Chez Maître-Tailleur 23, Rue au Beurre, YPRE/ i Petites Nouvelles Rapidité Qualité Coupe jj: SUD, dimanche 25 avril 31937. COURTRAI MENIN SAINT ANDRE-LEZ-BRUGES WEVELGHEM COMINES LE NATIONAL-CORPORATISME VAINCRA t TOUR DE FLANDRES INDEPENDANTS SOTTEGHEM 11 Mr. Masure .domicilié 63, Chaussée de Tournai Courtrai, a fait une chute mortelle de TeacaJjey de la cave. Son beau-fils et sa fille l'ont trouvé en ren trant d'une promenade. Ils ne purent que constater le décès de l'infortuné vieillard. Un voyageur de commerce, Léon Mannens, âgé de 27 ans ,a été victime d'un accident Arlon, alors qu'il rou lait motocyclette. Il est entré en collision avec l'auto de Mr. Bracq, cul tivateur luxembourgeois. La victime a le crâne défoncé et a été transporté mourant l'hôpital Saint-Joseph. Le cycliste Gustave Ghesquière ,âgé de 63 ans, a fait une dhute mortelle Chaussée d'Audenaerde. 11 a succombé la suite de ses blessures. 1 AELBEKE De graves accidents ont eu lieu -pen dant la course cycliste de Rolleghem, sur le territoire d'Aelbeke. Une foule nombreuse assistait la course cycliste. Une auto pilotée par Mr. Richard, négociant Rolleghem et allant vers Aelbeke, en voulant éviter des passants a pris en écharpe M. De- glez de Reckem, qui se trouvait de l'au tre côté de la route. Le malheureux fut traîné sur une cinquantaine de mètres et relevé dans un triste état. Le blessé a été transporté la clinique St Geor ges de Menin et son état inspire de vi ves inquiétudes. D autre part le cycliste André De- foort de Betveren-s.-Lys a été renversé par le motocycliste Cyrille Vanhoenaec- ker de Courtrai. Son état est assez grave. LAUWE Mr. Alphonse Sonneville, directeur *je 1 Harmonie Royale Ste Cécile, vient de mourir l'âge de 59 ans. Ses funé- j^iiles ont eu lieu lundi 10 h. en Église paroissiale. De nombreuses personnalités, ainsi un cortège composé de différentes délégations de la région, ont suivi le corps. Le cercueil était porté par les mem- Jpes actifs de l'Harrrtonie et les coins du poêle étaient tenus par MM. Orner ewitte, Charles Wyseur .Gustave Buy- *e.et Camille Deleye, membres du Co mité. dans le Sud de la Flandre. Il mettra l'étude la création d'un hôpital, d'une maternité et d'une série de maisons ouvrières pour vieillards. Une collision d autos a eu lieu sur la route de Menin Courtrai, hau teur de Wevelghem. Mr. Gaspard Du- rieux, voyageur de commerce d'Ypres, en Voulant éviter un groupe d'ouvriers qui traversaient la chaussée, est allé se jeter avec son auto sur la camoinnette de Mr. Roger Dewilde de Gheluwe. Les deux voitures ont été endommagées. Le cycliste André Vandenbussche, âgé de 27 ans a été renversé par l'auto et blessé aux mains et aux jambes. L'ouvrier Albéric Deman a été ren versé, rue de Lauwe, par la remorque de l'auto-camion de M. Lehoucq de Lauwe. La roue du lourd véhicule a passé sur l'ouvrier qui fut transporté chez un médecin. Il était atteint d'une double fracture du bras et devra rester plu- siers mois sans travailler. Mr. Maurice Devos, négociant Ypres, est entré avec son auto, en col lision avec le tramway de Menin. L'auto a subi des dommages, mais ^1 n'y a pas de blessés. Un accident a eu lieu sur la route de Menin Roulers. Mr. André Cla risse de Gits, sortant avec son auto d'une rue donnant accès la chaussée, s'est jeté sur un arbre en voulant évi ter une auto qui tvenait de Roulers. II a l'épaule démise, et est blessé la tête. de cimetière, Mr. Ch. Wyseur pro- n°nça l'éloge funèbre du défunt. i.u r- Charles Dewitte. président de Harmonie Royale de Sainte Cécile, a dans la tombe, quelques jours apres, Ie directeur de l'Harmonie. Celle- j v,ent de perdre en une semaine deux dirigeants les plus dévoués. Conseil communal a décidé d'ad- erer au projet de distribution d'eau Le train bloc Ostende-Bruges 12 h. 51, a écrasé un homme un passage niveau non gardé. 