j Les Nouvelles LE SUD LE SUD, dimanche 13 juin 1337. LA LIMITATION DU NOMBRE DES CABARETS Mlle Baers, sénatrice, vient de dé poser un projet de loi suivant Durant la période du 1 juin 1937 au 31 mai 1938, ces deux dates étant in cluses, nul ne sera admis s'établir en qualité soit de nouveau débitant de boissons fermentées consommer sur place, soit de nouveau débitant de bois sons spiritueuses par quantité de six litres ou moins. Cette disposition ne sera pas appli cable ceux qui auront un bail anté rieur au 1 juin 1937, pour un débit de boisson et aux possesseurs d'immeubles en voie ,1e 26 mai 1937, de devenir des débits de boissons. NOS IMPORTATIONS DE CHAUSSURES Belgique France Allemagne Tchécoslovaquie 27.000 LA BETTERAVE AU PRINTEMPS 1937 Le Groupement de la Tannerie Bel- go-Luxembourgeoise a décidé récem ment de donner toute son adhésion aux démarches que la Chambre Syndicale des Fabricants de Chaussures de Belgi que a effectuées auprès des parlemen taires et des ministères compétents pour obtenir une certaine protection du mar ché intérieur. On ignore trop souvent, dit ce grou pement dans un communiqué, combien certaines industries importantes de no tre pays ont souffrir du déséquilibre créé par le maintien d'un certain libre- échange appliqué consciencieusement par la Belgique, alors que tant de pays étrangers, jadis gros importateurs de cuir et de chaussures belges, ont fermé leus frontières par les moyens les plus divers. Les fabricants de chaussures et de pantoufles de notre pays ne demandent que le retour une politique de libre- échange effectif c.à-d. qu'en compen sation des importations, ils puissent trouver un champ relativement libre pour leurs exportations quoi de plus juste et de plus raisonnable que cette politique de réciprocité La situation qui leur est faite mérite d'être retenue. En 1929 leurs exporta tions s'élevaient 227 millions de francs. En 1936. après des chutes suc cessives ,ce montant se réduit 1 3 mil lions. Si cette grave modification n'était cpie le résultat d'une restriction mon diale des besoins, elle pourrait, la rigueur, se justifier. Cependant ce n'est pas de cette fa çon que la crise fait sentir ses effets dans l'industrie des chaussures et pan toufles belges. En réunissant, pour en faciliter la lecture, les importations totales de tou tes espèces de chaussures et pantoufles, le Groupement de la Tannerie Belgo- Luxembourgeoise a établi le tableau suivant Quantités importées en 1936 par par .000 Total habitants 2.081.963 263 paires 1.301.433 29 paires 408.777 7 paires paires GRANDES JOURNEES MUTUALISTES CHRETIENNES On constate que la Belgique, elle seule, a importé plus de chaussures que la France. l'Allemagne et la Tchécoslo- quie réunies. Alors que l'annee I 936 avait été ex- traordinairement précoce, l'année 1937, est normalement tardive. La cause prin cipale est a rechercher dans l'humidité continue et excessive de l'hiver, laquelle s'est traduite la Station météorolo gique de l'Institut Belge pour l'Amélio ration de la Betterave Tirlemont, pour la période novembre 1936 avril 1937. par une chute de pluie totale de 432 mm. d'eau, contre respectivement 332 mm., 4 1 8 mm. et 1 92 mm. pour les pé riodes antérieures correspondantes 1935/1936, 1934/1935 et 1933/1934. C'est assez dire que les réserves d'eau du sol sont importantes. Si outre cette abondance d'eau dans le sol, la Bette rave jouit d'une température élevée les conditions de végétation seront op timum. Comparée l'avoine et au lin, c'est pour la Betterave que le retard de vé gétation est cependant le plus faible. Les semailles en ont été effectuées une date moyenne en retard de 3 se maines par rapport l'époque moyen ne normale des dernières années, celle- ci étant devenu plus précoce par ailleurs par rapport aux dates d'ensemencement en usage il y a cinq ans. Ce retard ne pourra être compensé que par une période de végétation ex trêmement favorable