i Petites Nouvelles Chez ASCAL Maître-Tailleur 23, Rue au Beurre, YPRE/ Qualité - Coupe Rapidité LE SUD, dimanche 13 juin 1937. AELBEKE GHELUWE HALLUIN (MENIN). LOCRE YPRES). WEVELGHEM YPRES BRUGES SAINT-ANDRE (BRUGES) DRANOUTRE. COURTRAI MENIN WARNETON KEMMEL (YPRES) L'AFFICHAGE DES PRIX DANS L'INDUSTRIE HOTELIERE QUAND LES SIRENES MEURENT... OSTENDE TRIBUNAL DE COMMERCE II Une collision a eu lieu sur la chaus sée de Courtrai vers Aelbeke, entre le motocycliste Oscar Devos de Mous- cron et l'auto-camionette de M. Cyrille Packoo de Bruges. t L'accident s'est produit un croise ment, et le motocycliste qui fut vio lemment projeté terre, a été grave ment blessé et transporté dans une cli nique. Deux accidents ont eu lieu vers la même heure, 23 h. le long de la route Menin-Ypres. Par suite d'un dérapage l'auto-camion de M. André Vanden- abeele, commerçant d'Ypres, s'est ren versée. Le conducteur Gabriel Lepou- tre s'est blessé la tête. Au même moment l'auto de M. Victor Deleu de Poperinghe, qui suivait le camion l'a tamponné. Les occupants de l'auto n'encoururent aucune blessure. Une collision a eu lieu la semaine dernière entre le train électrique et un camion de brasserie. Le camion trans portant une charge de 3.000 kilos tam ponna violemment le tram, lequel était bondé d'ouvriers frontaliers. Le camion fut fort endommagé. Les ouvriers qui se trouvaient dans le tram en furent quittes pour la peur. Un accident mortel s'est produit sur la route de Locre dimanche dernier. M. et Mme Maurice Noppe de Westou- tre roulaient en motocyclette, et furent renversés par une auto. Tous deux eu rent une fracture du crâne et des bles- I sures graves. Madame Noppe a suc- Icombé l'hôpital Notre-Dame d'Y- Ipres, où les deux victimes avaient été (transportées. Une collision a eu lieu entre un auto- |car transportant des voyageurs d'Os- 1 tende, et le tram électrique Menin- ICourtrai. Les deux véhicules furent fort (endommagés, mais il n'y eut heureuse- rnent aucun blessé. Ai» coin de la Grand'PIace et de la |Tue au Beurre, s'est produit une colli- hion entre l'auto de M. Lampersoone |<fe Tourcoing, et l'auto portant le No P21701. M. Lampersoone qui transpor- Ihit sa femme et ses enfants, eut son ■auto endommagé. Mais il n'y eut pas |de blessé. Le cycliste R. Decloedt demeurant, Ue de l'hôpital Oostcamp, a fait une «jute de la Rampe d'Oostcamp. Il est •recédé peu de temps après. Léon Persyn, âgé de 45 ans, demeu- nt au hameau De Keyser s'est adu dans son grenier. Sa femme ^vait abandonné depuis huit jours, •est sa fillette qui l'a trouvé, pendu. Parquet fait une enquête. Léon Dewilde, âgé de vingt ans et Pomicilié Neuve-Eglise, était allé na- P1 avec des camarades. Un moment P°iné il enleva sa ceinture de sauva- ®e. mais coula aussitôt sans que ses arades puissent le sauver. Un drame s est déroulé Dessel- ghem. Au cours d'une violente discus sion entre les deux frères Roger et Noël Debels, l'un d'eux Noël tira un coup de revolver, presqu'à bout portant sur son frère. La victime, dont l'état était grave, fut transportée la clinique du Sacré-Coeur. Noël Debels a été écroué la prison de Courtrai. Dimanche matin, vers 10 h., le cy cliste Mr. Henri Chersey d'Ypres a été renversé par le tandem conduit par M. André Verbeke et Gaston Verhaeghe, de Courtrai. Mr. Henri Chersey qui avait 1 avant-bras et la clavicule frac turés, a été transporté son domicile Ypres. Une auto, conduite par un habitant de Deerlyk, B. C., s'est jetée sur la terrasse d'un café la Grand'PIace. Les consommateurs