Comines La voiture de l'avenir GARAGE NATIONAL Van der Bauwhede Fes Mmîp 6 cv 9 cv La voilure qui consomme le moins TRACTION AVANT yppES Prix partir de 26900 fr 29 Rue, des Chiens Téléphone 430 el quatre roues Indépendantes SIGNIFIANT Suspension Idéale Tenue de route incomparable Maximum de sécurité F( |s.c. Ia.e Ce dimanche aura lieu une intéressante manifestation de la Croix Rouge de Belgi que, au Cercle Catholique, 12, rue de Wer- vkq. Aux 15 h. démonstration en plein air par la section de Wervicq. A 16 h. Con férence par le Capitaine Commandant Cal- berg délégué par le Ministère de la Défense Nationale. Cette conférence sera accompagné d'un film parlant L'Usine sous- les Bom bes. AUX PROTESTANTS DE COMINES Martin, Luther, moine austère, tellement scrupuleux qu'il mettait 7 fois le temps habituel pour dire sa messe Orgueilleux l'excès, tellement qu'il ne voulut pas se soumettre l'autorité du Souverain Pontife lorsque celui-ci lui reprocha ses erreurs qui traitait le Pape de truie et de tout le répertoire des noms les plus abominables. Il se mit en révolte ouverte, se défroqua, ameuta toute l'Allemagne contre l'Eglise. Ses erreurs, ses théories fausses furent la cause de la mise feu et sang de toute l'Europe. Les crimes les plus abominables, les destructions les plus inimaginables, qu'on peut lire dans l'histoire et constater dans les arts, furent les conséquences terribles de sa dbctrine funestre et de son fanatisme. II a semé la haine, le désordre, l'anar chie, la destruction des hommes et ides cho ses partout où il a passé. Des maux innom brables, moraux et matériels, furent les con séquences de ses doctrines perverses. Tous les pays d'Europe en souffrent encore. II faut lire toutes les histoires générales et locales pour se rendre compte des ruines ac cumulées par cet apostat. Ses erreurs et celles du protestantisme sont innombrables. Leur nombre augmente cha que jour. Jusques quels abîmes n'ont pas conduit les erreurs du libre examen, ainsi que les négations de la primauté de Pierre Ce névrosé, ce moine défroqué, aussi gros et gras qu'il fut maigre avant son apostasie, dévergondé il s'unit une ancienne reli gieuse en regardant, le soir, le ciel étoilé, disait Beau ciel, tu ne seras jamais pour nous Est-ce là une réformateur de la Sainte Egli se Est-ce l'homme qui peut être mis en parallèle avec les grandis Saints du XVIe siècle ou avec les grands Docteurs de l'Egli se Le seul examen de sa vie n'est-il pas capable de faire rentrer dans le giron de la Sainte Eglise nos frères séparés Que cette union mettrait de joie au ciel et sur la terre Ils n'y aurait alors, qu'un seul trou peau et un seul pasteur. Espérons La cérémonie du flambeau aura lieu ce dimanche devant le monument aux morts (le flambeau sera remis place Joseph Wau- ters la F. N. C. de Mouscron). Mr Léopold Goudenhoofd, brigadier des douanes, vient de recevoir la médaille ci vique de 1ère classe, en récompense de ser vices rendus l'administration des douanes durant plus de 35 ans. X Mr Raymond Troch, commissaire adjoint de police, est décédé en son domicile, rue Wahis, 250. Il avait été pensionné en 1936 et était titulaire de plusieurs distinctions honorifiques. Ses funérailles ont eu lieu en l'église St François le 3 novembre. kVoici les numéros gagnants de la tombola de l'exposition missionnaire 1568 3049 1575 5 3055 1381 430 170 659 1881 1739 403 3349 1951 758 121 A la Gilde des Métiers aura lieu le 7 no vembre la 2me représentation d'abonnement. Au programme Le Secteur de la Mort pièce en cinq tableaux. POUR LA DEFENSE DE NOS COTES La guerre entre l'Italie et l'Ethiopie est encore assez récente pour que l'on se sou vienne de l'intérêt que suscita dans la presse la comparaison des forces navales anglaises et italiennes. L'idée d'un conflit possible en tre ces deux nations s'étant ancré dans l'es prit d'un grand nombre on discutait et l'on pesait les forces en présence pour préjuger de l'issue d'une guerre éventuelle. Le conflit actuel en Extrême Orient est nouveau prétexte ces comparaisons et déjà nous avons vu évaluer, en regard de la ma rine de guerre japonaise, les forces russes, voire celles de la Grande Bretagne et de l'Amérique. C'est en profanes que nous prenons note des tonnages, des armements, et que nous lisons la plupart des termes sans même com prendre la différence existant entre un des troyer et un croiseur. Car, nous ne sommes pas une nation maritime bien que nous ayons tout pour l'être. Nous sommes des terriens ignorant le glorieux passé de nos marins et pour qui l'appel du large s'arrête au ri