a médecine aux médecins. l'arrijcA I lu Presse honnête. Politique Extérieure 4e ANNEE No 22. Hebdomadaire 50 cent. le numéro. DIMANCHE 30 MAI 1937. ABONNEMENT s 1 AN 20 FRANCS l Ch. van RENYNGHE, 19, rue Longoe de Thooroot, YPRES. Compte-chèque» postaux 1003.43. Pour qu'une nation soit, il faut qu'une lidarité nationale existe et qu'elle se 'stalli— dans la volonté du pouvoir. I Nos aînés liquident le passé pendant que nous construisons l'avenir. ,e désordre de notre société moder- manque. C'est le manque d'adapta- E Le désordre de notre société moder- je provient en général du fait que pér imé n agit dans les limites de sa com mence. Le libéralisme individualiste a étraqué la vie en société, et deux ca- ories de citoyens se sont emparés e tous les leviers de commande des fi- nciers et les politiciens. Ces deux féodalités prétendent tout gir. Derrière elles agissent des forces -cultes. Rien n'est sacré .Aucune com mence n'est reconnue. Dans les affai- i, dans l'Etat ces dictatures impo nt leurs volontés. Elles prétendent énétrer jusque dans la vie privée, par "tatisation de la médecine. Et nous voyons en Belgique l'offen- ve menée systématiquement par le par- socialiste, avec l'inconcevable com- icité des politiciens de tous les partis, e Ministère de la Santé Publique a la plus belle victoire de l'étatisme Belgique, et les catholiques, qui ont cepté sa création pour calmer les ap- tits de Dame Jeanne, ont joué un arché de dupes qui stigmatise parfai- ment leur sénilité politique. que dénonce parfaitement le octeur Ouwerckx dans un petit volu- e d'une soixantaine de pages édité ongres (imprimerie G. Michiels). ous les médecins devraient lire ce pe- ouvrage plein d'enseignement... et franchise. Citons le Dr. Ouwerckx Il ne s agit donc plus de savoir comment dans une frénésie de fonctionnarisa- tion intégrale, la profession médicale sera dirigée par des politiciens la manque. C'est le manque d'adapta- tion professionnelle impossible d'ail- leurs l'individu isolé qui a causé le grand malaise dont souffre actuelle- ment le corps médical de la profes- sion. D'autre part l'auteur déclare La conception d'une médecine fonction- narisée étatiste ne peut rallier nos suf- frages, parce qu'elle heurte dans son essence même le sentiment et la rai- son, qu'elle aboutit au gâchis en ou- tre parce qu'elle crée l'injustice et fa- vorise les abus enfin parce que sous prétexte d'égalité elle favorise les uns au détriment des autres, parce qu'el- le est antidémocratique dans le sens le plus vrai du mot Et l'auteur donne ensuite les grandes lignes d'une conception nouvelle qui mé rite l'attention et la discussion des mé decins. Dans ce chapitre intitulé la Mé decine corporative le Dr. Ouwerkcx donne les sous-titres suivants, qui vous prouveront l'intérêt de l'ouvrage La profession médicale profession sociale Organisation d» la médecine sociale corporative. Organisation pratique. Fonctionnement, ressources. L'Armée, La Croix-Rouge. Les grandes sociétés Les grandes œuvres. Les compagnies d'assurances. Et toujours les principes fondamen taux la médecine aux médecins et la li berté du malade de choisir son méde cin. Lisez cette étude du Docteur Ou- verkex. C. v. R. Sans commentaires nous livrons nos teurs quelques spécimens de l'hon- teté professionnelle de nos confrères atidiens. Ne parlons pas de la presse bdomadaire des partis politiques, qui atique en province le bourrage de ®nes systématique. Dans le Vingtième Siècle de mar ias trouvons un énorme portrait de nssolini, dédicacé. Quels cris d'hor- r si ce portrait figurait en première 9e du Pays Réel. Et ce portrait est touré d'un interview de Mussolini ac- "Pagné de cette note Aujourd'hui j°us publions telles qu'elles ont été '■tes notre envoyé spécial, les dé lations du Duce. Quel que soit le jument qu'on porte sur le fascisme, entretien que nous a accordé le chef u réaime nouveau mérite d'être lu rnédité par les Belges. "as mille fois hélas nous lisons Ux jours plus tard cette dépêche de Belga L'agence Stefani dé- ^are que l'interview attribué au Du- e Par un journal Bruxellois, portant du 25 mai. est apocryphe. 'nsi se termine la Grande Enquê- u Vingtième Siècle utr» r-,,. vérité dirigée. Le dis- Comte Ciano a été déformé ;0'iie fa presse avec une mauvaise LA S.D.N. M'A TRAHI... AVOUE LE NEGUS par Jacques De jardin- Cœur joie Il y a de cela quelques mois. Je re montais lentement Edgware Road vers Marble Arch. Excédé du subway et du mouvement vertigineux des bus, je me réfugiais au Q..., un des plus chic cafés du West-End. Je fus agréablement surpris d'y ren contrer mon ami Stanley C... du «Daily Sketch». Il me tendit un exemplaire du Star fraîchement imprimé où l'on apercevait plusieurs photos du Négus, au cours de sa vie d'exil. Mon confrère eut un sourire amer, puis, sarcastique, me demanda What do you think about him Que pensez-vous de lui Je ne sais alors ce qui me retint de lui répondre La mort aurait été sans doute pré férable et plus noble pour lui que cet exil douloureux entre les griffes d'Al bion Mais je me contentais de sourire car; après