furent pris de pa nique. Deux femmes furent renversées. Mme Georges Hoste fut blessée. Le conducteur de l'auto était ivre. Procès verbal lui a été dressé. Le cycliste Jules Verfaillie de Cuerne a été happé par l'auto de Mr. Albert Vanbohez de Courtrai. Le cycliste fut blessé la tête et transporté l'hô pital. Un grave accident est survenu mardi soir la rue de Courtrai. Les deux en fants de Mr. Louis Reynaerts, âgés de 5 et 6 ans jouaient dans la rue, et la traversèrent imprudemment au mo ment où arrivait une auto pilotée par Mr. Maurice Duyssens .marchand de lin Gulleghem. Les deux enfants fu rent renversés et dangereusement bles sés. Tous deux ont été transportés l'hôpital. Une enquête est ouverte. Un grave accident est survenu au croisement des rues de Comines et Ar- mentières. Le motocycliste Ernest Del- baere, âgé de 25 ans et employé de banque, s'est jeté sur une auto en sta tionnement, en voulant éviter une auto qui venait en sens inverse. Le moto cycliste fut projeté violemment sur les pavés et a été relevé avec les deux jambes cassées. Il a été transporté d'ur gence dans une clinique. Un pénible accident est survenu Kemmel mardi matin. Mr. Tapin était occupé charger son auto-camion. A un moment donné il fit une marche ar rière juste au moment où son épouse se trouvait son insu derrière le ca mion. Elle fut prise entre le mur et le camion. Elle dut être transportée d'ur gence l'hôpital Notre-Dame dYpres, car son état inspirait de vives inquié tudes. A l'occasion de la braderie Emile Griffon, qui tient un café rue de la Gare, avait beaucoup de clients ser vir. Se hâtant, il fit une chute malheu reuse et se fractura l'épaule. Il fut transporté l'hôpital. Paris, 8 juin. Le Journal Offi ciel publie mardi matin le texte de la loi relative l'affichage et 1 homo logation des prix des hôtels, pensions de famille et maisons meublées ainsi qu'à la détermination des hôtels de tourisme. (Suite.) Et ce gros négociant me hurle, pres que furieux Je refuse de livrer. Je refuse, vous me ntendez Je préfère f... mon stock au grenier et attendre... Qu'il fasse des jeunes ou soit mangé des moustiques Non, que la dévaluation arrive. Pendant ce temps, le petit détaillant dans sa boutique ou au marché s'escri me expliquer au client-roi le pourquoi de cette hausse subite, qui monte fol lement. Et le client, plus roi que jamais, n'y croit pas toujours, ou s'en va, écœu ré. Il nous faudra qu'on nous aug mente, ploclame cette femme ahurie. Mais alors, c'est de nouveau retom ber dans le cercle vicieux. Si la main- d'œuvre augmente encore, les prix de vente seront plus élevés et ainsi de suite. Tout le drame est là. Quand s arrê tera donc cette hausse terrible et qui surtout l'en empêchera Que va faire le gouvernement devant ce grave pro blème. Il importe pourtant d'agir vite. C'est une question de vie ou de mort Dour l'industrie textile de Roubaix- Tourcoing. La dactylo est là, devant moi, l'air parfaitement déçue. Elle serait jolie si ses lèvres carminées la Crawford souriaient. Mais non, Mademoiselle ne sourit pas. Je lui en demande la rai son Si vous croyez que j'ai le cœur sourire aujourd'hui. Le Boss par don, le Patron, n'est pas prendre avec des pincettes.Et comme ça depuis des semaines. Mon Dieu, quelle vie Pauvre petite dactylo, combien je vous plains, mais combien est plus plaindre votre Boss Quelques minutes plus tard et je suis en face de M.Tle magnat rencon tré ce matin. Conversation confidentielle tout d a- bord, mon interlocuteur et moi, profon dément