Petites Nouvelles Mouscron li II 11 lit I Breacfene. "Au Littoral 12 "LE SUD, dimanche S septembre 193^ 99 i, (suite de U page 9) ont droit ce qu'on s'occupe d'eux. Les œuvres d'instruction et d'éducation pour nos gens de mer méritent d'être soute nues. Elles sont autrement utiles que les obligations de couvrir les risques de gueire de ceux qui iraient au devant du danger entièrement libres de l'affronter. ACCIDENT DU A L'IMPREVOYANCE DE LA VILLE. Irma Michiel, passant rue Archidu chesse tomba en posant le pied dans un regard d égoût non grillé. La victime se cassa le pied de façon si malheureuse qu'elle a du être soignée sur place. CROIX BLEU DU LITTORAL. Cette Société protectrice des animaux qui rend d'appréciables services en em pêchant les actes de cruauté envers les bêtes, s'occupe aussi de la suppression des sujets indésirables. Cette suppres sion se fait dans les conditions huma nitaires de la mort douce ou du place ment des chiens et des chats dont les propriétaires veulent se défaire. Il est recommandé de téléphoner au n° Os- tende 970 plutôt que de s'adresser aux membres qui, eux, doivent téléphoner ce n°. La Croix bleue a son asile pour bêtes, Mariakerke, Av. de Groenen dael. Heures de service de 9 12 et de 14 17, en semaine les dimanches et pours fériés de 9 12 h. ACTE DE BRUTALITE. Un cheval a été maltraité Ostende, Chaussée de Nieuport, le conducteur perdant tout sentiment dans la notion d'être doux avec les bêtes, lui porta un violent coup de poing aux naseaux et un coup de pied dans le ventre. Un témoin s'est plaint auprès du propriétaire. De son côté, la Croix bleue a mis le cheval sous l'observation de son service. Le propriétaire est prévenu des responsa bilités civiles qu'il encourt si le fait se reproduisait. ACTE DE COURAGE. ADINKERKE Un pénible accident a eu lieu l'oc casion d'une excursoin au littoral, orga nisée par la Jeune Garde libérale de Poperinghe. Au retour, en passant au hameau Moeder Lambic Adinkerke, le pe tit Declercq, âgé de 6 ans, accompagne de ses parents, a été happé par une auto et projeté violemment sur les pa vés. Le pauvre enfant était atteint d une fracure du crâne. Oscar Scouvemont est proposé pour une distinction. A plusieurs reprises, il a sauvé des bêtes au péril de sa vie. Nous le félicitons et nous espérons que la proposition dont il fait 1 objet lui vau dra la récompense méritée. CASINO-KURSAAL D'OSTENDE. Programme du 6 au 12 septembre 1937. Chef d'Orchestre M. Aimé Mouqué. Tous les jours A 3 h. Séance d'orgue par M. Léandre Vilain de 3 h.30 4 h. 30 Concert Sym- phonique. de 4 h. 30 6 h. 30 Thé-Dansant. A 9 h. Grand Concert Symphoni- que. Après le Concert, Soirée dan sante. Aux Concerts de l'après-midi, aux Thés et Soirées deux fameux orches tres Willie LEWIS et Paul GOD- WIN. Lundi 6 sept, 9 h. Juliette L'Epinois, soliste des Concerts Lamoureux. Mardi 7 sept, 9 h. Simonne De CHp- pel, pianiste. Mercredi 8 Sept, 9 h. Sophie Massal- ska., soprano. Jeudi 9 sept, 9 h. Ch. Coussart, des Opéras de Lyon et de Marseille. Vendred 10 seipt 9 h. Rhena Dix, du Capitole de Toulouse. Samedi 11 Sept, 9 h. Jacqueline DE KESEL, cantatrice. Dimanche 12 sent, 9 h. Raymond THOME, de l'Opéra de Marseille et du Théâtre Royal de la Monnaie. Le Casino-Kursaal et le palais des thermes sont ouverts toute l'année. BLANKENBERGHE Un canot occupé par Jean de Ganck, de jette Saint Pierre, et ses trois amis a chaviré en plein canal. Tous les oc cupants furent projetés l'eau. Trois d'entre eux réussirent se sauver. Jean de Ganck, âgé de 1 6 ans, ne remonta pas la surface et on ne put repêcher son corps que trois quarts d'heure plus ta'a. ZEEBRUGGF. Un pêcheur, Mau'ice Paepe, âgé de 33 ans, qui depuis quelques jours ma nifestait des signes d'ai'énation men tale, s'est suicidé tragiquement. On l'a trouvé! étendu sans connais sance dans sa