j tes Nouvelles
Voulez-vous connaître R E X
Lisez alors... ce
L'ALLEMAGNE A CHANGÉ
D'ASPECT.
(Suite)
Les ouvriers d'ailleurs ne s'encom
brent pas, comme chez nous, de pa
quets de tartines enveloppées dans du
papier infect, ni de bidons. Un service
de distribution leur apporte la nourri
ture ils peuvent s'acheter un pain et
du saucisson pour 15 pfennigs Le midi,
ceux qui habitent trop loin, et je vous
assure que beaucoup en profitent, man
gent la salle manger commune, un
repas copieux préparé dans une cuisine
magnifique, marchant l'électricité. Le
menu se compose de soupe, d'un plat
de résistance viande légumes
pommes de terre discrétion pour
40 pfennigs. Le prix d'un tel dîner n'est
pas toujours uniforme il varie de 45
55 pfennigs. II est excellent l'usine
Opel, la direction nous a invités par
tager le repas des ouvriers parmi nous,
il y avait des Excellences qui fai
saient honneur au repas. Il y a une cu
rieuse constatation faire pendant le
dîner les ouvriers ne boivent pas. Le
service médical le leur a conseillé. Ils
suivent allègrment le conseil, quoiqu'on
ne leur en fasse pas une obligation.
Mais c'est le soir, la sortie des ate
liers qu'on regarde stupéfait. Vous ne
voyez dIus ces théories interminables de
travailleurs poussiéreux et sâles, la
figure noire et dure, aux mains cras
seuses. Les ouvriers sortent dignes, pro
pres. avant de quitter l'usine, ils ont
passé sous la douche c'est obligatoire.
La rue les reprend mais ils sont l'égal
des autres et il faut qu'on le voie.
De temps en temps, l'ouvrier revient
l'usine le soir ou une après-midi de
fête ce sera pour assister un con
cert, une représentation d'une troupe
de théâtre, voire même d'une troupe
d'Opéra composée de tous premiers
chanteurs ou alors il répondra l'ap
pel des chefs de l'organisation du tra
vail allemand invitant la masse ouvriè
re une manifestation d'ordre social.
J'ai assisté une de ces réunions qui
se passe dans une salle de spectacle
qui contient 3.100 soit 100 hommes de
plus que le nombre du personnel em
ployé dans cette usine.
L'usine s'intéresse au sort de ses ou
vriers accidentés. J'ai visité les usines
Stock et Cie dans la banlieue de Ber
lin, laquelle s'est affiliée l'organisa
tion du front de travail allemand en
1933 et qui passe actuellement pour
une usine modèle.
Jusau'en 1933, le virus communiste
y avait opéré les pires ravages. Elle
occupait un millier d'ouvriers elle se
trouvait au seuil de la banqueroute. Elle
eut sa part du revirement national so
cialiste. En 1933. elle réussit paver
une grande partie de ses dettes avant
l'automne 1934, elle combla tout le dé
ficit. De 1934 1937. elle pai/a sa
part aux œuvres sociales et y versa
une somme de deux millions 800.000
marks. Pendant ce temps, elle fit re
bâtir tous ses anciens bâtiments d'usi
ne. elle vient d'acheter un terrain de
30.000 m2 pour le convertir en plaine
de sports elle a aménagé un bâtiment
l'usaqe de ses vieux ouvriers qui n'ont
plus de famille et des ouvriers mutilés
d'un membre et oui ne peuvent plus
travailler. Des bains spéciaux sont amé
nagés pour ceux qui n'ont plus de iam-
bes des lavabos spéciaux actionnés par
les pieds sont la disposition des ou
vriers invalides qui n'ont plus l'usage
Le coût des travaux sera évalué (0,
faitairement suivant un établi.
Le subside maxinn irr.,
li'37, s élèvera 30 c/^
des travaux.
aueté
du
des bras. On tâche encore de les em
ployer dans l'un ou l'autre service so
cial l'intérieur. La sécurité des ou
vriers n'a pas été oubliée. En dehors
des assurances contre maladies et in
firmités, fonctionnant régulièrement et
sans aucune exception, les usines mo
dèles ont construit un abri contre les
attaques d'avion, comportant plusieurs
salles. L'une d'elles est complètement
étache et protégée contre les gaz toxi
ques. Toutes les salles sont pourvues
de W.C. et de cabinets de toilette.
La Badische Anilin Werke. grosse
entreprise capitaliste s'est intéressée
un même degré au sort et la santé
de ses ouvriers. Toutes les constructions
ouvrières dans un rayon de 10 km. ont
été démolies en raison de la nocivité des
émanations chimiques. L'usine a con
struit une immense cité ouvrière dans
un beau cadre de verdure tout près de la
ville de Francfort. Et quant au loge
ment de l'ouvrier, le régime nazi a bien
fait les choses.
A suivre) F. Verleye.
SUBSIDES ET CREDITS
POUR L'AMELIORATION
DES ETABLES.