calés dans d'excellents clubs. Et comme je l'interroge sur la situation actuelle Mais enfin, il y a un mois, les usines tournaient tout casser, vous produisiez outrance, et aujourd hui, stop, plus rien. J'avoue ne pas com prendre. Vous comprendrez plus tard. Des demandes, nous en avons encore par dessus la tête. Mais que voulez- vous. Il arrive bien souvent qu un tissu nous revient plus cher fabriquer que son prix de vente au détail, il y a un mois. Or. vous n'ignorez-pas que du fabricant au détaillant il peut y avoir parfois une différence de plus de 80 p. c. Concluez et vous jugerez vous même pourquoi nous ne voulons plus tourner. La crise n'est pas nouvelle. II faut attendre, je ne vois que cela faire. Et ceux qui ne peuvent plus at tendre Oh ceux-là. Mon interlocuteur ferme les et je devine embarrassé derrière 1 écran indécis et bleuté qui l'enveloppe. ...parfois, ils essaient de réagir. Parfois ils ont le courage, oui, Mon sieur, de grossir l'immense famille des chômeurs, ou alors, ils n'ont plus la force de supporter la défaite. Le choc pour eux est trop violent. Ils sont las, dégoûtés jamais des affaires, devien- nent neurasthéniques et un beau jour, c est le drame... On peut lire, dans la gazette locale, que M. X., s'est tué au volant de sa voiture, là-bas, Nice ou un dernier sursaut du faste passé l'a conduit. A moins qu'on ne le trouve, un beau matin, dans sa baignoire avec deux balles dans la peau C'est effrayant C'est toujours Elle, la Crise... Bientôt, nous jouerons tous le tout pour le tout. Si nous ne réussissons, ce sera la faillite d'une ville, d'une industrie, ce sera la mort de Roubaix-Tourcoing. Mais alors Alors, mais nous reviendrons au temps des artisans. Finies les grandes affaires. L'artisan deviendra roi, jus qu'au jour où les trusts se reformeront. Tant mieux pour ceux qui auront ré sisté. La crise sera finie. Et le cycle re commencera. Jacques Dejardin-Cœurjoie. World copyright 1937 by J. Dejardin-Cœurjoie. (Suite) En suite d'un effondrement du pla fond la Salle des audiences de la rue des Sœurs Blanches. l'Administration communale de la Ville d'Ostende a donné l'hospitalité aux débats devant la juridiction de ce tribunal. A cet effet, elle a mis la disposition de Monsieur le Président, la somptueuse salle du Conseil 1 Hôtel de Ville. Malheureu sement, la Constitution nationale n'est pas respectée. Elle prévoit que les ser- nvnts prêtés en justice doivent se con former la formule constitutionnelle Je jure devant Dieu et les hommes, etc. Ostende est sans doute la seule ville en Belgique où les débats devant le Tribunal de Commerce se font dans une salle dont le Crucifix est absent, c'est, je pense, le comble de l'arrogance en vers l'ordre, de l'audace dans l'insou mission la Charte Nationale de ceux- là mêmes qui doivent sous la toque et la toge imposer l'obéissance la Con stitution et aux lois du Peuple Belge. C est au nom de la Justice que nous en appelons qui de droit pour faire cesser cet abus d'un appareil judiciaire où il manque T~ '--'a de Vérité et de Tnstice. le crucifix devant nous rap peler que Dieu seul préside aux dispo sitions morales des hommes. Se passer du Cruficix dans une salle où l'on a la prétention de vouloir rendre la Jus tice, c est immoral et counable envers toute l'humanité. Nous avons signalé la chose maintes reprises des person nes oui nous ont tourné le dos en haus sant les épaules. Signalé tout particulièrement M. le Ministre de la Justice

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 11