La Vie Bruxelloise A. Bouckaert LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT»! LE DENTISTE Bonjour, Monsieur Avez-vous visité les Musées en ville? Commencez par nVC^,-VUU5 V loi le 1C5> iv 1UDCC5 cil Vlllt i vous serez si agréablement surpris que vous désirerez en visiter d autres - - TOUJOURS DU NOUVEAU 2 'LE SUD, dimanche 14 novembre 1937 pour et le contre du régime bolche- viste, et l'auteur signale comme d'heu reuses victoires les faits suivants Cest un fait que les entreprises in- dustrielles, le commerce, les immeu- bles de logement, tout cela est na- tionalisé. La terre est donnée aux Kolkhozes, c'est-à-dire aux collecti- vîtes paysannes en dehors de quel- quels Sovkozes, fermes d'expériences exploitées directement par l'Etat. Le revenu sans travail est aboli. Et ce n'est pas peu de chose. Et dire que les libéraux et les ca tholiques se vautrent aux pieds des so cialistes, qui ne cachent en rien le pro gramme qu'ils comptent réaliser grâce l'imbécilité ou la complicité de leurs alliés gouvernementaux. Mais le Patron n'a-t-il pas tenu ri.N.R. un discours qui devrait être considéré comme un sérieux avertisse ment, et que La Libre Belgique commente en ces termes M. Vandervelde a prononcé jeudi soir au tnicro de l'I.N.R. un discours, où l'on cher cherait en vain le moindre effort de modé ration en vue d'une entente entre les partis associés dans la précédente tripartite. Il s'avère une fois de plus que le patron est absolument incapable d'abandonner le féti chisme du marxisme orthodoxe. Il a bien soin de l'affirmer d'ailleurs pour éviter tou te équivoque Pour des marxistes comme nous, dit-il incidemment dans son discours, qui n'attachent qu'une importance secon- daire aux questions et aux prétextes »de personnes... etc. Le langage est clair. N'en déplaise aux tenants du socialisme national, qui ont pu bliquement renié ou fait semblant de renier les dogmes du marxisme, le patron entend affirmer qu'il reste marxiste et que le P.O.B. doit rester avec lui marxiste, c'est-à-dire ré volutionnaire, matérialiste, étatiste, interna tionaliste et communisant. Cette déclaration de principe est d'ailleurs suivie de toute une série de revendications assurance chômage obligatoire, assurance in validité, augmentation des pensions de vieil lesse, (6,000 francs minimum) dont le pa tron a bien soin de ne pas calculer le coût, et dont il ne se demande point si le pays et l'industrie pourront en supporter la char ge Le chef du parti socialiste s'est pourtant bien aperçu d'une sérieuse difficulté où trouvera-t-on l'argent demande-t-il. Mais il ne s'embarrasse pas pour si peu. Pour résou dre le problème, on établira des mono poles fiscaux et l'on accroîtra les impôts directs les impôts sur les revenus sans travail Voilà qui nous promet du plaisir. Des monopoles fiscaux Qu'est-ce dire sinon la main-mise de l'Etat sur des activités qui avaient appartenu jusqu'à présent au domai ne de l'initiative privée, une accentuation de l'étatisme et une accélération dans la sociali sation des moyens de production. Un accroissement des impôts sur les re venus sans travail Mais M. Vandervelde s'imagine-t-il encore qu'il y a moyen d'aug menter indéfiniment les impôts Quand l'impôt dépasse un taux raisonnable, la ma tière imposable s'évanouit Cette promesse d'augmentation des impôts n'empêche pas le patron, dans la suite de son discours, de tendre la perche aux clas ses moyennes et aux petits commerçants. La belle hypocrisie Comme si les classes moyennes ne souffraient pas surtout d'une fiscalité odieuse, injuste et déprimante, due principalement l'application larvée des principes socialistes dans l'Etat. Le chef so cialiste tend une main amicale aux commer çants, mais en même temps il annonce un accroissement des impôts. Tant pis pour ceux que s'y laisseront prendre M. Vandervelde n'a pas hésité non plus recourir un abominable chantage. Au cas où le gouvernement de demain ne réaliserait pas les réformes sociales, il le menaça de désordres de rue Quel que soit le gouver nement de demain,... il devra, coûte que coûte, réaliser un minimum de réformes so ciales, s'il ne veut pas, comme en 1932 et 1936, qu'il y ait parmi les travailleurs des mouvements d'action directe pour se faire rendre justice. Ou les mots n'ont plus de sens, ou ces paroles constituent