Herseaux
Mouscron
PRETS
J. VAN opsTAL DECCENE
LE SUD, dimanche 29 août 1937.
7
jSjt par la pensée dans les profon
deurs
d'une mine boraine et nous en dé-
vit les curieux aspects. II termina en
jaltant le courage de ceux qui ris
sent quotidiennement leur vie et pas-
jjnt la P'us grande partie de leur exis
te des centaines de mètres sous
(erre.
be soir 8 h., Gérard Des Marez
wéressa un auditoire choisi en lui dé-
-vant les horreurs du régime commu
ne en U.R.S.S. Après avoir retracé
origines et la doctrine du commu
ne, il commenta les différentes pha-
par lesquelles le régime bolchevik
assa avant d'arriver sa forme ac-
elle. il mit ses auditeurs en garde con-
la lutte outrance, économique,
éologique, secrète, oue l'U.k.S.S mè-
contre les nations civilisées. Il in-
jjta sur le danger que présente la pro-
-gande subversive qui essaie de con-
tiérir, après l'Espagne et la France,
otrc propre pays.
L'orateur fut chaudement applaudi
ses auditeurs.
Paul B... (Binche).
UNE BELLE PÊCHE
LE P.O.B. PARTI
QUI FUT PROLETARIEN.
L'émérite pêcheur M. Willy Groen-
ieghe a fait le 19 août une prise ma-
nifique. I! est parvenu fatiguer et
tirer de l'eau une carpe respectable.
-Ile pesait 15 livres C'est un exemple
ne les pêcheurs la ligne de Cour
rai voudront imiter.
Le Dentiste A. BOUCXAERT
jpréf d' Chemins de fer Belges
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Tient ses consultations tous les joun
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Dernièrement, nous eûmes l'occasion
de lire dans un organe socialiste de la
région, ces quelques extraits de Jean
Jaurès Que le Parti Socialiste tienne
bien haut son idée, sa lumière. Qu'il
soit au-dessus de toute compromission
un grand parti de vérité et c'est en lui
que la conscience humaine trouvera son
refuge, comme le travail humain, son
salut
Cela nous fit réfléchir.Nous aurions
pu rire... Non! car cela est profondé
ment vrai. Si le part socialiste avait
voulu, il avait avec lui la masse immense
des travailleurs. Car il y eut un mo
ment, où l'ouvrier se sentit révolté...
Avec raison. Il en avait assez de toutes
ces compromissions dont il sortait tou
jours victime. Il était dégoûté de tra
vailler dans cette amosphère de pour
riture. Et il avait raison... L'ouvrier
était fatigué de s'esquinter dans des
conditions anormales. On le considérait
comme une bête... Ni plus ni moins...
On le payait comme on paie un chien
d'un os...
Le travailleur s'est rebellé... Qui
pourrait lui donner tort?...
Le parti socialiste est venu... Il pro
mit la libération de cet esclavage in
cessant, il fit miroiter l'espoir d'une vie
nouvelle où l'ouvrier serait seigneur et
maître...
L'homme qui peine a été enthousias
mé!... Il a voulu lutter. Il n'a pas en
core vaincu. Cinquante années de lutte
se sont écoulées... La lutte finale n'est
pas encore arrivée...
Elle n'arrivera pas!... Jamais, avec
le P.O.B. Comment voulez-vous que
cela change...
Les seigneurs rouges s'engraissent
aux manettes du Régime.
De ce régime, qui. tel qu'il est. ne
permet pas la classe ouvrière de sor
tir de l'ornière où elle est empêtrée...
Croyez-vous .sincèrement, que ces mes
sieurs qui se disent prolétaires, s'occu
pent encore de la Révolution qui per
mettrait l'ouvrier de vivre un peu
Allons donc Ils sont trop bien instal
lés. Changer le régime actuel Vous
êtes fous... Et la galette! Ce ne sont
quand-même pas les bougres d'ouvriers
qui subviendront aux besoins de ces
prolétaires embourgeoisés.
Se servir du populo, soiit... Quant
le servir, ça
Ah. ouvriers, vous croyez encore au
socialisme
Chacun a ses croyances et ses idées.
Ce n'est pas nous qui vous empê
cherons de penser et de dire ce qu'il
vous plaît. Mais là. au fond, croyez-
vous encore ses promesses Ne sen
tez-vous pas que l'on se joue de vous
La lutte des classes Y croyez-vous
encore Ne sentez-vous pas que c'est
impossible, cette dictature d'une classe
sur une ou plusieurs autres. On vous
a assez leurré... Mieux vaut vous par
ler franc...
Ne serait-il pas préférable, que l'on
s'entende tranquillement, entre gens
loyaux Une collaboration étroite entre
toutes ces classes. Un état nouveau où
la lutte des partis serait bannie. Cette
suppression équivaudrait-elle la dic
tature Pouvons-nous appeler liberté,
cette lutte incessante entre partis politi
ques où l'on parle du bien de l'ouvrier
et dont celui-ci sort continuellement
meurtri... Non, l'ordre ne veut pas
dire dictature... Ah les socialistes et
consorts, l'ont bien compris, eux Leur
lutte contre un fascisme inexistant n'est
qu'une lutte pour sauvegarder leurs pré
bendes...*!
Comprenez-le, ouvrier Foutez,
tous ces politiciens votre pied un en
droit particulièrement sensible. C'est un
geste fort significatif et complètement
pacifique...
Et apportez votre aide une autre
révolution, une vraie celle-là, qui ne se
contentera pas de changer des hommes,
mais des mœurs et le Régime...
Les partis, et particulièrement le parti
socialiste vous a trahi... A quoi bon
compter sur eux... Ce n'est pour en re
cevoir que de nouveaux malheurs et de
nouvelles trahisons...
Fernand CORNE.
Le 6 septembre prochain aura lieu
l'ouverture de la Nouvelle Ecole des
Frères Maristes. Comme nous l'avons
annoncé cette nouvelle école a été con
struite dans le quartier de la gare.
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