Voyages LOURDES lE SUD, dimanche 13 juin 1937. 13> par Marcel PATERNOSTRE- mÊm NiÉÉMtf en autocar PULLMAN, maxi mum de confort par fouteuils clubs individuels Progamme gratuit sur demande G. VERLEYE, Chaussée de Courtrai Tél. 353 I g^ln. unster MOORSLEDE. WEVELGHEM. tenez la propagande de la ligue Mar time Belge 83, Rue Croix de Fer Bruxelles. Le port de Zeebrugge. C'est alors que commencèrent les dis- -ussions. Il avait été stipulé dans les inventions primitives, que la Compa re devait subvenir l'entretien de ensemble des installations maritimes, ^ous avons vu qu'avant la guerre, le joni de l'exploitation du port de Bru- jes, était absorbé complètement par les larges d'entretien de la rade, et que e ce fait, l'essor de la Compagnie était impromis, car il fallait des ressources supplémentaires pour compléter l'équi- jement des installations. quent, dans les mouilles réputées de peu d'importance. En 1924, la profondeur sous la ma rée basse, Zeebrugge est de 6 m. au pied du môle et de 5 m. dans le chenal d'accès du canal maritime. Si la profon deur du chenal d'accès suffit au trafic de 1 époque, celle de 6 m. au pied de môle, est notoirement insuffisante, et Monsieur Lhoest, s'appuyant sur les di res de Monsieur Mertens, de réclamer une profondeur de 8 10 m. sous ma rée basse au pied du môle, et 9 10 m. yV "'il'' l/, v I H 'I 4 --4 Paquebots devant la gare maritime. La Compagnie fit remarquer que dans ts autres ports, les dragages étaient ef- rctués par l'Etat, Nieuport, Osten- t. Blankenberghe, dans l'Escaut. Elle it valoir les avantages indirects que Etat retirait de l'exploitation des ports n général, augmentation des recettes iscales, des recettes postales et des re- ettes des chemins de fer. Ces avanta- es existaient pour Zeebrugge comme our les autres ports par conséquent, serait naturel que la charge des dra- ages de Zeebrugge fût assumée par Etat. Le Gouvernement se rendit partielle- t ces considérations et résolut en 921, d'intervenir dans le coût des dra- ges, par des avances annuelles de •500.000 francs. La solution n'était pas définitive il lait mettre au point une convention serait soumise aux Chambres et qui vait être approuvée par elle. Les années passaient, malgré les pro- ndeurs le trafic au môle était inexis- t. Il faut répéter que le môle, long- ps, resta dans un état misérable abandon. Pour l'exploiter d'une fa- ou d'une autre, on a été jusqu'à pro- "r d'y construire des villas. C'est au at, qu'on a rappelé il y quelques an- ces propos absurdes. En 1924, situation est celle-ci il faut draguer 1-000 m3 annuellement pour mainte- 1 accessibilité du port. Au début, •000 m3 seraient suffisants. Les cil 1er s techniques du Gouvernement "onisent le remplacement du maté- nouveau capable de draguer 500.000 Par mois, c'est-à-dire 6.000.000 m3 an. 9n a dit en maintes occasions et on répété que l'ensablement du port ne 't pas intensifié si des profondeurs Scandes étaient créées. Leur entre- ne serait pas plus coûteux il sem- Su'il faille revenir présent, sur "ctitude de ces jugements. Monsieur cns préconisait les dragages le 9 du môle il disait cette époque onsieur Lhoest, déjà cité que si 'aissait se produire des ensablements n9 des parties non utilisées du mô- arriverait fatalement ce résultat orable que les sables et les vases Pourraient finalement plus s'y dé- et qu'ils se réuniraient par consé sous marée basse .dans la passe du Zand. Pour arriver maintenir ces profon deurs, il rappelait l'opinion de Monsieur Bâtes, l'entrepreneur américain, bien connu. Nous allons redire, ici, les pro pos émis par cette personnalité compé tente. M. Linden W. Bâtes fut d'avis que le mouvement ininterrompu de sable et de dépôts argileux dans la passe na vigable et les chenaux d'accès, était dû au courant littoral qui constituait ainsi le principal facteur d'envasement. On ne pourrait y remédier qu'en uti lisant du matériel spécialement adapté aux nécessités locales. Monsieur Bâtes dessina une drague idéale dont la construction fut éva luée par la Société Cockerill 6.364.000 francs, sous réserve de certaines appro priations. Cette drague qui serait pourvue la fois d'appareils succion, de citer nes pour l'entassement des dépôts, d'ap pareils de refoulement terre terre 200 m. du lieu de déchargement en mer, d'appareils pour aspirer le sable recou vrant les fonds d'argile, enfin d'appa reils pour tranche dans l'argile, cette drague, disons-nous, serait une des plus puissantes de la mer du Nord et une des mieux conçues, capable d'effectuer n'importe quel genre de travail de dra gage, dans les conditions parfaites d'économie et de célérité. Ce