11 s'agi rait du nommé Prosper Imbo, vendeur de journaux, âgé de 46 ans, marié et nère de olusieurs enfants, habitant Chaussée de Ghistelles Saint-André. On croit un acte de désespoir. Une collision a eu Keu sur la Chaus sée d'Houthem entre l'auto de Mr. Ré mi Gathem d'Ypres et celle de Mr. Ri chard Denolf d'Houplines. Les occu pants furent blessés la figure et leurs véhicules fortement endommagés. «T Mr. .Charles Catteeuw, demeurant rue de l'Horticulture a été trouvé pendu. Le désespéré était malade depuis long temps. - L'auto de Mr. Joseph Ovaert, com merçant Comines. est entrée en col lision Mouscron avec la motocyclette de Mr. F.énest Lameersch, ouvrier de fabrioue. Mlle Angèle Roth, qui 9e trou vait derrière sur la moto a été projetée sur la rue et blessée la tête et aux genoux. (Suite de la 1ère page) tions, et les droits des familles, des mé tiers et des individus, mais qui subor donne le bien particulier de chaque groupe ou individu hors celui de l'E glise) au besoin général de la collec tivité pour te plus grand bien moral et matériel de tous ses éléments naturels. Le national-corporatisme, c'est aussi un système ■économique et social dont le but est ila paix sociale et la colla boration entre toutes les classes de la nation patrons et employés par la constitution des Corporations profes sionnelles, que les Papes réclament de puis longtemps dans leurs encycliques. Le national-corporatisme est donc de l'action catholique pratique, puisqu'il applique la doctrine sociale de l'Eglise en matière d'économie sociale. Il n'em piète pas sur l'action catholique mo rale ou religieuse qui reste le rôle de ligues, de confréries et de groupes de pure action catholique, mais il doit fai re sa part dans l'œuvre de reconstruc tion sociale de l'Eglise. S'il est hors des cadres proprement dits de l'Eglise, il n'en reste pas moins soumis l'Or dinaire, comme tout groupe de catho liques l'est toujours et partout. Le national-corporatisme est opposé au communisme. Il est opposé au natio nal-socialisme allemand qui est matéria liste et outrancier, et il n'a rien de com mun avec le fascisme, militaire ou po litique, puisqu'il suppose la régie des classes par les classes elles-mêmes et non par le pouvoir politique. Il n'est pas un parti politique, mais un mouve ment d'idées qui seront mises en prati que par l'initiative de citoyens patriotes. Le national-corporatisme est nécessai re parce qu'il remédie l'un des maux principaux dont souffre le monde tout entier l'absence de collaboration entre les classes et l'absence d'un esprit véri tablement et sainement nationaliste. Le national-corporatisme, par son système corporatif privé, apporte la so lution de l'Eglise au problème général qui nous affecte en tant que citoyens. Le national-corporatisme, par sa doc trine nationaliste, donne au peuple l'idéal, la foi, les directives et les moyens pratiques de réaliser son redressement économique, national et politique au sens noble du mot), sa survivance, sa paix sociale, son progrès, son autono mie. C'est donc parce qu'il est une doc trine régénératrice et nécessaire que le national-corporatisme vaincra C'est ainsi que s'exprime dans le journal canadien l'Unité le chance lier du mouvement corporaliste canadien M. Claude Dubuc. Mot pour mot. sans restriction aucune nous y trouvons une parfaite expression de la doctrine rexis- te. Que nos petits politiciens de village se hâtent de décréter que M. Dubuc