cave. 11 se serait asphyxié en se remplissant la bouche et les oreil les de sable. On ne parvint pas le ranimer. La victime était mariée et laisse qua tre tout jeunes enfants. WESTftEPKE Une violente dispute a eu lieu entre cultivateurs, Désiré K.imps et le fils Le dimanche 29 août, un feu d'artifice fut tiré pour clôturer la saison. Selon la tradition, le Comité des fêtes souhaita aux villégiateurs l'Au-Revoir d'usage, comme se disent entre eux tous les ha bitués de la saison passée Breedene dans la plus agréable atmosphère de la villégiature la Côte Belge NOYADE Van Huile. Ce dernier a porté un coup de fourche en plein poitrine K'mpe qui eut le poumon perforé, fviuipe est dans un état grave. Un jeune homme de 23 ans s'est noyé Breedene. Toujours, la baignade aux endroits sans surveillance. Nous avons souvent attiré l'attention sur le danger de se baigner où les sauveteurs sont trop éloignés. Le Service de la Croix Rouge est assuré Breedene sous la direction de Mr le Dr. Blankoff et le courageux Mr. Mélir a déjà souvent risqué sa vie pour défendre celle de baigneurs imprudents. Ceci pour dire qu'à Breedene, tout est prévu pour con seiller aux villégiatuers de ne prendre leur bain qu'où ils sont sous les yeux des sauveteurs. SERVICE DES TRAMWAYS. Les Breedenois et les villégiateurs se plaignent du défaut de communications par tramway entre Breedene sur Mer et la Minque d'Ostende, sans devoir recourir une correspondance aussi il logique que chère. De même, aucune communication n'existe avec le nouveau quartier Saint Antoine où tant de per sonnes auraient voulu faire visite la nouvelle Eqlise. Pourquoi ne pas pla cer Breedene sur Mer le terminus du n° 3 Ou mieux, pourquoi ne pas faire les circuits par croisement des lignes 4 et 3 Breedene Hippodrome Les affaires d Ostende et de Breedene y gagneraient. A qui de droit. WERVICQ L'auto conduite par Léon Dellespault de Warneton, a renversé l'ouvrier Joseph Duprez, au croisement de la rue de Bousbecque et de la chaus sée de Blaton. La victime a été grave ment blessée. YPRES Une auto défonce une barrière de chemin de fer au moment où devait passer un train de voyageurs. Un habitant de Dottignies, M. Germain De- neerstadt, âgé de 33 ans, rue de la Gare, se rendait en auto vers 5 h. 45, vers le centre d'Ypres, venant de War neton. Au même moment devait passer le traini de voyageurs Courtrai-Ypres et la barrière du passage niveau était femée pour livrer passage au convoi. Mais M. Deneestadt n'ayant vu, cause du brouillard, la barrière fermée, sa voiture vint se jeter violemment con tre cette barrièe qui fut défoncée. L'auto était évidemment démantibu lée pare-chocs arrachés, glaces bri sées, etc... Les quatre personnes qui se trou vaient auprès de M. Deneerstadt sont indemnes. Seul le conducteur a été blessé aux mains et aux jambes par les débris de glace. L'autocar Ypres-Roubaix verse dans un fossé. L'autocar de M. Henri Bourgeois, d'Ypres, qui fait le service de transport entre Ypres et Roubaix, se trouvant vers 8 h. le long de la grand'route de Fumes, a escaladé la ligne du tram et a versé dans le fossé qui borde la route cet endroit. Tous les occupants du car furent jetés les uns sur les autres et ils reçurent des contusions. Un voyageur a eu le pouce de la main droite arraché. A la suite de cet accident, le ser vice du tram a subi plus d'une demi- heure de retard. L'autocar a été fortement endom magé. n ECOLE PROFESSIONNELLE LIBRE agréée par l'Etat et diri gée par les Dames de Marie, 59, rue Léopold, MOUSCRON. Cours généraux. Cours techniques. Cours ménagers. Rentrée jeudi 23 Septembre. Pour tous renseignements, s'a dresser la Direction, 59, rue Léopold, MOUSCRON. politiciens madrés n'espèrent pas con duire plus aisément le peuple, lorsqu'ils 1 auront blasé force de le faire es pérer... et de le trahir. S il est