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<£SUD, dimanche 5 septembre 1937."
Le 27 août 5 h. de relevée, au pa-
ais des Sports, Boulevard Roger, une
[oule d'environ 13 1400 personnes ac
clamait le chef de l'occasion d'un mee
ting sensationnel.
Le dévouement de Léon pour la
cause de la Véritable Santé morale de
]a Nation mérite de l'Admiration pro
fonde plutôt que des félicitations. Il faut
du courage, de la Volonté et de la Cha
rité pour se dépenser comme personne
ne l'a fait avant lui.
Après la belle éloquence de Mr. Van-
taelst de St Nicolas qui recueillit les ap
plaudissements de ce public hétéroclite
où voisinaient des personnes de toute
condition, nous avons eu le régal de
celle du Chef de Rex.
Pendant la première partie du mee-
ig de Mr. Degrelle. le public fut sous
l'impression d'un sermon. Ce fut celui
de l'Apôtre de la bonne parole et de
la bonne presse. Aucun compte-rendu
ne pourrait rendre le verbe imagé, la
verve inspirée, le sentiment qui touche.
Ceux qui ont eu le bonheur bien plus
grand que le plaisir de l'entendre, s'y
sont retrempés ils y ont pris la déci
sion de s'attacher l'action Chrétienne
telle qu'elle doit être. C'est que De-
jrelle, en Missi Dominici a remué
auditoire. Avec quel caractère d'ami,
sut-il exposer le contraste qui existe en
tre le Chrétien dans lame et le
Pharisien contemporain.
De la façon la plus naturelle, tout en
mettant l'index les scandales et les
abus, il se plaça sur le terrain du de
voir civique où il faut des hommes de
lison entre le saint Ministère du prê
tre ou du Religieux et le service con-
iraternel de tous les hommes dans l'ac
tion d'entr'aide professionnelle.
Il nous a fait toucher dans toute son
lideur la déformation morale de tant
léblouis par le veau d'or de la poli-
igue féodale. Avec dignité malgré les
"mes qui conviennent pour flétrir leurs
ctes. il a dénoncé les odieux scanda
is de la B.N. et les autres.
Nous voulons un pays propre, a-t-il
■t nous voulons unir dans une com-
sunion confraternelle tous ceux qui se
ont séparés pour s'enrôler sous des
ailleurs sectaires. Mais nous voulons
1ns franche et plus sincère l'action pro-
issionnelle dans l'avènement des cor-
orations selon les principes de la Doc-
nne de Jésus Christ.
Voilà ce que Degrelle est venu nous
he Ostende. Son appel a été en.
fendu.
II n'était déjà plus dans les murs
la Ville, que la foule l'acclamait en-
ove et l'extérieur du local, il serait
'Possible d'évaluer le nombre des cu-
"■x venus pour essayer de voir le
lof- Longtemps après la fin du mee-
"9, la Ville résonnait encore des cris
Rex vaincra comme autant de
■"nents répétés avec foi dans l'action
■■liste.
De Jaeghere.
Geignement technique
La réforme de l'Etat se fera par une
^adaptation sociale donnant aux qua-
afês professionnelles la priorité sur tou-
'es autres conditions. En conséquen-
I enseignement technique s'inscrit
base de toute acquisition de matières
'"■avant former un homme. L'avenir se-
aux spécialistes et pour les former, il
ut l'école la fois technique et prati
que. Depuis le 1 Septembre, l'école de
■ne des Deniers a rouvert ses por
tes aux élèves qui se destinent aux em
plois techniques du travail du bois, du
fer, de la pierre, aux professions dans
la technique de la mécanique, de l'élec
tricité ou des laboratoires d'analyses in
dustrielles. Nous croyons utile de con
seiller aux parents de s'informer au bu
reau de l'école au sujet de la prépara
tion professionnelle qui soit entre
prendre par leurs enfants. Le Révérend
Directeur Mr Maes reçoit au bureau de
l'école de 9 11 h. et de 15 17 h.
Pour s'adapter ou se réadapter aux
conditions sociales de l'économie nou
velle, toute personne dans les affaires,
toute personne qui exerce une profes
sion doit s'instruire des données nou
velles indispensables pour ne pas se
trouver dépaysée par la réforme qui
s'accomplit. Ne pas s'instruire de ces
nouvelles données, c'est volontairement
consentir ce que l'on soit en état d'in
fériorité non pas pour lutter pour l'exis
tence, mais pour défendre la place ac
quise dans l'organisation économique.
Tandis qu'une formation sérieuse faci
litera les affaires ou l'exercice du mé
tier, le défaut de préparation les rendra
impossibles dans la vie sociale réformée.
Nous estimons de notre devoir de faire
connaître les cours publics qui vont s'ou
vrir Ostende et qui seront annoncées
par toute la presse locale. Dès pré
sent, on peut s'inscrire en donnant ses
nom, adresse et profession au bureau
d'assistance économique, rue Longue,
45, ou Mr. Abbeloos, Secrétaire des
cours, rue de la Corderie, 33, Osten
de. Les causeries-leçons hebdomadaires
se feront en français et en flamand. Le
Sud publiera le syllabus en français.
Les matières seront exposées dans la
forme la plus simple pour permettre
tout le monde de les acquérir sans ef
fort excessif et de les mettre immédia
tement en pratique.
Nous comprenons que les pêcheurs
ne sont pas contents quand on leur par
le de devoir supporter des charges nou
velles pour les risques de guerre. Quoi
On leur ferait verser la Caisse com
mune de la Zeevisscherij une coti
sation pour les risques que courent ceux
qui iraient naviguer dans les eaux espa
gnoles ou chinoises Oublie-t-on, qu'a
vant cela, il y a d'autres risques courus
par nos pêcheurs, comme le triste bi
lan des pertes de l'hiver 1936-37 le don
ne connaître. En veut-on une preuve
palpable la voici
O 222.
Cette unité des Pêcheries du Nord
est rentrée au port avec un manquant
l'appel de l'équipage. Valentin Van-
acker, sérieusement blessé par un acci
dent au cours de la pêche en mer d'Is
lande a du être débarqué le plus vite
possible. De toute urgence, la barque
dut accoster dans le port Anglais de
Westmanneayer pour diriger de suite
la victime vers une clinique où elle est
est soignée.
Cet accident nous ramène rappeler
A la Paroisse Saint Antoine, M. le
Curé Monlaert, assisté de Son Vicaire
Mr. Debceuf, continue l'oeuvre que fon
da M. l'abbé Pastor Pype Puis
sent les efforts de ces prêtres être re
marquées par nos Sénateurs et députés.
Tout comme nos mineurs, nos pêcheurs
(Voir suite page 12)
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