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Nous avons la satisfaction de pouvoir
constater Ostende une activité remar
quable dans le sens d'une préparation
réfléchie de l'organisation socio-écono
mique. Le distingué président de la
Chambre de Commerce a lancé une cir
culaire pour toucher des personnes de
toutes les professions et les inviter
prendre part aux travaux de la Cham
bre. Nous espérons que le monde des
affaires répondra effectivement aux pro
positions de cette circulaire.
L'Association des commerçants d'Os-
tende manifeste également un haut inté
rêt s'occuper de la formation de grou
pes où les homogénéités artisanales et
commerciales doivent se rencontrer et
(préparer les compagnies professionnel-
Iles locales.
Une telle émulation atteste la volonté
I des classes movennes de sortir de l'or-
(nière où la crise d'après guerre les a
poussées. Nous sommes convaincus que
I les unités en formation finiront par trou-
Iver les compétences qui jetteront les
(ponts et résolveront le front unique du
Comité économique Ostendais.
C'est de là que partira la réforme qui
|s'impose pour que l'Etat soit dégagé de
(la dictature des partis, règne du favor
itisme, des abus ,des scandales et de
l'ogre budgétivore.
Nous avons relaté qu'en séance du
Conseil ,1a Ville d Ostende avait décidé
de parquer les automobiles en station
nement pendant la Saison. Nous rece
vons tous les jours des doléances de
commerçants au sujet de l'arrêt d'au
tomobiles devant leurs vitrines, ce qui
empêche la vue des étalages et encom
bre la circulation dans les rues étroites
de la cité.
Les garagistes se plaignent iuste
raison de devoir payer des taxes pour
des garages disponibles, alors que les
autos s'arrêtent devant leurs immeubles.
Un de nos collaborateurs a eu l'oc-
|casion de prendre contact avec M. Jans
du barreau de Bruges, avocat Osten
de. La conversation eut pour objet l'ap
prentissage et l'enseignement dont s'oc
cupent divers groupements et représen
tants de l'Artisanat. Voir élaguer des
(programmes tout ce qui surcharge la
(scolarité de formation spécialisée, pour
(permettre une plus large part aux exer-
I cices physiques et sportifs appropriés
(la préparation professionnelle serait, dit
(M. Jans, un progrès marquant. Il ex-
(posa la valeur des insignes l'instar de
('avancement dans la préparation des
(Scouts, pour étendre ce stimulant aux
|dforts des élèves, tous les écolages.
(Ce serait autrement précieux que la dis
tribution de prix et diplômes. Ce serait,
|en effet, le brevet porté sur la manche
|P°ur distinguer le lauréat apte se pro-
|ouire de façon immédiatement pratique.
|Lamour propre du galon ou du che-
lVron s'ensuivrait et de là, l'unifor-
|®e scolaire distinguant les étudiants,
1 n y aurait qu'un pas faire, celui qui
®nduit la formation scolaire disci-
p'inée pour préparer de bons cadres éco
nomiques.
Nous souhaitons que la conversation
M. Jans avec notre collaborateur
IPmsse se refaire en public sous la forme
|-une conférence. Il y a dans les vues
tendues du jeune avocat Ostendais, des
">nts qui devraient être vulgarisés.
Nous profitons de la relation de cette
lire vue pour faire connaître que M.
Pans s'est offert pour prendre le départ
consultations juridiques spécialisées
°ur des groupements professionnels. Il
fait intentionné de le faire pour la
/Poration des poissonniers et pê-
eurs. Nous signalons cette offre aux
pressés de la Corporation du monde
'a pêche en formant nos voeux pour
l!!enir de ce groupement assisté d'un
jr^ei! spécialiste pour toutes les ques-
tts de la pêcherie maritime.
Rue des Soeurs Blanches, une dispute
entre les époux Verstraete-Rabetant, au
cours de laquelle Madame a frappé
Monsieur, entraîna la mort du mari
Cette affairé fait un certain bruit Os
tende. C'est Mr .le docteur Pâris qui
prodigua ses soins la victime. Il fut
appelé par l'épouse et fit transporter
Monsieur Verstraete Bruges où il
il expira le 1 juin. L'autopsie laissa voir
que la mort était due une fracture
la base du crâne ,et chose curieuse,
l'endroit de la fracture on ne relevait
aucune trace d'ecchymose. Mme. Ver
straete qui avoua avoir frappé son mari
a été mise sous mandat d'arrêt.
Les voisins qui eurent la langue dé
liée après les faits, comme souvent en
pareil cas, ont parlé de bruit de dispute
perçu au cours de la nuit tragique.
Mme Verstraete a pris pour défen
seur M. Degroote du barreau d'Ostende
L'instruction suit son cours.
En portant attention aux toilettes éta
lées chez les couturiers Ostende, on
remarque une reprise des jolies modes
d'antan aux villes d'eaux.
Les tissus fins aux coloris imprimés
où l'art et les tons se marient avec l'élé
gance des coupes et des façons promet
tent de refaire de nos plages des par
terres animés de fleurs vivantes que sont
les représentantes du sexe élégant. Ce
sera autrement agréable la vue que
les déshabillés des dernières années et
qui coûtèrent au nom de la cure de
soleil, les désagréments de brûlures, du
manque de respect et des maladies con
séquentes plus d'une jeune bai
gneuse un peu trop nature dans
ses ébats de primitive. La cure de so
leil est plus favorable sous la direction
médicale dans des endroits aménagés
pour la faire. Le bain de soleil au tra
vers d'une toilette appropriée offre plus
de garantie de succès et il a l'avantage
de conserver la femme le renom de ce
charme qui la distingue par les atours
qui la rendent jolie... toujours.
Compléments la toilette, ce sont ces
bijoux merveilleux qui paraissent aux
devantures de nos joailliers. Nous y
avons vu l'occasion du concours
d'étalages, des miniatures artistique^
aux feux éclatants et des prix très
raisonnables.
Soit dit en passant, que les costumes
pour hommes ont aussi retrouvé le ca
chet et la distinction et ceci l'honneur
de nos commerçants et tailleurs.
Voir suite page 8 col. 2 et page 11 col. 4
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