La TGinturBrle da la Poste
BRUGES
SS:;'; Koentges
Haute Couture
4, Rue Espagnole
YPRES
Stoppage
Plissage
Picotage
10
'LE SUD, dimanche 5 décembre 1937.
Le Dentiste Hubert GRAULICH (fils)
de Courtrai
Maladits dt la bouche et des dents
Orthodontie - Prothèses
Rayon X
Les samedis de 1 V2 4 heures.
Un cadeau pratique pour toute la vie
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No 26 RUE DE LILLE
USINE A VAPEUR
RUE CASSEL, YPRES
LES MANTEAUX DE FOURRURE.
LES CHAPEAUX.
LES BLOUSES.
LA CONTRAINTE OU LE CHOIX
CONSEILS PRATIQUES.
Pour nettoyer les poêles. Tout le
monde n'a pas le chauffage central.
Avant les premiers froids, il faut faire
la révison des poêles et s'assurer qu'ils
fonctionnent convenablement. Pour les
nettoyer, on mélangera en parties éga
les de la mine de plomb, du noir d'os
et du sulfate de fer puis, cette pâte,
en ajoutera une cuillerée d'alun en pou
dre. Vous obtiendrez ainsi un beau noir
brillant qui reluirh rapidement. Sans
préjudice, naturellement, des produits
tout préparés cet usage et qui se ven
dent dans le commerce, vous évitant
une manipulation assez désagréable
pour les mains délicaes.
Pour remettre neuf les sacs main
en cuir. 11 faut d'abord bien laver
le sac ou l'objet de cuir, en façon en
lever la poussière ou les tâches s'il y en
avait se servir pour cela d'une éponge
douce que l'on trempera dans de l'eau
c'aire et on laissera sécher. On prépa
rera ensuite l'enduit suivant mélan
gez, en faisant chauffer feu doux,
25 gr. de vaseline et 1 5 gr. de cire fon
due après l'avoir retiré du feu, vous
y mélangerez une dizaine de grammes
de vernis noir pour meubles, en tour
nant lentement pour faciliter l'incorpo
ration. Ensuite, en ayant soin de vous
mettre dans un endroit où il n'y a ni
lampe, ni feu, ajoutez au mélange 10
gr. d'essence de térébenthine, et remuez
toujours jusqu'à refroidissement. Appli
quez ensuite sur le sac, et laissez sé
cher. Ensuite frottez avec un linge de
laine. Suivant la couleur du sac, on em
ploiera des vernis différents, assortis
chaque teinte.
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Avec les premiers froids sont appa
rus les manteaux de fourrure dont nul
le femme ne peut se passer actuelle
ment. Les maîtres fourreurs ont renou
velé l'art de la pelleterie, de telle sorte
qu'ils parviennent nous conserver une
ligne élégante et toujours mince.
La loutre et l'astrakan nous revien
nent de loin et nous tentent de toutes
les manières en jaquettes ajustées, en
petits paletots vagues, en boléros
courts, en trois-quarts, en redingotes
longues moulant le buste, et pour finir,
en garnitures originales sur des tailleurs
élégants ou des manteaux de tissus
gros boutons, larges poches appliquées,
empiècements formant col évasé, bords
de jaquette réchauffant les draps clas
siques ou enjolivant les velours moel
leux.
Les vêtements de fourrure se portent
souvent avec une ceinture. L inconvé
nient est que cette dernière exerce un
frottement qui, la longue, abîme le
manteau. C'est pourquoi nous voyons
la taille, dans certains modèles, une
incrustation de daim ou de drap qui
relie entre elles la partie supérieure et
la partie inférieure du vêtement. Cet ef
fet amincit beaucoup la silhouette.
Le ragondin et le castor se disputent
les faveurs de toutes les femmes jeunes
qui veulent attendre des années encore
avant de se vouer au noir. Le castor,
qu'on jugeait trop épais, est devenu
aussi souple et aussi peu élevé que le
ragondin, grâce au travail, d'abord, et
la préparation des peaux brutes qu on
rase pour diminuer la hauteur du poil.
Le skungs, en manteau, et le petit gris
réapparaissent après quelques années
d'éclipsé et il se fait qu'on leur réserve
bon accueil.
