*^C) 'tmm La Via Bruxelloise Palais d'été DE VIVRE le sud, dimanche 15 août 1937. jj premiers mois, on en assassina lins 22.000 II n'y a presque pas I filage où l'on n'ait éliminé les élé- ,,nts de dro'te les plus en vue, sans .jcalions, sans preuves, la plupart du Lps sans jugement. beaucoup on a amputé les mem- |res ou on les a mutilés affreusement „t de les tuer on leur a crevé les coupé la langue, on les a éven tas brûlés ou enterrés vifs, tués ups de hache. La cruauté la plus Lnde s'est exercée contre les minis- les de Dieu. Par respect et par cha- |té nous ne voulons point détailler da- Intage-- On n'a pas respecté la pudeur de la Rime, pas même de celles qui par LuX étaient consacrées Dieu. On a Llané les tombes et les cimétières. ans le fameux monastère roman de lipoll on a violé les sépultures entre lires celle de Wilfred le Velu, con- Lérant de la Catalogne, et celle de vêque Morgadès, le restaurateur du llèbre couvent. A Vich on a profané tombe du Grand Balmès et nous fcons qu'on a joué au football avec [crâne du grand évêque Torras y Ba- s. A Madrid et dans le vieux cime- ■ere de Huesca on a ouvert des cen- lines de tombes pour dépouiller les Ldavres de l'or de leur dents ou de |urs bijoux. La révolution viola les principes les ius élémentaires du Droit des Gens, lu'on se rappelle les prisons de Bil- lo, où furent assassinés par la foule lune façon inhumaine des centaines prisonniers, les représailles commi- ls sur les otages gardés vue dans L bateaux et des prisons, sans autre tison qu'un insuccès militaire les as- kssinats en masse de malheureux pri- knniers. ligotas et arrosés d'une pluie |e balles par les mitrailleuses le bom- «rdement de villes ouvertes, sans ob- fcctifs militaires. Aucune autre guerre, aucun autre fléau, n'ont accumulé tant de ruines en Espagne. La révolution fut barbare Elle dé duisit l'oeuvre civilisatrice de plus-eurs lècles. Elle détruisit des milliers d'oeu- lies d'art .dont beaucoup avaient une léputation universelle. Elle pilla ou in- lendia les archives, rendant impossi ble la recherche historique ou la preu- je instrumentale des faits d'ordre ju- lidique et social. Des centaines de ta- pleaux ont été poignardés, des sculp- ures mutilées, des merveilles architec- urales détruites jamais. Nous pou- Ions dire que le capital d'art, surtout Jhns le domaine religieux, accumulé Par de longs siècles, a été stupidement lavage en quelques semaines dans les logions dominées par les communistes. 1 dynamite exerça son action destruc trice jusqu'à l'arc de Bara Taragone, Nvre romainô qui avait vu 20 siè- j'es. Les fameuses collections d'art de la cathédrale de Tolède, du palais de Mria, du musée du Prado ont été stu pidement pillées. De nombreuses bi bliothèques ont disparu. Aucune guér ie .aucune invasion barbare, aucune pommotion sociale, en aucun siècle, n a Rusé en Espagne des ruines semblables ruines actuelles cela ont con tribué des facteurs dont on n'a disposé aucune autre époque une savante P&anisation, mise au service d un ter- frile dessein d'anéantissement, et les °yens modernes de locomotion et de Instruction mis la portée de toute criminelle. Jamais le christianisme n'a subi pareil assaut. I P J I ar dessus tout, la révolution fut l^'^cctienne Nous ne croyons pas dans l'Histoire du christianisme, |C[ o w 1 - ■i] 1 espaça de quelques semaines, Iconta,t 61 pare explosion de ha:ne Psi r'° Jrisus-Christ, et sa Sainte R~- 0lî' rpvêtant toutes les formes de P See. de volonté et de passion. Telle fut la persécution sacrilège qu'a souf fert l'Eglise en Espagne, que le délé gué des Espagnols rouges envoyé au Congrès des sans-Dieu Moscou, a pu dire l'Espagne a dépassé de loin l'œuvre des Soviets, vu que l'Eglise en Espagne a été complètement anéan tie Nous comptons les martyrs par mil liers leur témoignage est un gage d'es pérance pour notre pauvre patrie on ne trouverait dans le martyrologe ro main presque aucune forme de mar tyre qui n'ait été employée par les com munistes, sans excepter la crucifixion et, en revanche, il y a de nouvelles for mes de tourments qu'ont rendues pos sibles les substances et les machines modernes. La haine de Jésus-Christ et de la Vierge a atteint .un paroxysme, et les centaines de crucifix poignardés, les images de la Vierge bestialement profanées, les pasquinades de Bilbao où l'on blasphème de façon sacrilège la Mère de Dieu, l'infâme littérature des tranchées rouges où l'on ridiculise les divins mystères, la profanation réitérée des Saintes Espèces laissent deviner la haine infernale incarnée dans nos mal heureux communistes. J'avais juré de me venger de Toi disait un d'en tre eux Notre Seigneur enfermé dans le tabernacle et saisissant son revol ver, il tira sur Lui, disant Rends- toi aux rouges, rends-toi au marxis-' me (Voir la suite en page 16) Les meilleures soirées Bruxelles, se passent indiscutablement au 3, Rue de l'Evêque, 3 Téléphone 12.80.74 Spectacle de choix et varié Dimanches et fêtes Matinées. Places partir de 3 francs. Photo Tobte est un privilège des gens, vraiment bien portants, qui ignorent les dépressions# la migraine. 