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SCIERIE MÉCANIQUE
LE SUD, dimanche 15 août 1937.
CHRONIQUE/ DE LA REGION
TU1NDAG ADIEU
Nous voilà plus vieux d'un an, et
un Tuindag ajouter tant d'autres.
Le concours de trottinettes connut la
grande foule des ...générations mon
tantes. Mais les parents qui avaient ac
compagné leurs gosses paraissaient
prendre autant de plaisir que les aînés
aux nombreuses compétitions.
De même que tous grands et petits,
en foule, assistèrent la fête en plein
air de la Place Vande Peereboom. Ce
fut une parfaite réussite. Acrobates,
clown, jongleurs .équilibristes récoltè
rent tour tour des applaudissements
nourris, et ce fut vraiment une fête po
pulaire.
Le cortège aux lumières du diman
che soir ne mérite pas autant d'éloges,
et nous croyons que la ville d'Ypres ga
gnerait le supprimer de son program
me. Ce fut piètre, médiocre et sans
aucune tenue. Il n'est pas indispen
sable d'attirer les regards de la foule
sur une bande de soulards en leur met
tant des lumignons entTe les mains.
Que l'on réserve d'av'res fins l'ar
gent ainsi inutilement gaspillé.
Dernier acte des fêtes communales
grand concours de pêche ce dimanche
15 août au Maioorgracht.
ADJUDICATION PUBLIQUE
Le samedi 28 août f I h .30 l'hô
te! de ville adjudication peur les tra
vaux d'empieirement des trottoirs de
la chaussée de Zonnebeke et de la
chaussée de \i-nin. Cah'er de charge
au secrétariat communal.
POTEAUX INDICATEURS.
De nouveaux poteaux indicateurs
viennent d'être placés Ypres et leur
utilité était incontestables. Surtout au
coin de la Grande Place devant le Bef
froi.
Combien de fois l'agent poste fixe
ne devait-il pas fournir des renseigne
ments aux automobilistes étrangers. Ce
lui provoquait un embouteillage et em
pêchait l'agent de canaliser la circula
tion.
Mais ces poteaux sont indicateurs
leur manière, en ce qu'ils reflètent le
Parfait crétinisme administratif de ceux
Pui ont indiqué les inscriptions qui y
fièrent.
L'n homme éminent nous disait un
tour que seule l'incurable médiocrité
ues flamingants pouvait nuire l'épa-
"ouissement ardemment souhaité d'une
Vraie culture flamande. Les poteaux
Placés au pied du Beffroi donnent rai-
80,1 cet esprit clairvoyant.
Imaginez-vous cette inouïe stupidité
"a mettre sur un poteau placé là avant
lout l'usage des automobilistes fran
çais RYSEL-KEMMEL- Jusqu'ici
""us en avions vu de fortes, mais les
,çcords sont battus
Et ce qui est le plus beau dans l'af-
aim. c'est que même au point de vue
administratif l'erreur est flagrante. Le
Principe qui a été admis est celui de
territorialité, et non du service ren-
re Par l'inscrintion. Ce principe était
fois d'application logique. Les po-
PUx indicateurs de la province de
I 'ndi"uent AACHEN et non AIX-
t)v'£HApELLE. Alors pourquoi
Hvc r'-'-'-t-. /Alors pourquoi ce
t' EL.11 y-® lies types qui sont
'asser i
D'ailleurs contradiction immédiate,
la plaque voisine indique BAILLEUL
et non pas BEI .LE. Il est vrai que le
primaire qui a donné les indications
ignore probablement que Bailleul se
traduit Belle.
Primaire Non, c'est au contraire un
savant En effet les flamands de Fran
ce utilisent Ryssel et non Rysel. Mais
voyez-vous nos petits pions croient pou
voir également imposer aux villes fran
çaises leur orthographe.
Nous demandons, afn d'éviter le ridi
cule, que cette plaque indicatrice, anti
administrative et inepte, disparaisse au
plus tôt.
LES HALLES EN OR
ET EN ARGENT.
Nous lisons sous ce titre dans notre
confrère La Région d'Ypres un ar
ticle bien documenté. Nos lecteurs
prendront connaissance avec plaisir de
cet extrait, qui témoigne de ce que no
tre sympathique confrère dénonce vo
lontiers certaines intrigues, ce dont
nous le félicitons cordialement.
Nous avons signalé nos lecteurs
que la Belgique offrirait aux Souverains
britanniques une réduction en argent
rehaussée d'ornements en or des Halles
et du Beffroi. Et voici, d'après la Ré
gion d'Ypres, l'historique de l'exécu
tion de ce projet.
Un comité fut bientôt constitué et
nous regrettons de devoir dire que sa
composition ne nous parut aussitôt pas
des plus heureuse.
Nous n'en dirons pas davantage. Des
réunions se succédèrent chaque lundi,
dans l'hôtel de l'ancien ministre, M.
Dens. et toujours on ne tombait pas
d'accord sur le choix de la firme qui
serait chargée de l'exécution de ce pré
cieux objet d'art.
Dans l'intervalle, quelques délégués
se rendirent Ypres pour se rendre
compte de visu de la partie reconstruite
des Halles.
A l'hôtel de ville, ils furent reçus par
M. le bourgmestre Van der Ghote qui
ne manqua pas d'exprimer toute sa sa
tisfaction d'apprendre que c'était notre
palais de la draperie qui avait été choisi
comme thème pour ce cadeau vraiment
digne d'un roi.
Le groupe qui s'était adjoint l'artiste
proposé jusqu'alors, se rendit ensuite
chez M. l'ingénieur-architecte Coomans,
qui. avec une complaisance digne des
plus grands éloges, remit une partie de
ses plans, documents plus précieux, sans
conteste, que toutes les photographies
qu'on s'était déjà procurées.
Des semaines s'écoulèrent de nouveau
au cours desquelles il fut question de
l'échelle d'exécution et d'autres détails.
Entretemps, des intrigues se firent iour,
ce qui n'a rien de surprenant vu l'im
portance du prix de l'objet d'art pro
jeté. Il y a des dessous dans toutes
les affaires. Finalement, l'artiste qui,
tout d'abord, semblait devoir réunir tous
les suffrages, raison de son talent una
nimement reconnu, fut écarté. Ce fut
notre vif regret, car. connaissant sa
trop grande modestie, nous nous étions
fait un devoir d'aller plaider sa cause
auprès de deux personnalités influentes
du comité.
L'accord fut signé en faveur d'une
maison dont nous ne dénierons nulle
ment le talent, puisque c'est elle qui
exécuta en vue de l'exposition de Bru
xelles de 1910. une reproduction en
a-nent de la maison du roi. Grand -
P'nrA Bruxelles. En Allemagne on
serait tenu de prouver des origines
arvennes. sinon... drauszen
T --omier fri'ste s'était cependant
ré,-iU argent patriote e" exécutant, pen
dant la guerre, des travaux qui auraient
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