une véritable provocation, l'émeute On se demande mê me comment M. Vandervelde, a pu être autorisé tenir de semblables propos au miicro de l'I.N.R. Le statut de ce dernier lui interdit pourtant (article 3) de procé der des radiodiffusions qui seraient con traires aux lois, l'ordre public et aux bon nes mœurs... On savait déjà que l'I.N.R. est tout im prégné de socialisme. Mais oui ou non, M. Vandervelde est-il au-dessus des lois LA FORMULE DU PLAN SUISSE ADAPTEE A LA BELGIOUE PAR L'INITIATIVE PRIVEE (Suit, de la première page.; Parmi les promoteurs de multiples idées destinées sortir notre tourisme du maras me, il s'en est trouvé qui envisageaient la formule plan suisse avec un œil très favorable. Mais quel organisme se vouer pour conduire une telle initiative bonne fin A un organisme de l'Etat On sait que tout ce qui est entrepris par l'Etat au lieu et place de l'initiative privée, est, priori, sujet caution. A une entreprise pri vée Il faudrait trouver les soutiens voulus pour tenter l'aventure. Pourtant, ce fameux plan suisse n'est autre qu'une initiative pri vée, basée sur un principe que nous avons si souvent défendu ici le voyage prix forfai taire, la coordination de tous les éléments touristiques pour la commodité du voyageur. La formule a été reprise par Mr. Peeters, concessionnaire du restaurant bord des malles, de l'Hôtel du Palais des Thermes Ostende, un homme actif, entreprenant, la tête de multiples affaires hôtelières parse mées en Belgique. Mr Peeters vient donc de lancer son tour, sur une grande échelle, un voyage prix forfaitaire qu'il destine aux touristes anglais. La période de ces voyages est limitée l'avant et l'après-saison. Le prix en est fixé 8 livres pour 8 jours. Il comprend les avantages et l'itinéraire suivants 1er jour. Londres-Douvres en chemin de fer, Douvres-Ostende bord d'une malle de l'Etat belge. Transfert en auto car dans un des principaux hôtels de la ville, pension complète, appartement avec salle de bains et eau courante douce et de mer. 2me jour V:site de la ville d'Ostende, du Palais des Thermes, du port de Pêche, du Fort Napoléon du Casino. Pension com plète. 3me jour. Visite des Champs de Ba taille. Pension complète, toujours dans le même hôtel Ostende. 4me jour Départ pour Bruges en car. Visite de la Ville. Lunch Gand. Loge ment Bruxelles et dîner. Fauteuil réservé la Monnaie ou dans un autre théâtre au choix du touriste. 5me jour. Visite de Bruxelles et de ses musées. Après-midi visite d'Anvers et de son port. Retour par Malines. 6me jour Visite de l'aéroport de Bru xelles. Latitude d'effectuer un vol. Lunch au Château Roval de Tervueren. Départ pour Namur par Waterloo. Logement et pension BILLET BRUXELLOIS Ce 10-11-1937. LA CRISE CONTINUE Il y a quinze jours, nous disions que la crise ministérielle complète, ouverte sous le signe de l'homme prédestiné alias, Paul van Zeeland, serait longue. Il y a huit jours, après l'échec de M.M. Deman et Pierlot, nous annoncions des surprises. Celles-ci ont commencé par l'apparition de Mr. Spaak comme candidat-premier Ministre. Depuis cinq jours, il se livre un vrai travail d'acrobate sur fil de fer. L'une fois, il ré tablit l'équilibre grâce au parasol, et le mo ment d'après, il doit avoir recours au contre poids. Ce mardi soir il semble bien que sa main agile n'ait pas su utiliser l'un ou l'autre de ces ustensibles indispensables tout équilibriste et que Spaak tombera dans le filet. Pourvu que celui-ci ne cède pas, car le pauvre pourrait se casser les reins... politiques. A quoi son échec est-il dû Unique ment l'arrogance de sa belle-mère adop- tive. Chacun sait que Paul-Henri Spaak est d'essence essentiellement bourgeoise. Ayant répudié cette bonne mère, il s'est fait adop ter par la femme acariâtre et exigeante qu'est la Mère du P.O.B. Belle-maman a fait connaître ses ambitions et les parte naires sérieux de Spaak prennent la fuite. Après Spaak, qui le tour A un extra parlementaire Peut-être Mais cela ne donnera rien de solide c'fest certain. Le dilemne qui se pose, peut se tra duire ainsi. Gouvernement d'ordre ou gou vernement marxiste (désordre). Dans l'état actuel de la composition des Chambres législatives, est possible de con stituer un gouvernement d'ordre avec une majorité suffisante Oui depuis que Léon Dc-grellc a pro mis le soutien du groupe rexîste tout gouvernement anti-rnatxise Comment cette combinaison serait-el'e poss'l 'e En con stituant un gouvernement cathi 'ique-libéral. A deux, ces groupes co:npœnf 84 sièges. L'appui rexiste porte h ma,otité 104 siè- dans un hôtel historique et de premier ordre. 