modèle de drague n'était pas in édit il avait fait ses preuves et Mon sieur Bâtes en avait vérifié personnelle ment la puissance d'extraction. Il garan tissait que la puissance d'extraction de la drague préconisée était supérieure celle des engins qui entretiennent l'ac cès de Liverpool, communément consi dérés comme étant les plus puissants. Pareille drague, mise en action Zeebrugge serait même de détruire la vitesse de 19 kilomètres l'heure, tous les dépôts de sable et d'argile, en les rejetant 400 m. d'un côté et de l'autre établissant ainsi peu près in stantanément un chenal maritime. Un technicien belge appelé donner son avis sur le rapport Bâtes, écrivit la conclusion qu il n était pas nécessaire d'avoir pour Zeebrugge un matériel aus si important que celui préconisé, qu'un matériel moindre suffisait mais il ajou tait que si la drague pouvait être affec tée d'autres travaux que ceux de Zee brugge ,il serait utile d'adopter le mo dèle proposé. Le rapport de Monsieur Bâtes fut re connu comme nous l'avons dit capable de résoudre la question du dragage, en engageant une somme de six millions, susceptible d'être amortie rapidement, du fait d'un rendement exceptionnel. On ne l'a pas fait. On devait adopter une autre solution plus onéreuse et dont maints techniciens pressentaient l'effet douteux. Il s'agit de la fermeture de la claire-voix qui coûta la somme de dix millions. On connaît les conséquences de ce travail qui fut décidé en 1928. Les partisans de la fermeture de la claire-voie prétendaient obtenir une di minution des envasements .Ils voulaient aussi assurer une plus grande sécurité d'accès au môle. On rappellera ici qu'il suffit d'un coup d'audace remarqua ble asurément pour interdire pendant un certain temps le trafic entre le môle et la côte. lis avaient encore un argument de fait important. Les courants auraient creusé de profondes excavations la ba se de chaque pieu de la claire-voie. Pour consolider la structure de l'ouvra ge ,on avait jeté de gros moellons qui garnissaient ainsi tout le fond en cet endroit. Il était impossible dit-on de re construire la jetée claire-voie au mê me endroit. On aurait pu la reconstruire du côté de l'emplacement primitif. Le travail de fermeture commencé le 1 décembre 1928 fut terminé provisoi rement le 1 juin 1930 et définitivement le 12 mars 1931. Pendant ce temps, les dragages étaient effectués de façon insuffisante. Chaque année l'Etat avançait deux mil lions cinq cents mille francs. Aucune convention définitive n'avait été fixée. On vivait dans l'incertitude et l'appré hension de l'avenir. Le 3 juillet 1928, le conseil des minis tres présidé par Monsieur Jaspar, dé cida que l'Etat supporterait désormais toute la charge des dragages. Une convention sera signée par les représentants du Gouvernement et de la Compagnie, le 20 septembre 1928. Quelles ne furent pas de nouveau, les vicissitudes de ces pourparlers. A qua tre reprises l'administration des Travaux Publics modifia le projet adopté par ses délégués et ceux de la Compagnie. Qua tre fois, on dût rouvrir les négociations pour avoir un accord définitif. Le Gou vernement, par son attiude passive se fit bénévolement l'interprète de cette sourde opposition. Enfin la convention fut confirmée par la loi du 2 avril 1929. Par cette loi, le service des Ponts et Chaussées prenait sa charge, l'exploitation du port ex térieur .L'Etat supportait les frais de dragage de la rade ,du chenal d'accès au canal maritime et de la passe du Zand .ainsi que les frais d'entretien profondeur du bassin d'échouage, le bo ni d'exploitation du port extérieur se rait partagé par moitié entre l'Etat et la Compagnie. L'exploitation du maté riel de quai restait confiée aux soins de la Compagnie. Le chenal serait mainte nant la profondeur de 6.50 m. la profondeur de la passe d'accès, des mouilles le long du môle et de la rade était laissé la seule appréciation de l'Etat étant entendu qu'une profon deur minima de 6 m. serait maintenue dans la passe du Zand. La Compagnie renonce dans cette convention au rem placement de la drague I.M.B. III dis parue au cours des hostilités. (A suivre.) - 'h -- A-t -• j. - y - M ,:j f fV -\V- .-.,y Paquebots la station de soutage I La fabrique de lin appartenant M. Leenknecht, chaussée de Roulers a pris feu. Les dégâts sont évalués 200.000 frs. Une collision a eu lieu au croisement de Moorseele et rue Neuve, entre deux autos. L'un d'elles conduite par le bou cher Bouckaert a par suite du choc été jetée sur une façade. Bouckaert fût blea- sé. L'auto et la façade furent endom magées.

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