l'Etat et la Santé étiié aux chiens muets Monument du Roi Albert. A la Reine Astrid. En Allemagne. Vandendriessche. Nouvelle Adresse La Dentiste 7, rue de Sîuers, Ypres ^NNEE NO 33. Hebdomadaire 50 cent, le mauéro. DIMANCHE 15 AOUT 1937. iour qu'une nation soit, il faut qu'une darité nationale existe et qu'elle se itallise dans la volonté du pouvoir. ABONNEMENT 1 AN 20 FRANCS Dirootfce»-Ailiiifi ifiartiw t Ch. van RENYNGHE. 19. rue Longue de Thoorout, YPRES. Compte-chèques 1003.43. Nos aînés liquident le passé pendant que nous construisons 1 avenir. lettre collective des quarante-huit eêques et évêques encore en vie Espagne, nous parait un document sif. auquel les politiciens de toutes pries n'ont rien répondre, est un ensemble de faits précis et ilus émouvante page d'histoire que puisse lire. La Revue Catho- des Idées et des Faits du veri- tdi 6 août en a donné le texte inté- l.Nos lecteurs trouveront en page 2 nombreux extraits de ce document. U5 extraits sont dédiés aux hommes ont pour mission d'éclairer les mas- politiciens ou journalistes, mais qui une horreur indicible de la vérité, ctlle-ci peut devenir nuisible aux in- its de leur parti ou de leur groupe. [e peuple doit rester dans l'ignorance tout ce qui pourrait avoir une con- luence électorale fâcheuse. Ou mieux, dirigeants déforment les événements, ntent avec frénésie, afin de tromper peuple et le tenir sous leur tutelle, te qui est le plus admirable, c'est ils le font au nom de la démocratie, la souveraineté du peuple et du pro- is social par l'émancipation des mas- le premier devoir de l'homme c'est vérité. Et c'est avant tout le premier voir de la presse. Hélas nous som- sloin de compte. Mais les lecteurs du Sud» devront reconnaître qu'ils n'ont mais trouvé dans nos colonnes de ces déjormations qui tiennent lieu chez f de nos confrères d'* information le début nous avons souligné la bar- vie des troupes gouvernementales 'e bon droit des rebelles Timide- itnt. trop timidement une partie de la sse catholique a pris position. Mais '•on se souvienne d'un message de oèl. qu'on relise maintenant cet écrit 'ru en décembre dernier, et priant les ligues de rester dans l'expectative. On disait dans ce message que des bons catholiques se trouvaient des deux côtés, et qu'en tant que catholiques nous ne pouvions prendre position Les signataires de ce manifeste ne doivent pas être très fiers l'heure ac tuelle d avoir suivi les médiocres poli ticiens et les bêlants démagogues de la démocratie chrétienne. C'est pourquoi nous dédions ces li gnes aux chiens muets Car selon les quarante-huit cardinaux-archevêques et évêques d'Espagne, ceux qui se taisent, abandonnent les intérêts de N.S. J.-C. et méritent l'appellation ter rible de chiens muets que le Pro phète lance ceux qui ont le devoir de parler et qui se taisent devant l'in justice I C'est envoyé I Une dernière remarque. I L'importance de cette lettre collective saute aux yeux. C'est un document dé cisif. lisons-nous partout. Comment se fait-il que ce document paraisse dans toute la presse les 6 et 7 août, quand il date du 1er JUILLET. Comment la presse d'information a-t-elle pu ignorer ce document pendant plus d'un mois, lorsqu'elle est informée avec une rapi dité extraordinaire des moindres démê lés de Rome avec Berlin Comment la nresse catholique n'est-elle pas mieux informée Pourquoi ce retard d'un mois, et quelles sont les raisons de ce silence prolongé Faut-il les chercher Lon dres C. v. R. Comme nous l'avions annoncé la se maine dernière nos lecteurs nous don nons une reproduction du projet exé cuté par l'artiste réputé M. Bija. et qui figurerait sur le monument dédié la mémoire de la Reine Astrid Ypres. L'admirable sobriété de la ligne, le respect et la vénération qui se déga gent de cette conception stylisée, don nent ce projet le grand mérite de ré pondre parfaitement au sentiment que nous éprouvons en songeant celle qui fut une Reine adorée et une Mère exemplaire. Le soin qu'EUe apportait ses devoirs de mère, ne détournait pas la Reine Astrid de sa mission éle vée de protectrice des humbles et des déshérités. Et l'œuvre du sculpteur Bi ja pourrait fort bien symboliser le geste sublime de la Souveraine qui. en pleine crise, lança un appel auquel la Nation entière a répondu. Nous soumettons nos lecteurs cette belle composition, et nous souhaitons que la Ville d'Ypres fasse un choix prompt et judicieux, d'accord avec le Comité du Monument. La page 13 de ce numéro du SUD est consacrée entièrement la remar quable étude de notre collaborateur F. Verheye. Vous y trouverez des ren seignements d'un énorme intérêt sur le relèvement social et intellectuel de la masse ouvrière allemande. Comme nous l'avions annoncé, di manche dernier a eu lieu Nieuport la pose de la première pierre du monu ment au Roi Albert. Nous félicitons vi vement l'administration communale de Nieuport d'avoir obtenu que ce monu ment soit érigé en sa ville, et non sur les remparts d'Ypres, comme nous l'eus sions obtenu, si nous avions rencontré de la part de tous les dirigeants yprois l'appui nécessaire. CONSULTATIONS TOUS LES JOURS Chaque année la Ligue Nationale du Souvenir organise Nieuport un pèle rinage auquel toutes les sociétés d'an ciens combattants participent. Cette an née la manifestation avait une particu lière ampleur, le Roi ayant délégué le Général Biebuyck pour poser la pre mière pierre du monument commémo- ratif. C'est l'architecte De Ridder qui a conçu le monument, en s'inspirant d'un poème de M. Gauchez. Nous avons signalé que les anciens combattants avaient prélevé tout le long du front de la terre argileuse et que des briques allaient être incorporées dans le monument, portant le nom des points stratégiques importants du front. Le Général Biebuyck signa une ving taine de ces briques, non passées au four. Voici le plan du monument l'entrée de Nieuport. Le Ministère de la Santé Publique tau se défendre de vouloir étatiser la •tdecine, il serait fort difficile de son- tvoir la création du Ministère des Médecins en prétendant que la méde- ht ne l'intéresse pas. Or. s'il est une Cession qui doit avoir son organisa it! professionnelle bien indépendante. qui doit n'avoir dans ses rapports !"k la collectivité que des relations en .hors de toute influence étatiste, c'est «en celle des médecins. Quand on considère, d'après les re- [toches formulés actuellement par le J'uistre de la Santé Publique, l'état ™ysiologique de notre population, qu'il r' permis de faire remarquer que le grand responsable jusqu'ici, c'est Ltat lui-même. Avant de prétendre j^ndre sous sa coupe l'être humain au Ver, qu'il slçn occupe plutôt là. où des maintenant il peut intervenir l'école et l'armée. Il n'est pas nécessaire qu'un minis tère de la Santé Publique soit créé pour que le Ministère de l'Instruction Pu blique et le Ministère de la Défense Nationale remplissent leur devoir, moins que l'on estime indispensable de créer de nouvelles places et de caser des amis. Est-ce qu'à l'école, l'Etat, qui impose les programmes, a rempli sa mission La réponse est catégorique ment, non. A-t-il formé de parfaits pro- Voir suite page 11) USEZ Page 12 LA SUITE DES INTERVIEWS DANS LES CLUBS DE BOOTBALL. AU BIZET A BECELAERE A GHELU WE

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