7me jour. Visite de Namur, Grottes de Han, Marche les Dames, Ardennes. 8me jour. Départ pour Ostende ayec arrêt Louvain. Lunch Gand. A bord de la malle Ostende-Douvres thé d'adieu. Logement et repas dans des hôtels cotés Un guide interprète accueille les touristes Douvres et ne les quitte pas jusqu'à leur retour. Le principe de cette organisation de voya ge est assez souple pour éviter que le voya geur ait l'impression d'une contrainte. Le programme renferme des initiatives origina les fauteuil réservé au théâtre, baptême de l'air, thé d'adieu et il est présenté de façon attrayante alliant les agréments d'un séjour la mer, l'intérêt d ''une visite des champs de bataille, aux distractions des grands centres. Enfin citons l'heureuse combinaison du voyage par eau, par fer et par route. Nous avons appris que la formule serait étendue et adaptée la clientèle française, hollandaise et même belge. Elle constitue un précieux enseignement pour les hôteliers de la côte et que d'heureux résultats viendront la couronner. EREL. ges. Il y a une condition i cet accord, c'est que chacun des groupes renonce un sec tarisme exagéré. Il est certain qu'aussi longtemps qu'on rencontrera du côté libéral des Die rkx, qui personnifient l'anticléricalisme absolu et du côté catholique des Verbist qui suent le cléricalisme, on ne trouvera pas le terrain d'entente souhaité. En attendant les marxistes en profitent. Suivant la règle du jeu, ils ont parfaite ment raison. Mais c'est la Nation qui paie et qui paiera les frais de la casse provoquée par l'incompréhensoin des représentants of ficiels des partis catholiques et libéraux. Ce soir, on ne peut que se poser une question angoissante où va-t-on ANDROMAQUE Théâtre classique et histoire classique. Deux femmes et un roi. La chronique des' faits divers des grands journaux nous donne, journellement des aspects variés de ce drame. L'Andromaque de J. Racine, interprétée par la troupe de la G.C.A.T. Ce spectacle était le premier du cycle 1937-1938. La Gilde Catholique des Artistes du Théâtre bénéficie de ses treize années d'ex périence Elle n'impose pas son public des œuvres équivoques ou absurdes elle se con tente de consulter, par voie de référendum, le goût de ce public et de donner, pour lui, les pièces de son choix. C'est ici que l'on reste béat devant le» affirmations, qu'il y a une crise du Théâtre. Si cette crise se révèle, c'est lorsque certaines salles donnent, grand renfort de publicité, des spectacles d'avant-garde, spé cialité de troupes étrangères, patronnées par des étrangers marrons. La G.C.A.T. n'a pour toute richesse que son talent et son dévouement l'art pur. Elle n'a pas les moyens de faire une pu blicité tapageuse. Elle n'a, dans la Presse, qu'une réclame bénévole et elle ne peut être bonne cliente de certaines agences pour les panneaux et les affiches. Avec les pau vres moyens que cette louable Gilde pos sède, elle a réussi faire salle comble au Théâtre dù Marais (salle Patria), dimanche dernier. Donc, pour le bon théâtre, on peut dire que la crise n'existe pas. Le jour où les scènes ne seront occupées que par des artistes, le public sera toujours nombreux et enthousiaste. Nous annoncerons prochainement les spec tacles qui continuent la saison d'hiver de la G.C.A.T. Nous ne voulons pas faire de jaloux. L'interprétation était bonne. Mention spéciale doit cependant être faite pour Mme Bianca Conta Bointe, initiatrice et âme de la Gilde et 1er Prix de Tragédie avec la plus grande distinction, au Conservatoire de Bruxelles bref, les acteurs méritent tous les plus chaleureuses félicitations et surtout les encouragements les plus tangibles des dé fenseurs sincères de l'Art et du Théâtre. P.L.T. agrèi de Chemins de fer Belges et du ministère des Postes, Tè'êgraphes et TiUbhones Tient ses consultations tous les jou«* de 8 12 h. et de 14 18 h. Téléphone No 588 74. Rue de UBe. YPRES- LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES ENTREE RUE DU VERGER.

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