Bruges. Grand hôtel Moderne ttende M8U8LSS LITERIES L'ETOILE 3 la mazurka bleue les deboires de notre theatre communal bruxelles m distinctions. LF SUD, dimanche 28 novembre 1937.' CS?31 Après une courte période d'inactivité, voi là que la troupe du théâtre communal a repris le collier. Ce que nous aimons surtout c'est le ré pertoire nouveau qu'on nous offre. Puis qu'on prépare et qu'on étudie, pourquoi n'au rait-on pas reccurs en effet des pièces nouvelles plutôt qu'à du vieux. La «MAZURKA BLEUE» tenait, ce soir-là, l'affiche et la représentation fut en tous points réus ie. Décors nouveaux, mise en scène soignée, une troupe jouant avec un ensemble parfait et une ardeur communica- tive un orchestre merveilleusement point, dans lequel des éléments d'élite veulent coups d'efforts sortir de l'expression musi cale banale et réussissent de la musique riche et nuancée, telle dans l'ouverture du 2e acte voilà l'impression sous laquelle je quittai le théâtre. Et quelque chose me réconforte que de vant les efforts sobres mais tenaces de la direction, le terrain s'applanisse l'avan tage de l'art dramatique Bruges. Installations complètes de villas, pen sions de fa mille, etc. Spécialité de fou rnitures pour pen- s i o n n a t s, couvents, hô pitaux, etc. Les Magasins de Meubles les plus vastes des Flandres GRANDS MAGASINS 44, Rue Nord du Sablon, 44 BRUGES Tél. 334.27 Entrée libre. CONCERT DU CONSERVATOIRE Le premier concert du Conservatoire reste fixé ce dimanche 28 novembre, quatre heures de l'après-midi, en la grande salie du théâtre, sous la direction de M. Joseph Rye- landt, directeur du Conservatoire, avec le précieux concours du virtuose Richard Od- noposoff. Voici le programme complet de cette matinée exceptionnelle 1. Prélude et marche funèbre de l'opéra Les Gnomes du Rhin A. De Boeck 2. Passacaille transcrite pour orchestre Bach 3. Concerto pour violon et orchestre Brahms Solo Richard Odnoposoff. 4. Petite suite pour orchestre (première exécution) J. Absil 5. Sonate op. 27 pour violon seul (Ri chard Odnoposoff) E. Ysaye 6. Symphonie en do majeur (Jupiter) Mozart Pour l'abonnement et la location des pla ces, on est prié de s'adresser la Maison Van Hecke, rue Espagnole. Le bureau de location sera également ouvert au théâtre le dimanche 28, 3 h. 30. BAL Le Bal annuel du L.T.H.C. a lieu le sa medi 4 décembre. NECROLOGIE THEATRE Lundi 29 novembre 19 h. 30 le Cer cle Royal Dramatique jouera Frasquita de Franz Lehar, avec le concours du ténor Locufier. Le mercredi 22 décembre-la Tournée Ba- ret interprétera Le Veilleur de Nuit et Le Mot de Cambronne EXPOSITIONS A la Salle Memlinc, rue Flamande, le peintre R. Slabbinck expose jusqu'au 3 dé cembre. A la Galerie Bmgeoise, rue Courte d'Ar gent, le peintre José Storie exposera du 5 au 19 décembre. Une très nombreuse assistance, qui com prenait en même temps toute la population d'Oostcamp et toute l'aristocratie brugeoise, assista aux funérailles du Baron Albert Peers de Nieuwburgh, mardi dernier. Le Baron Peers de Nieuwburgh était une personnalité très en vue de l'aristocratie belge. Vice-Président du Royal Automobile club, Membre du Jockey-Club, Administra teur de la Société Royale des Courses d'Os- tende, le Baron Peers était également bourg mestre d'Oostcamp. Il appartenait cette noblesse brugeoise qui ne néglige rien d'e ses devoirs sociaux, considérant qu'il est de son devoir d'aider la bonne gestion des communes, car elle seule peut le faire sans ambition, sans esprit de lucre, avec comme seul objectif le bien commun. Il y aurait un livre superbe écrire sur la magnifique tradition communale de l'aristocratie bru geoise, au milieu du désordre de notre épo que. Et si la population assista si nombreuse aux funérailles du Baron Peers, c'est