En vêtements de soirée, le succès est
réservé aux capes courtes. Renards rou
ges, renards blancs, renards bleus, re
nards argentés, se prêtent admirable
ment aux enroulements prescrits par la
mode le vison ou la zibeline égale
ment. Mais la grande vogue va la lon
gue cape espagnole en hermine bor
dée de renard argenté ou de zibeline.
Traités en forme de redingote, le vi
son, le kolinsky du Japon, l'hermine,
blanche, l'hermine beige font de très
élégants manteaux du soir avec des re
vers nets qui dégagent la minceur du
buste.
Les chapeaux petits sont toujours
placés très en arrière. En simples calots
pointus ou arrondis, en toques, en cas
quettes, en bérets ronds ou carrés, leurs
formes sont très variées. On en voit qui
ont un revers couché, ou deux, en for
me de mitre d'autres grands bords
dont un côté est entièrement relevé.
Les garnitures sont des couteaux, des
touffes d'autruche, des paradis.
Elles se font toutes très jolies, pulls
tricotés pour les sports, fins lainages
suédés et doux pour la rue et le tout-
aller, guipures et soieries, pour l'après-
midi, lamés et fantaisies imprimées pour
les heures plus élégantes.
Les unes ont des manches longues,
les autres les manches courtes et am
ples, souvent ouvertes sous le bras.
Les blouses du soir sont ouvertes
dans le dos. Beaucoup se font en mous
seline empiècement et manches lon
gues de dentelle.
Vous avez certainement, chères lec
trices, constaté bien souvent chez autrui
et chez vous que la mauvaise humeur et
le mauvais vouloir accueillaient la tâ
che obligatoire, tandis que la tâche sou
vent bien plus lourde mais qualifiée
d'amusement est abordée avec entrain
et gaieté.
D'où vient ce contraste
Dans le premier cas, vous vous con
sidérez comme des esclaves, vous ju
gez qu'il y a contrainte parce que le
labeur vous est imposé par la nécessité
ou par une autorité laquelle vous n'o
sez vous dérober.
Dans le second cas, vous estimez que
votre personnalité s'épanouit son gré.
La fatigue, le travail qu'il vous serait
loisible de refuser ne vous coûtent pas
parce que vous les acceptez de propos
délibéré, le sentiment de votre indé
pendance vous les rend légers.
D'innombrables exemples vous re
viennent, j'en suis sûre, en mémoire
ce sujet. Tel jour où vous étiez très las
ses, vous avez consenti avec empresse
ment vous occuper de préparatifs ra
pides organiser une réunion qui de
vait vous tenir debout toute la nuit
mais c'était une partie de plaisir et,
l'aube, vous étiez fraîches et... repo
sées. Une autre fois, vous sentant ané
miées, vous avez entrepris un voyage
difficile qui vous tentait beaucoup les
distractions qu'il offrait exigeaient un
surmenage physique intense, mais vous
en êtes sorties guéries et enchantées
parce que vous aviez agi selon votre
bon plaisir.
La conclusion tirer de ces faits est
aisée, elle peut vous fournir un très
précieux réconfort dans l'accomplisse
ment de vos devoirs.
11 suffirait simplement d'arriver
vous mettre, en face de votre mission
inéluctable, dans l'état d esprit avec le
quel vous abordez un rôle accepté de
plein gré. Et je puis vous affirmer,
grâce aux multiples drames de conscien
ce qui me sont confiés, que c'est là le
secret de beaucoup de vertus souriantes.
Si du matin au soir vous peinez la
maison, au bureau, l'usine, au maga
sin, chez les clients, avec une révolte
permanente contre ce que vous faites
et contre les gens qui vous forcent le
faire, non seulement vous menez une vie
extrêmement amère, mais encore vo
tre activité a grande chance de n aboutir
qu'à des échecs. Comment voulez-vous
ne pas être accablées, aigries, mala
droites, dans de telles conditions
Il est donc indispensable de provo
quer en vous une évolution intellectuelle
et morale qui vous amène considérer
comme la tâche de votre choix celle qui
vous est impartie.
Cette évolution n'est pas, en général,
très difficile opérer, pourvu qu'on y
apporte un peu de courage et de corn-
