'Encvclique Divin* Red^moto-
ris Notre Saint Père le Pape fait un
pressant anoel aux masses pour oppo
ser l'implantation du communisme la
La prochaine visite du LONDON-
ISTANBUL Bruxelles est un petit
événement 'maritime.
Ce curieux navire mérite d'attirer l'at
tention spéciale des habitants de la Ca
pitale par ses particularités fort excep
tionnelles.
On se souviendra qu'il n'est rien
autre que l'ancien paquebot VILLE DE
LIEGE qui accomplit durant un bon
nombre da'nnées la traversée Ostende-
Douvres et rendit pendant la guerre, de
signalés services aux armées alliées.
Arrivé au terme de son existence, ce
paquebot allait être vendu pour la dé
molition, lorsque l'administration de la
Marine eut l'excellente idée de le trans
former en transporteur d'autos, en fer-
ry-boat, de manière assurer avec
aisance le trafic grandissant des voi
tures particulières entre l'Angleterre et
Continent. La chose était facilitée par
le bon état de la coque du navire .au
quel des réparations importantes effec
tuées au cours des dernières années as
suraient une grande solidité.
Des plans ingénieux furent établis.
et le travail .confié aux Chantiers Coc-
kerill Hoboken, ne dura que cinq
mois. Baptisé LONDON-ISTANBUL
pour marquer nettement son carctère de
chaînon de la grande artère routière qui
reliera la Manche au Bosphore, le vieux
navire, transformé, rajeuni, prit son ser
vice en juillet 1936 et ne chôma pas
toute la saison durant. D'emblée il c< n-
nut le succès.
En quoi consistent donc les modifi
cations que les magiciens de Hobokeul
firent subir l'ancienne VILLE
LIEGE Elles sont si considérables g*
seule la coque et les machines subj
tèrent.
Dans son aspect même le bateau s J
métamorphosé. Au lieu de deux .;hçJ
nées et de deux mâts inclinés, i]f
signale aujourd'hui par une unique cil
minée courte et par deux mâts croit$|
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