tout, cette décadence morale. Haï- lé Sélassié ne la mérite-t-il pas large- gement Cette expiation ne parviendra jamais assez lui faire pardonner les lourdes et cruelles fautes de son orgueil démesuré. L'ex-Roi des Rois na-t-il pas été le plus grand flambeur d'hommes après Néron Je dois dire que le Négus avait alors, en ce moment, la côte d'amour dans la presse anglaise. Les autorités lui ré servaient encore quelques inaugurations ou présidence de fêtes .11 demeurait dans un luxueux hôtel du West-End, flanqué d'un personnel imposant. Et puis, lentement ,les gazettes quotidien nes l'abandonnèrent ou le reléguèrent dans les faits-divers... Aujourd'hui, plus rien ou presque. Qu'est donc devenu l'invité de la chevaleresque Albion 1 J'eus la surprise, il y a peu de temps, d'apprendre que l'ex-Empereur d'Ethio pie .après avoir vendu son argenterie et son immeuble du West-End, résidait plus modestement Bath, quelques heures de Londres... au milieu .des groens anglais. Et c'est mon excellent confrère, Bertrand de Jouvenel, qui nous rapporte de lui, une surprenante image, nous dévoilant brutalement aussi toute la grandeur et la décadence de l'ancien empire éthiopien. D'abord le mea-culpa Mon peuple aurait pu se défendre tout autrement qu'il n'a fait. Mais nous ne nous sommes par préparés. C'est ma faute. Je ne croyais pas la guerre... Puis, le remords Si j'avais su, j'aurais recherché un accord avec M. Mussolini. J'aurais évi té mon peuple ces épreuves horribles et qui ne sont pas encore terminées... (Voir suite page 16) foi odieuse. L'article de notre collabora teur pour la politique étrangère, a per mis aux lecteurs du SUD d'être mieux informés par leur hebdomadaire, qu'en lisant la presse quotidienne. Afin de savourer tout le suc de ce fruit déli cieux. nous donnons en page deux nos lecteurs les textes du discours du Comte Ciano et de l'agence Havas con cernant l'attitude de l'Italie l'égard de la Belgique. C'est grâce au Pays Réel que les Belges ont été mis au courant de la portée exacte de ce discours si impor tant, et la Libre Belgique a été seule faire écho cette mise point. Le reste de la presse a jugé inutile de do cumenter ses lecteurs. Enfin signalons un dernier cas de presse dirigée. Toute la presse a d'ex cellents comptes-rendus de la réception maonificue faite aux travailleurs par le Roi. Seuls les journaux prolétariens gardent le silence. Nous découvrons dans le Peuple une petite note en page 4, quand en page 1 des grands textes sur deux colonnes annoncent la Ducasse de Mons. les exoloits des mi lices rouges en Espagne, le fait qu il y douze deorés sous zéro au Pôle, et pu bliant auatre photos de Rockfeller. Si le Peuole était un iournal hon nête, réellement dévoué la cause ou- GENEVE Les points d'actualités lui font peur! Mon Dieu Elle a de l'expérience, présent cette vieille société des Na tions Elle s'est brûlée les ailes plus d'une fois Elle se rend compte du peu d'importance de ses jugements et de ses condamnations Avant de se réunir, en vieille pru dente elle a préparé le terrain afin d'éviter les ennuis. Le cauchemar du Maintien ou de l'éviction de l'Ethiopie se trouve écar té, (par la diplomatie sans doute 1) du fait que le Négus a décidé de ne pas envoyer de délégation Genève. Ainsi la peu courageuse S.D.N. se cantonne dans sa frousse d'aborder les problèmes épineux De ce fait, elle manque la plus belle occasion de se grandir aux yeux de tous, c'est-à-dire en reconnaissant sa défaite L'autre problème, épineux l'ordre du jour, est la requête de l'Espagne Rouge Cause perdue d'avance, qui sera écartée, sous prétexte que l'Angleterre prépare un beau projet de trêve Fort bien Mais tout cela ne fera pas connaître au monde, si del Vayo dit vrai ou s'il ment Si le tiien de l'Esoagne se trouve du cô^ de Franco, ou du côté de Valence Pn fin de <-r>«nnfe. le 97e session de l'agonisante S.D.N. n'aura été que la tantième représentation de clowneries et palabres grotesques. H. ERGE. j Voilà de nouveau la capitale de l'Utopie humaine l'ordre du jour 97e Session du Conseil de la S.D.N. 97 est un chiffre important, aussi ne doit-on pas s'étonner outre mesure, si cette institution qui date d'après guerre, est déjà usée, puisqu'elle s'est tellement fatiguée 97 sessions de Conseil Les signes de déclin s'accentuent, avec l'importance du chiffre La S.D.N. est embarrassée L'assemblée est loin de revêtir l'éclat, et la mise en scène des belles années Elle préfère, travailler si l'on peut appeler cela travailler) en silence, et dans l'obscurité. vrière et la dignité du travail, toute la première page eut été consacrée la réception de Laeken. Mais le moniteur socialiste se f... pas mal de la dignité de l'ouvrier. Une seule chose l'intéres se l'assiette au beurre pour les comi- tards socialistes. Et pour cela il est bon de ne pas trop rendre hommage la dynastie. Il nous resterait parler d'une gra cieuse Louise Coens qui pontiFe cha que semaine dans la tribune libre du Soir Elle ne perd rien. reUe char mante fée. attendre LE SUD de la semaine prochaine.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 1