est un hitlérien et un fasciste Il est vrai qu'ils ont bien publié d'infectes carica tures où le Pape figurait comme allié d'Hitler et de Mussolini. Depuis lors les mêmes petits politiciens ont retourné leur veste, et les caricatures d'il y a six mois sont oubliées. Laissons aboyer la meute, et réjouis sons nous de retrouver en cette terre de tradition et d'équilibre qu'est le Canada une doctrine qui nous est chère, et dont le chef moral, celui qui l'a conçue et qui, est vénéré par tous les patriotes cana diens est l'abbé Lionel Groulx C. v. R. Les Sports. Nous avons le plaisir- de donner ci- dessous le compte rendu de la course des Indès Sotteghem, que nous avons reçu de notre ami Et. DEMEERE du Pays Réel qui a suivi la course. Les lecteurs seront heureux d'appren dre que des nouvelles sportives, passe ront cet été dans Le Sud comme l'an dernier grâce la collaboration de notre chroniqueur Et. Demeere. Malgré le mauvais temps qui grati fie généralement les grandes courses, les Indès étaient venus en grand nombre 112 hommes ont retiré leur dossard. Sous une bonne pluie le départ était donné 11 h. 20, tous gaillards bien propres et tirés quat' 2' épingles défilèrent entre des triples rangées de spectateurs. En route pour Alost 1 Km. peine est fait et De Groote se brouille avec son dérailleur. Plus loin Geuten voit son boyau rendre l'âme. La route est vraiment lamentable, des courbes et encore des courbes, des mon tagnes russes etc... ne freinent pas 1 ar deur des géants de la route, et la vi tesse de 45 Km. est observée. Quelques échappades vite rappelées l'ordre. Si le nombre de coureurs di minue, celui des voitures augmente. Au 20e kilomètre, Taap Kniper voit sa pédale céder. Pas de chance, surtout si l'on vient expressément de Juliana- dorp. Quelques kilomètres plus loin Du- buisson sent l'air filer par un boyau. Près d'Alost le grand qroupe avant comme lanterne le nommé Walter Paar. A 11 h. 55 Alost est atteint la sortie de la ville trois coureurs s'accro chent. Pas malin. Mertens est lâché. Prenons les situa tions. Vermeiren, Martens, Dominicus, Matthys, Giltay, ont perdu beaucoup de terrain. La pluie cesse et le soleil voudrait essayer un coup rien faire 5 mi nutes après, il pleut de plus belle. Jusqu'à Termonde, calme plat. De Termonde Waesmunster, «terrain impraticable et l'on est secoué dans la bagnole comme des malheureux. Rou te excessivement étroite et les coureurs sont parsemés comme de jolies petites fleurs entre les autos. Egalement j'ai pu remarquer une cer taine quantité d'Indès qui avec des ges tes désespérés et des fines bouches travaillaient leur bécane. Vander Elst tient un vélo en pièces détachées. Ce n'est pas le moment de faire du commerce, mon vieux A Waasmunster l'allure tient du ram pant. Les coureurs étaient mouillés et gre lottaient de froid. Il reste encore 140 Km. boucler Cinquante Km. sont parcourus, part quelques indivi dualités qui sont en retard par suite des misères avec leur monture, tout est groupé. 98 coureurs sont encore en groupe pour faire l'entrée de la ville de Gand. Les sauveurs d'occasion font leur ap parition et c'est une occasion pour les conducteurs de suiveurs officiels de donner libre cours leur vocabulaire qui ne tient précisément pas du grand respect et de la politesse. A Gand c'est une véritable entrée triomphale Un haut parleur jouait les Regendroppen et Il pleut sur la route», ce qui était d'ailleurs se des pédaliers. Après Gand. c'est la débâcle et <a côte d'Hundelghem en est la qrande responsable. Deux fuvards. cela de vient intéressant une demi-douzaine

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 11