qu'en dehors des querelles politiques, en bon ci toyen bèlge, il fut un de ces bourgmestres loyaux, dévoués, charitables et traditionnels, qui ont conservé Bruges un équilibre et un aspect que beaucoup de régions de notre pays doivent lui envier. Nous présentons la Baronne Peers, ses enfants et sa famille nos «.hrétiennes condoléances. Depuis plusieurs semaines, la direc tion de notre théâtre communal n'avait plus bonne presse. Sournoise et méchante, la calomnie travaillait, et comme dans les mésaven Quand vous devez loger Bruxelles que demandez-vous l'hôtel de votre choix Des agréments du confort moderne Une cuisine saine et soignée Des communications rapides avec le centre de la Ville Vos vœux seront comblés en descendant au Place Princesse Elisabeth, tures de Job la direction avait perdu presque tous ses amis. Je me rappelle, qu'aux premiers jours de l'annonce de la création d'un théâ tre communal, d'étranges rumeurs cir culaient. On avait déjà examiné la loupe les personnages de la direction au point de la tendance et opinion-po litique-flamande et ainsi de suite. Dès le début des clans s'étaient par tagé les quartiers de la ville et on eut l'impression que la lutte serait chaude. En effet, il y eut des alternatives de succès et de revers. Le théâtre commu nal eut un début brillant, mais connut par la suite des salles indifférentes et parfois même quelque chose qui ressem ble du boycot. Des sociétés dramatiques locales avaient trouvé qu'en fait de théâtre, rien n'égalait le niveau de leurs repré sentations. D'autres groupements, tendance politique, voyaient d'un mauvais oeil, les efforts hardis que tentait la direction en vue de produire le Vlaamsche Volks- tooneel, de Staf Bruggen qui manquait un peu d'air, dès les dernières années, sur la scène plus vaste du théâtre. Il y eut de l'hostilité de la part de plu sieurs personnes qui étaient directement ou indirectement intéressées au bon fonctionnement du théâtre et de ses ser vices. On a même chuchoté qui c'était par intérêt. Mais on vit surtout un conseil des échevins effrayé, devant ses élémen taires responsabilités et donner succes sivement gain de cause aux derniers arrivants. Ballottée, dans tous les sens, la di rection de notre théâtre avait beau mul tiplier les initiatives, engager un capital de roulement assez important, se pro diguer de tous les côtés, constituer mê me un groupe financier qui se déclarait prêt financer une entreprise qui de viendrait provinciale, arrêter enfin un programme de choix, elle ne put assu mer la direction qu'avec des secousses et ne connut plus que des embûches. Sft Sfi J'ai été étonné d'apprendre que cer tains de nos édiles, trop crédules, s'api toyaient sur ces histoires invraisembla bles, comme celle de cet artiste dan seur P. que la direction n'aurait pas rétribué et qui vint se présenter au com missariat de police pour demander un peu d'eau et un peu de pain et son ra patriement Bruxelles, alors qu'il est démontré qu'il avait touché en avance sur son traitement de 1.000 fr. par mois une somme de 1025 frs. au bout de 15 jours et que ce pauvre garçon avait des notes de 240 frs. de boissons payer chez son logeur. Ou alors cette autre histoire du cho riste K. engagé 950 fr. et qui d'après des reçus authentiques connaissait peu près les mêmes besoins d'argent, si bien qu'en 18 jours il avait déjà empoché 1 1 00 frs. Que doit-on ici blâmer le plus la crédulité naïve de notre admin. com munale qui aide ainsi la création de légendes ou la coupable maladresse de tous ces hargneux, qui préfèrent laisser sombrer cette initiative intéressante d'un théâtre propre et la sacrifier leur préoccupation égoïste. Dans notre cas, il n'y a qu'un seul point de vue et qu'un seul souci déve lopper la