des hommes faits pour suivre docilement les ornières politiciennes, s'il en est des résignés et des vaincus, il en est d autres qui serrent les poings en attendant leur heure... Ce nous est un stimulant magnifique de savoir avec certitude, aujourd'hui, que Mouscron compte des centaines de ces hommes-là Un jour, pour leur sa lut et celui de leurs frères, nous verrons éclater leur belle et sainte colère Gh. VAN HOUTTE. Poussét DICTATURE Dans leur lutte contre la t des idées nouvelles les derniers supp^ ters des partis rétrogrades voient s'el fondrer un peu chaque jour leur attirail de sophismes. Le dernier semblant d'argument qu'jjj auront sous la plume ou dans la bou- che, sera fort vraisemblablement le stu- pide ragot de la dictature Car les entendre, toute construction sociale ou politique autre que le régime antinaturel des partis, cela ne peut être qu'une infâme tyrannie Nous le savons autant qu'eux-mêmes certaines expériences mal inspirées ont conduit l'une ou l'autre nation dans les griffes d'oppresseurs barbares et san glants. Ce ne serait évidemment pas la peine de tenter le moindre effort révo lutionnaire pour nous retrouver vingt- ans après lamentables victimes ou té moins impuissants d'hécatombes quoti diennes telles que le dictateur Staline en ordonne aujourd'hui en Russie. Mais moins d'être atteint de cécité intellectuelle incurable, nul ne peut loya lement prétendre que la disparition du système capitaliste et du parlementa risme politicien doit avoir nécessaire ment pour conséquence l'instauration d'un régime de contrainte abusive. Certes il est indispensable que soient restaurées les autorités, les responsabi lités et les disciplines essentielles. Cette restauration devra se faire avec d'autant plus de décision et d'énergie que le ré gime décadent a singulièrement mécon nu les plus évidentes réalités, brouillé les notions les plus élémentaires et foulé aux pieds les droits les plus sacrés. Mais, une fois atteint l'Ordre mini mum indispensable au fonctionnement normal de toute société moderne, il ap paraîtra que la Révolution Corporative, ayant assaini l'atmosphère et rendu aui communautés familiale, professionnelles et culturelles, la conscience de leur mis sion. aura pour de bon, apporté au Peu ple, la libération. Et s'il est une tyrannie insupporta ble tout être bien né tyrannie sous laquelle étouffent les plus belles vertus c'est bien celle que les partis corrompus et leurs pontifes sans scrupules font pe ser de nos jours sur le pays. Au cours du mois dernier Mous cron, il nous fut donné d'interroger tour tour des citoyens appartenant aui milieux sociaux les plus divers sala riés, appointés, voyageurs de commerce, commerçants, partisans, agriculteurs, petits et moyens patrons, médecins, avocats, etc... Nous n'avions certes pas attendu cette enquête pour avoir la conviction que la liberté même au sens étroit où l'en tendent nos démocratiques politiciens n'était qu'un mythe. Les luttes des par tis ont fait et font encore tant de mal qu'il est rare de rencontrer un homme capable d'en faire abstraction. L'ouvrier et l'employé redoutent de parler trop haut ou trop sincèrement pour ne pu* risquer le congédiement ou le retard dans l'avancement. Le commerçant l'homme d'affaires s'enferment dans u® mutisme prudent par crainte de repré sailles possibles de la part de kurS clients. Le fermier oserait bien se ris quer se défendre, mais il y a... propriétaire Ainsi, plus des trois quarts de la population laborieuse son' muselés et ligotés... au nom sacré de.- la liberté. Une chape de plomb r>èse sur 'eS cœurs et vincule les meilleures bonnes volontés. Aorès avoir tenté, parfois de faire violence l'oppression, beaucoup s'avouent impuissants. La lassitude con duit droit l'indifférence mais que le®

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 12