vage. Encore faut-il que le temps soit pro pice et la plage accueillante. Il nous manque peut-être dans ce passé héroïque des marins de chez nous, une épopée qui soit plus dis tinctement belge. Et elle nous manque parce que depuis que la Belgique existe en prin cipe autant qu'en fait, notre marine de guerre a disparu. Pour certains cette marine de guerre est «un dada» avec ce qu'il comporte d'uto pie. Pour d'autres elle est, avec des raisons très justes, une réalisation la fois utile et indispensable au point de vue militaire et au point de vue économique. Ses plus chauds partisans ont cité l'exemple de la Hollande dotée d'une forte marine de guerre, ils ont posé la question du ravitaillement de notre colonie en cas de conflit, et ils ont émis des craintes sur la défense de nos côtes. D'autres, entrevoient dans la constitution d'une' flotille de guerre l'instrument indis pensable une formation maritime de nos jeunes gens qui seraient ensuite guidés vers la marine marchande. Il semble bien d'ail leurs qu'une marine marchande digne de ce nom ne puisse vivre et prospérer dans un climat favorable sans l'appoint de cette flo tille de guerre vers laquelle seraient cana lisés les jeunes marins en âge de faire leur service militaire. Ces considérations, qui n'ont pas la pré tention de résoudre le problème de notre marine de guerre, tant s'en faut nous rappellent que récemment propos de la vi site de navires de guerre étrangers pendant la semaine maritime, un confrère écrivait en rompant une lance en faveur d'une ma rine de guerre A-t-on pensé que nous avons construit Zeebrugge le plus beau port de débarquement que pourrait rêver une escadre ennemie. File rentrerait là comme dans un moulin, et tout paraît l'y inviter Observation combien logique et qui plaide en faveur de l'armement de quelques unités susceptibles de défendre nos côtes contre les éventuelles attaques ennemies. En cas d'attaque par la mer ce n'est cer tes pas nos petits moyens qu'incomberait la tâche de lutter contre les puissantes flot tes adverses. Notre rôle devrait se borner nous opposer toute tentative de débarque ment de troupes et empêcher les navires ennemis de rentrer dans nos ports. Pour cela il nous faudrait au moins un poseur de mines et quelques-unes de ces petites unités, terriblement efficaces, adoptées pour les mê mes besoins par les pays étrangers. Aux hydravions, aux sous-marins se sont ajoutés ces pucerons que l'on appelle les MAS dont les premiers spécimens furent "LE SUD, dimanche 7 novembre I937 construits il y a une trentaine d'années. Les MAS, ou vedettes automobiles très rapides munies de lance-torpilles, en 1918 coulè rent trois cuirassés de ligne dans la Mer Adriatique. Montés chacun tout au plus par deux hommes ces petits navires qui filaient l'époque trente ou quarante l'heure envoyèrent eux seuls par le fond la moi- tié de la flotte de bataille austro-hongroise. Depuis lors d'énormes progrès ont été ac complis dans la construction des moteurs lé- gers, et la vitesse, facteur principal dans l'attaque par surprise, n'est plus l'apanage des gros navires. Les Anglais, maîtres des mers, l'ont si bien compris qu'ils ont prévu dans leur programme 28 de ces vedettes dont la vitesse atteint 40 nœuds (env. 75 kmh.), munies de deux torpilles lancer par l'ar rière et de plusieurs mitrailleuses. Nous avons pu nous-mêmes, tout récem ment, admirer quel degré de perfection les ingénieurs navals anglais étaient arrivés avec ces petits bateaux en prenant part aurl démonstrations faites au large d'Ostende par I la même firme qui fournit les vedettes de] l'Impérial Airways. La stabilité reste par faite aux plus grandes vitesses (20 nœuds en l'occurrence pour ces canots adoptés éga lement par les services de douane en Anele- terre) la coque a été étudiée de telle façon qu'elle coupe littéralement la vaque sans prendre les paquets de mer qui constituent une grosse entrave la vitesse, le roulis est quasi supprimé et, du même coup, on né- prouve aucune sensation désagréable dans ces I canots qui paraissent sauter de crête de vague I en crête de vague et qui se manœuvrent avec I une facilité remarquable. Au cours de ces essais, tout en voyant défiler nos côtes nous songions qu'en somme il nous faudrait très I peu d unités semblables, armées de torpilles I pou' couler impitoyablement tout navire qui I oserait forcer nos ports. GREL UCENCE ADJLr-R A Ie V I B< V c Ir. |Ti A |Te U< Co, |St-l |Aj i |k.c. |a.s. Tem ïxc. |U.S. oui ncx U. arii LC. arr Ou d C. Peclce %ir

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 8