possibilité d'un théâtre com munal avec tous les avantages maté riels qu'en retire la population com merçante et ensuite rendre ce théâtre apte rayonner dans la province en augmentant ainsi le prestige d'une ville artistique comme Bruges. Sait-on qu'un théâtre comunal avec sa troupe, son personnel, son orchestre est une ressource de valeur Et n'a-t on pas assisté, émerveillé déjà, l'éclo- sion de ce bel ensemble d'orchestre, si bien conduit et qui ne mérite que des éloges. Ce serait un crime que de provoquer un effondrement ou un échec, comme ce serait indigne de notre population de ne pas étouffer cette conspiration ou de déjouer des intrigues trop basses. En art dramatique il n'y a place que pour un but éthique et son champ d'ac tion ne doit pas être limité une pro duction de caractère nationaliste où il devient forcément restreint. Le théâ tre au contraire doit nous ouvrir de tous* les côtés un horizon étendu. Y-eut-il eu des imperfections, des hé sitations, elles sont intimement ratta chées au début généralement dur d'une entreprise audacieuse. Il est heureux que la nouvelle direc tion reprenne de l'élan. Ses projets sont vraiment trop beaux, ses initiatives, comme celle de cette re présentation féerique pour les enfants^ trop louables pour que la population ne fasse pas de son côté un effort pour soutenir, collaborer et encorager. Non* espérons revenir dans un prochain arti cle sur les projets et les intentions de la direction du théâtre de Bruges. Spectacle pour enfants. La direc tion du théâtre communal organise des matinées enfantines dont la première z La Perle merveilleuse avec des cos tumes spécialement dessinés par Mr. Grégoire, se donnera le 6 Décembre prochain. Concerts de musique. La société royale de musique présentera en son concert du 19 Décembre prochain le virtuose-pianiste, Alex Arsenieff et le cantatrice Mlle de France. Elle clôturera ses concerts d'hiver par une conférence avec audition musicale sur La Malibran par Mr. Closson. le 10 Janvier 1938. Tous les amateure de musique seront de la partie. VISITE ROYALE. Nous croyons pouvoir annoncer sous tou tes réserves, que S. M. le Roi d'Angleterre e l'intention de venir en Belgique pour rendre sa visite officielle au Roi Léopold. Ce se» très probablement l'occasion du XXe anni versaire de l'exploit du H.M.S. Vindictrve. SAMEDI 11 DECEMBRE 1937 Cette année encore, il nous est permis d'enregistrer l'attrait constitué par le Grand; Gala de l'Hôpital Français Reine Elisa beth qui voit figurer au programme Le- Barbier de Séville interprété par les artis tes de la Comédie Française et avec le ooo.- cours du Grand Orchestre Symphonique dis Casino-Kursaal d'Ostende sous la direction de M. A. Mouqué. Rappelons nos lecteurs que sa location se fait gratuitement et sur simple demandr au Grand Hôtel Osborne. Téléphones 468 et 1480. La palme d'or de l'ordre de la Couronne a été décernée M. Bernard Goes, depuis d'e longues années caissier la banque de fat Société Générale, succursale de notre ville. Le même insigne mais de l'ordre de Léo pold II a été décerné M. Léopold De Schee- macker, attaché la firme Ostend Stores. Officier, de l'ordre de la Couronne ht Beernaert, directeur de la société Flandria M. Soenen, vice-président du Tribunal de Bruges. Chevalier de l'ordre de Léopold M. De- wilde, procureur du roi Fumes M. Moo- laert, directeur des abattoirs de Bruges, M. Armand Lommez, greffier auprès de l'admi nistration provinciale de Bruges. Officier, de l'ordre de la Couronne M. De Bergh de Bruges. Chevaliers de l'ordre de la Couronne M. A. G. Vande Maie, juge suppléant au près dfe la Justice de Paix d'Ostende M, A. Daled, propagandiste de tourisme. (Voir suite page 12.)

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