Le Ministère de l'Agriculture vient
d'édicter un règlement pour l'octroi des
subsides et crédits en vue de l'amélio
ration des étables. Voici les dispositions
de ce règlement
Des subsides peuvent être alloués
pour l'amélioration des étables et de
leurs dépendances, aux personnes qui
en feront la demande et s'engageront
exécuter les travaux d'amélioration
suivant les indications qui seront don
nées cette fin de la manière indiquée
ci-dessous
Les demandes de subsides doivent
être adressées l'Agronome Principal
de la province ou l'Agronome de
l'Etat de la région.
Ces demandes feront l'objet d'une
enquête. Les enquêtes seront faites par
un jury chargé de visiter les étables
inscrites et qui sera, pour chaque cir
conscription agronomique, désigné par
le Ministre et composé comme suit
1 L'Agronome de l'Etat circon-
scriptionnaire
2 Un fonctionnaire du Service de
l'élevage ou du Service Vétérinaire de
l'Etat
3> Un meTnb'» proposé par la
Chambre provinciale d'Agriculture sur
une liste triple, respectivement par cir
conscription.
Un fonctionnaire de l'Administra
tion Centrale de l'Agriculture pourra
être désigné peur suipre les opérations
des Jurvs.
Les étables inscrites seront visitées
deux fois.
al Une première fois pour donner
aux intéressés toutes indications ut'les.
Ces indications seront consignées dans
un carnet un double au carbone sera
laissé l'intéressé. L'Agronome fera
éventuellement parvenir l'intéressé
les croquis ou plans nécessaires
Cette première visite sera fa-'te dans
les trente jours qui suivront la récep
tion de la demande. Le Jury consigne
au formulaire A., signé par l'intéressé,
son avis au sujet de la recevabilité de
la demande et transfriet ce document
en triple exemplaire au Département,
par l'intermédiaire de b Agronome
Principal.
b) Une seconde fois pour réception,
en principe dans les 30 jours de la date
laquelle l'intéressé aura fait savoir
l'Agronome de l'Etat que les travaux
sont terminés.
Au cours de la seconde visite, le
Jury appréciera, en pourcentage de
points, les améliorations réalisées sui
vrait ses directives, en se basant sur
l'échelle de points ci-après
I aménagement rationnel des lo
caux et organisation du travail sal
les de préparation des aliments, cou
loirs d'alimentation, distribution d'eau,
modes d'attache, etc15 points
...2) aménagement hygiénique
a) mangeoires, plafond, pavement,
bâti, rigoles, coupe-air, citerne purin,
fumière. etc35 points
b) aération et éclairage, etc. 35 pts.
3) propreté des locaux, des ani
maux, du matériel et des abords de
l'étable 15 points
100 points
Le subside forfaitaire total, établi
suivant les indications données plus
loin, sera réduit dans les proportions
ci-après, suivant la cote obtenue.
Cotes Réduction
90 poins et plus 0
80 89 points, 5
70 79 points, 10
60 69 points, 15
50 59 points, 20
Au-dessous de 50 points, le subside
sera refusé, en principe. Le Jury pour
ra toutefois, dans des cas spécipux et
dignes d'intérêt, faire une proposition
motivée de subside partiel.
Le subside sera établi suivant le coût
des travaux.
Pat
Pour
°ût des
ce maximum sera, éven
tuellement, réduit les années ultérieure;
Le subside total ne dépassera
3.000 francs par exploitation.
Indépendamment des subsides, les pet
sonnes qui désirent apporter de rétL
les améliorations leurs étables, p0llr.
rbnt, aux conditions qui seront fixées
obtenir, par l'intermédiaire de l'instl
tut de Crédit agricole, dont la création
est décidée, les capitaux nécessaire»
pour effectuer ces améliorations
taux très réduit ou même sans
térêt, dans la limite des disponibilitj
et pour autant que les travaux effet-
tués répondent aux directives donnéei
par les Jurys des visites d'étables.
Toute demande de crédit sera dres
sée au double sur formulaire spécial B
et envoyée au Département par l'inter
médiaire de l'Agronome Principal B
l'Etat.
Les subsides et les crédits seront ré
servés aux travaux intéressant les ex
ploitations dont le revenu çadasl
n'excède pas 15.000 francs. Toutefoii
les charges hypothécaires ou autres]
grevant le bien et dûment établie, j
ront déduites.
L attention des intéressés est attiré
sur l'importance des subsides accord:
cette année en vue des travaux dont
s'agit. Cette importance de l'interven
tion du gouvernement est motivée avait
tout par le désir de voir entreprends
sur une grande échelle, le plus tôt poJ
sible. l'amélioration des étables 11 i
prévoir que le mouvement ainsi dd
clenché, ne tardera pas s'étendre. 1
prochain et au cours des exercices i
vants. Le nombre des demandes an
nera alors, vraisemblablement, le Go»
vernement diminuer la proporti»
des subsides, pour limiter la dépense to
taie aux disponibilités budgétaires. La
agriculteurs ont donc tout intérêt
pas remettre plus tard l'introduc i
des demandes pour le comme?.:e~
des travaux et profiter de l'ocra?
qui leur est offerte maintenant.
NOS BROCHURES
DE DOCTRINE.
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