ou, éventuel lement, un arrachage tardif. Ce n'est pas une raison pour forcer la fumure azotée, dont l'excès appliqué surtout en couverture, risque de ne pro duire l'automne que des racines pau vres en sucre. L'exagération de la fu mure azotée ne constitue qu'un palliatif des circonstances défavorables de vé gétation. Les planteurs ont leur disposition un moyen bien plus certain d'augmen ter la production de leurs emblavures de betteraves c'est d'assurer une den sité suffisante de plantation. Des essais effectués par l'Institut Betteravier de puis 1932, aussi bien en Hesbaye qu'en Flandres et dans le Hainaut, ont dé montré que l'accroissement du nombre de plantes permet d'élever d'une part le rendement en poids de racines et de feuilles de 5 10 d'autre part la richesse saccharine ,de 0-5 1 De toute manière ,1e nombre des plants l'ha. devrait comporter, au minimum, 75.000 plants l'époque de l'arracha ge ce qui correspond en tenant compte d'une perte de 10 de plants 34 Betteraves au décamètre de ligne au '•'"mariaou aux écartements 40 X 30 cm. Cela sera le mieux assuré soit par l'utilisation du rayonneur ou du dis- cobineur ou de la distanceuse, soit par la distribution de primes aux tâche rons, au démariage, suivant le nombre de plants. Au surplus ,1a végétation de la Bet terave sera favorisée en accélérant les travaux de binage, de mise en place et de démariage. ffAJTES "OS ANsJovrqrç DAN.' SUD, tant dans le domaine de la lib^, té de la presse, que de l'aviation 0o de la politique générale. Déposons au pied du Lion de IVa. terloo cette fleur que nous venons Je cueillir avec plaisir, et laissons la plUnic au rédacteur du Pays Réel, qui fut f( seul dans la presse quotidienne don. ner un compte rendu de ce débat cor,, tradictoire. Sous le patronage de l'Alliance Na tionale des Mutualités Chrétiennes. la Fédération des Mutualités Chrétiennes du Bassin de Charleroi organise Gil- ly (Charleroi) les samedi 31 juillet et dimanche 1er août ,deux grandes jour nées mutualistes chrétiennes dont voici le programme succinct. Le samedi 31 juillet JOURNEE D'ETUDE PROVINCIALE. Avant-midi Matinée d'étude. Après-midi Tournée au Pays Noir La Sambre ses sites ses industries ses champs de bataille ses curiosités son folklore. Le soir Ducasse Wallonne. Le dimanche 1 août JOURNEE NATIONALE. Messe en plein air .avec assistance pontificale Cortège Assemblée générale .honorée de la présence de Son Excellence Monseigneur Rasneur, évêque de Tournai. Concert sous la direction du compo siteur Wansaert. orohestre de 200 mu siciens. Tous les mutuellistes chrétiens du pays sont cordialement invités assis ter ces intéressantes journées. Tous renseignements utiles chez les délégués mutuellistes locaux. LES ECRIVAINS ETRANGERS DE LANGUE FRANÇAISE SONT REÇUS AU QUAI D'ORSAY Paris, 8 juin. Mardi après-midi a eu lieu, au quai d'Orsay, une réception en l'honneur des membres de l'Associa tion internationale des écrivains de lan gue française qui tient actuellement son premier congrès Paris. Les membres de l'association ont été reçus par MM. Delbos et Vienot, qui ils ont été présentés par M. Robert de Traz. Parmi les membres les plus éminents de ce congrès citons comme délégués belges, MM. Carton de Wiart, Davi- gnon, Mockel, Dumont-Wilden, Vil- motte, Daye, Gevers, comme délé gués suisses MM. Maurice Muret, Che- nevière, Baud, Bovry, Ziegler, Roger comme délégués canadiens, MM. Ar thur Beauchesne et Pierre Dupuis comme délégué roumain Mlle Hélène Vacaresco comme délégué luxem bourgeois, M. Mathias Trech. WATFRI no FUT-IL UN BIEN OU UN MAL Nous avons donné notre p>vs. dans le numéro précédent sur le Pèlerinage de Waterloo Un débat contradictoire a eu lieu la Brasserie Flamande sur ce sujet. Qu'il nous soit permis de souli gner cette occasion, que LE SUD ne s'intéresse pas exclusivent aux questions de clocher, mais que les lecteurs trou vent dans nos colonnes des articles d'or