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Les deux constructions asiatiques sont remarquablement reconstituées, jusque dans les moindres détails, y compris jar dins et annexes. Un de nos amis, pour satisfaire la curiosité de touristes de passage, les accompagna dans leur visite ces mo numents. Seul, il n'eut jamais songé faire la visite détaillée de ceux-ci. Si, l'intérieur du pavillon et de la tour sont intéressants par l'ensemble du mobilier, des vases, et des ustensiles di vers qui les garnissent, notre ami a été fort désappointéé du manque de ren seignements mis la disposition des visiteurs. C'est peine si deux ou trois pièces ont eu le privilège d'être étique tées. 11 y a là, nous semble-t-il, une lacune combler le plus vite possible. Pourquoi ne pas indiquer pour chaque objet, meuble ou ustensile, sa prove nance, les matériaux qui ont été uti lisés pour sa construction ou sa fabri cation, et tous autres détails suscepti bles d'intéresser les visiteurs Il en est de même des monuments proprement dits. Quelques pancartes judicieusement disposées ne pourraient-elles renseigner les touristes sur l'origine de ces chefs- d'œuvre, la manière dont ils furent transportés et reconstruits, qui fut le promoteur de cette réalisation, l'année de l'inauguration, etc. Nous savons bien que l'on ne doit pas exiger beaucoup d'initiatives des Administrateurs. Ici, ce manque de courtoisie vis-à-vis du public, qui paie un droit d'entrée pour visiter ces sou venirs du règne Léopoldien, a quelque chose de choquant. Point n'est besoin de faire de grands frais de publicité pour favoriser le tou risme en Belgique, si parallèlement, cha que administration dans son propre do maine, ne fait l'effort indispensable pour donner au touriste les marques tangi bles d'une cordiale hospitalité. EBERHARDO 't SERCLAES. Peu de gens se rappellent que cet homme né le 24 octobre 1336 est un des grands citoyens de Bruxelles, dont il fut élu, successivement, cinq fois, échevin. Il entra dans l'histoire, le jour où il délivra la ville de l'emprise des étran gers, grâce un stratagème. Hélas, ceux-ci ne lui pardonnèrent pas cette victoire et quelque temps après, au mois de mars 1388, il mourait, lâchement assassiné. C'est en souvenir de ce martyr du patriotisme qu'on éleva, près de la Grand'place, l'entrée de la rue Char les Buis, un monument. Celui-ci repré sente en trois tableaux en relief, les épisodes de la lutte et sur le soubasse ment, Eberhardo 't Serclaes gît, son chien couché ses pieds. Pieuse coutume ouj superstition po pulaire les visiteurs du monument le touchent de la main quatre endroits la tête du martyr, au bras, au pied et la tête du chien. Nous avons tâché de connaître l'ori gine de cet espèce de pèlerinage, mais personne jusqu'à présent ne nous a donné une exolication plausible. Si un jour, nous sommes en sa possession, nous en ferons part nos lecteurs. TOUJOURS LA QUESTION JUIVE. Nous ne pouvons que conseiller tous ceux qui s'intéressent ce problème qui domine actuellement toute notre acti vité nationale, de suivre attentivement l'enquête menée dans le Pays Réel par MM. Bailly et De Berghe. Ils apprendront par le détail les mil le et une roueries employées par les sémites pour accaparer toute la riches se nationale et pour s'emparer de tous les leviers de commande dans le do maine économique et social. Les révélations sur le scandale Bar- mat-Franck démontrent suffisance, que toute cette escroquerie est l'oeu vre de Juifs étrangers. C'est le domaine de la haute finance. L'enquête de MM. Bailly et Deberghe prouve, avec la mê me précision, que le pillage Juif s'étend tous les autres domaines commerciaux. Il devient chaque jour plus évident, pour tout esprit objectif, que le premier secours que le gouvernement doit ac corder aux classes moyennes, c'est de procéder de toute urgence une régle mentation sévère de la main-d'œuvre étrangère en Belgique et de l'activité commerciale de toute cette bande de pillards. Insistons de toute urgence P. L. T. LES REDUCTIONS pour les ANCIENS COMBATTANTS AUX CHEMINS DE FER. Nous recevons ce communiqué Les services de la Défense Nationale chargés de l'établissement des cartes de réduction en chemins de fer pour les différentes catégories d'anciens combattants ont commencé l'envoi des premières cartes. Plusieurs centaines de ces documents ont été expédiés ce jour. Comme la plus grande diligence est mise en œuvre pour assurer le plus rapidement possible le fonctionnement normal de ce service, il est présu mer qu'après une courte période de mise en train, le nombre des cartes qui pourront être expédiées, journelle ment, dépassera le millier. Il est expressément recommandé aux anciens combattants de se conformer scrupuleusement aux instructions don nées le 21 juillet par la voie de la presse. A savoir I que les demandes individuelles doivent être adressées directement aux commandants de province 2) qu'il ne s'indique pas de faire appel des services centralisateurs or ganisés par des associations d'anciens combattants. Cette façon de procéder ne peut que contrarier ou retarder les travaux d'établissement des cartes et l'examen préliminaire des droits. II est remarquer que le fait de permettre aux porteurs de la carte du feu de se servir de ce document en lieu et place des cartes donnant droit la réduction de 75 p. c. sur les che mins de fer aura pour effet d'accélérer la distribution des titres définitifs de réduction aux autres catégories de bé néficiaires. Enfin, seuls les anciens combattant» de nationalité belge bénéficient des me sures de faveur prises par le gouverne ment les militaires ou ex-militaire» étrangers ;porfeurs d'une des distinc tions honorifioiies énumérées au Mo niteur du 30 juillet 1937 (Croix de l'Yser ou autre) ne se voient ouvrir aucun droit réduction sur les che mins de fer belges les compagnie» ou les vicinaux du fait de la distinc tion belge cui leur a été décernée soit pendant .soit après la guerre.

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 3