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l£ SUD, dimanche 25 joilleé-1937.
52 ANS DE SERVICE
«UN CHANTRE
NOTRE-DAME.
M. Camille Vandeputte vient d'être
écoré de la médaille Pro Ecclesia et
ontifice pour ses 70 années de ser-
ce dont 52 années comme chantre
'otre-Dame. Il est né Courtrai le
j janvier 1858 et il demeure actuelle-
ent rue de Buda.
Nous lui présentons nos meilleures
!|icitations.
Près du champ d'aviation est in
stallé un café Le Centenaire Il est
tenu par Mme Nelly Demarcke, âgée
de 24 ans. Etant devenue brusquement
malade, cette jeune femme dut être
transportée d'urgence dans une clini
que. Un médecin de la localité, après
avoir constaté 1 état de la malade, pré
vint la gendarmerie et lui signala les
manœuvres criminelles qu'il avait éta
blies.
Le parquet de Courtrai ordonna
lautopsre du cadavre et l'enquête ou
verte sur cette larpentable affaire vient
damener l'arrestation de Michel Des
planques, âgé de 25 ans et demeurant
au café Les Hirondelles non loin
du café Le Centenaire
Après avoir été traduit devant M. le
Juge d'Instruction de Courtrai et subi
un long interrogatoire. Desplanques a
été placé sous mandat d'arrêt et incar
céré la prison de Courtrai. Ces der
niers jours, une nouvelle arrestation a
été ooérée. Celle de Marie Dhuyvetter
<1 Aelbehe.
LE CENTENAIRE AU COUVENT
DES SŒURS DE SAINT-VINCENT
DE PAUL.
Lundi dernier, le Couvent des Sœurs
de Saint-Vincent de Paul a fêté son
centenaire. Mbt. Lamiroy avait honoré
lu cérémonie de sa présence. Mgr. La-
tniroy a procédé la bénédiction des
nouveaux bâtiments scolaires de Saint-
Joseph.
Numéros gagnants
220 1863 1164 206 1147 10 217 658
634 1616 2291 1763 2183 1012 39
?54 394 1486 1 159 2013 1641 1647
245 1621 1875 575 1728 1286 2284
2301 1691 1399 1533 498 1086 877
2082 233 1835 1921 2017 766 1270
'264 1733 498 1105 2379 563 66
2030 5 2 8 1 79 3 1 2 8 3 1 8 7 4 5 91 15 70
596 1707 1526 832 1773 555 2143
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DISTRIBUTION DES PRIX
ux élèves des écoles communales aura
lieu ce dimanche 25 juillet en la salle
des fêtes de la rue de Menin.
Ce dimanche 25 juillet 16 h. la
section locale «La Femme Prévoyante»
célébrera sa fête annuelle de Sainté-
Anne.
Au programme déjeuner, concours
de jeu de boules et réception des en
fants des écoles gardiennes et des filles
des écoles communales auxquels seront
Ternis des prix.
UNE MORT SUSPECTE.
La semaine dernière, au moment d'ex
pédier notre chronique hebdomadaire
de la grève du bâtiment, le bruit nous
parvenait d'une reprise probable du tra
vail pour le lundi suivant. Hélas, il n'en
fut rien. Lundi et les jours suivants
sont passés sans apporter le moindre
changement.
Les piquets de grévistes ont conti
nué circuler en ville... Nous voilà
jeudi Toujours rien... où plutôt, si
encore une rumeur... la fin de la grè
ve serait pour lundi prochain. Nous
n'osons guère y croire. Pourtant on
nous affirme que les Centrales dont dé
pendent les syndicats chrétien et socia
liste préconisent la reprise du travail
et vont même jusqu'à menacer de cou
per les vivres si le conflit dure davan
tage. Attendons les événements. Nous
disions dans notre dernier billet qu'il
n'était pas impossible de voir les diri
geants syndicaux des deux Flandres
faire preuve de plus de sagesse et de
réalisme que leurs congénères de Mous
cron.
Espérons que nous aurons prévu
juste, et que tout sera tenté jusqu'à la
réussite, pour éviter un conflit stupide
et ruineux dans l'industrie du bâtiment
de nos deux provinces et mettre un
terme, par la même occasion au lamen
table différend local.
CONSEQUENCES DE LA GREVE.
Nous avons déjà dit quels dommages
subissaient par suite de la grève du bâ
timent, non seulement les ouvriers et
les entrepreneurs de cette industrie,
mais aussi tout le commerce mouscron-
nois. Nous en donnerons une nouvelle
preuve.
Au moment où la grève a éclaté, plu
sieurs industriels, français pour la plu
part, s'apprêtaient faire construire
Mouscron. Ces usines nouvelles allaient,
dans une certaine mesure permettre aux
ouvriers locaux refoulés de France, de
trouver chez eux le travail qu'ils ont
dû quitter de l'autre côté de la fron
tière.
Combien de travailleurs mouscronnois
ces usines allaient-elles remettre l'ou
vrage
A cause de la grève du bâtiment, il
n'en sera rien. Car les industriels en
question, au nombre d'une demi-douzai
ne, ont aujourd'hui abandonné le pro
jet de s'installer Mouscron ils ont
revendu les terrains qu'ils avaient ac
quis sur place et sont partis élire do
micile quelque dix kilomètres plus loin.
Il faudra se rappeler au moment op
portun que cet attentat l'essor indus
triel, commercial et social de Mouscron
a été l'œuvre de quelques politiciens
rétrogrades, au service d'autres politi
ciens-affairistes.
G. VAN HOUTTE.
TRISTE 21 JUILLET
Les notabilités de Mouscron peuvent
être fières La manière dont notre vil
le célèbre la fête nationale est digne
d'être citée comme un modèle parfait de
veulerie et de mesquinerie. Les auto
rités communales devraient tout mettre
en œuvre pour faire du 21 juillet une
radieuse journée de joie et de fierté.
Mais les mufles, même chevaliers de la
Légion d'Honneur, qui font malheureu
sement la pluie et le beau temps l'Hô
tel de ville, sont bien incapables de
prendre pareil souci. Mercredi dernier,
notre ville aurait dû rayonner d'allé
gresse. Réjouissances et festivités n'au
raient pas dû désemparer du matin au
soir. Depuis le début de Juillet, chaque
année, Mouscron est en liesse l'occa
sion de ses fêtes communales. Il serait
si facile de prolonger cette liesse jus
qu'à la Fête Nationale pour faire de
ce jour, le point d'orgue et l'apothéose
des traditionnelles festivités locales. Au
lieu de cela, nous voyons nos maîtres
marxistes s'ingénier faire le vide au
tour du 21 Juillet: la participation of
ficielle aux cérémonies commémoratives
est réduite sa plus simple expression.
On ne doit qu'à l'initiative privée les
rudiments de célébration que nous avons
vécus hier. On se demande vraiment
qui songerait la Fête Nationale si les
élèves des écoles libres n'étaient pas là
pour faire défiler par nos rues leur long
et réconfortant cortège de drapelets tri
colores.
En face d'une telle carence de notre
administration communale, nous ne l'ac
cuserons pas seulement de manquer
d'éducation, de dignité et de fierté, mais
nous dirons sans détours qu'elle se li
vre crapuleusement au sabotage con
scient et organisé de notre Fête Natio
nale.
Et nous songeons au maïeur de Mous
cron, plastronnant, il y a quelque mois
(Voir suite page 10).
LICENCE ADLER
Van der Bauwhede Fes