dre général qui traduisent en toute indé pendance des points de vue repis en suite par la presse quotidienne. Ce fut le cas dans plus d'une camva^ne du Tel était le thème du débat contra, dictoire qui avait été institué mardi soir la Brasserie Flamande, par les comij tés de la section bruxelloise de la Fj. dération des Volontaires de guerre et de l'Avant-Garde wallonne. La controverse n'avait guère paj sionné l'opinion et il n'y avait pas tro;l cents personnes dans la salle, la très grosse majorité étant constituée ,par de adhérents de l'Avant-Garde wallonne Quelques personnalités cependaj s'étaient déplacées et, notamment, vicomte Terlinden, les lieutenants-?; néraux De Kempeneer, le chevalier Se] lier de Moranville, les colonels chevaliei de Sellier de Moranville, Gilly, Li( brecht, Thomas et Lens, MM. Dan bresse, professeur l'Université c Louvain, Esser, président de l'AvjJ Garde wallonne, Merget, directeur delj Revue Nationale Hassens, prés dent de la Fraternelle du 4-24e de Li gne etc. M. Albéric de Fraipont, président di la Fédération des Volontaires de re, préside et, selon le protocole cou clu, donne immédiatement la parole M. L'Hoist. L'orateur se borne faire l'historiqu— des événements qui précédèrent et sciH virent immédiatement Waterloo, airaj que du rôle capital joué par les Belgq dans la défaite des aigles impériales a cours de la bataille elle-même. Expo sé aride, mais dont l'aridité même co& stitue tout l'intérêt, parce qu'il sera de près les événements dans leur duo nologie implacable, parce qu'il bourré de dates, parce qu'il est étay de documents officiels parce qu'eafi il ne laisse rien dans l'ombre. La conclusion découle de cette ré trospective historique Waterloo fi^o pour la Belgiaue un bien parce qui permit aux Belges de prendre consdeft ce d'eux-mêmes de leur valeur, de le<£ entité et préparer ainsi 1830. M. Marchai, vice-président de G.W. s'abstint soigneusement de re contrer l'exposé du premier orateai| mais s'égara dans des considératio linguistiques et sentimentales qui n valent rien de commun avec l'objet i débat. Nous vivons, en pleine inc hérence confessa-t-il, et des m étouffés confirmèrent la juste opini»1 que l'orateur avait... de son interve tion. M. de Fraipont, en réplique, mon que le prétendu ostracisme dont se pl gnent certains Wallons est la con quence de la loi du nombre mise honneur par les immortels pnncif de 89 et que le pèlerinage de Wate loo était une erreur historique et P1 chologique. De l'accord des deux parties, L'Hoist conclut en préconisant le de la centralisation introduite Par Français et le Tetour aux bases du •- gime qui était nôtre la fin du X» siècle le régionalisme. Que chaC- conclut-il, délibère dans sa ProV!?j comme il lui plaît. Cela, c'est être ge. :d oe Grande Réputation Mondiale, (e Musée de Guerre du saillant d'Ypres. Quiconque visitera le MUSÉE DU SAILLANT D'YPRES ira de Pavant et prêchera toujours la Paix entre Nations. Paroles de l'Evêque de Willesden A St. Martin's-in-the-Fields, Trafalgar-Square. Londres. La meilleure collection nui «r^te cnum'étéa 10^7 Toutes les branches des différentes armées y sont représentées! Parmi l'exposition Engins défensifs et offensifs, Equipements, Curiosités d'intérêt technique et historique dont plusieurs de par les faits au elles évoquent, rappellent de notables exploits, des Photographies Officielles de guerre, prises par l'ennemi et les alliés reproduisent les FAITS LES PLL'S IMPORTANTS DE LA GUERRE. Conservateur Monsieur L. N. MURPHY. F.I.L., Décoré de la olus haute Distinction militaire Française, etc.. etc. - vvav-k-** T-/-M ir PC mp r A 4"T T>rc U A t f pp r Conservateur Monsieur L. n. rounrn ir.i.u., uecure uc m i;uw uoutc i/nuiKinni v»vM civ. |)n ancien Combattant donne gratuitem înt expBcabons. OUVERT TOUS LES JOURS. EN FACE DES HALLES. ENTRÉE RUE DU VERGER. Vfî1 ce f'Us Us *in

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