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Téléphone 60 Chèqoes Poetaoj Ï7)77 BOIS DU NORD ET D'AMÉRIQUE TRIPLEX - MULY1F» ZJ SPÉCIALITÉ DE BOIS DE MENUISERIE Marché an Bétafl, YPRES Téléphona 124. LE SUD, dimanche 5 décembre 1937.' ARTICLE 69 La presse quotidienne nous ayant appris que le budget extraordinaire allait subir de sérieuses compressions, de l'ordre d'un mil liard et demi, nous nous sommes immédia tement informés pour connaître l'importance du poste budgétaire réservé aux travaux d'Ypres, afin de pouvoir chiffrer la réduc tion que nous subirons. Bonne nouvelle! Nous ne subirons aucune réduction sur les millions prévus pour le canal ou les compensations. Comment les Yprois ont-ils obtenu cela Faut-il le dire RIEN N'EST PREVU AU BUDGET EXTRAORDINAIRE POUR LE CANAL. RIEN POUR LES COMPENSA TIONS. Tout le programme des travaux est contenu dans ce pauvre article 69 Trois millions et demi, que l'on ne peut pas ne pas donner, puisqu'il s'agit de continuer les travaux de la station d'épuration des eaux. LE SUD a le grand regret d'avoir eu rai son. Ce n'est pas un triomphe. Mais il y a des responsables. Et nous voudrions que ceux-ci le comprennent. Ce qui arrive était l'évidence même. Nous voudrions que nos lecteurs se rendent compte du rôle peu agréable que nous assumons, uniquement pour rendre service la ville. Quand, il y a un an et demi, nous avons donné cet article Le Canal est l'eau, nous demandons des compensations ce ne fut pas de gaîté de cœur. Actuellement on est obligé de nous approuver. Nous avons dit et redit Attention, vous êtes sur la mauvaise voie Si vous continuez de la sprte, Chambre de Commerce d'Ypres, vous n'aurez rien du tout au budget 1938, ni canal, ni compensations. Notre avertisse ment n'a pas été écouté. L'article 69 nous donne raison. Nous avons dît au bourgmestre Atten tion, votre écharpe est en jeu Que ferez- vous si aux élections communales de 1938 vous vous présentez aux électeurs les mains vides. Vous avez appliqué une politique zee- landienne. Votre budget est équilibré, grâce une reprise économique dans laquelle vous n'êtes pour rien, et grâce quelques émon- dages budgétaires qui sont le minimum de votre devoir. Mais côté de cela qu'avez- vous fait Vous aviez une occasion splendide le canal. Avec un peu d'audace et de travail vous pouviez sortir un plan complet que le Ministère AURAIT ACCEPTE, vous le sa vez parfaitement. M. Merlot était tiès en nuyé. de cette affaire du canal. Un peu dfénergie de votre part, et VOUS ETIEZ L'ARBITRE DE LA SITUATION. Le mi nistre souhaitait cette énergie, entre l'entête ment pro-canal de M. Vermeulen, et l'obsti nation ani-canal de M. Missiaen. Vous deviez parler haut et ferme. Vous pouviez obtenir I'intercommunaie des eaux, l'amélioration rapide des relations routières et ferroviaires Ypres-Bruges, l'aérodrome, le Merghelynck, une politique immobilière qui devait faire d'Ypres un centre de villégia ture, etc... Quel est votre bilan le Merghelynck se voit chicaner les subsides la reconstruc tion des Halles est abandonnée M. H. Jas- par ne demandait pas mieux que d'étudier la question de l'aérodrome, et rien n'est fait dans ce domaine. Vous voilà, devant l?s Yprois, les mains vidés Allez-vous réagir, ou bien ettendre de la bonté des Yprois que les élections de 1938 vous rendent votre écharpe. Ce qu'il faut Ypres, ce sont des hom mes de bonne volonté, qui défendent les intérêts de la ville, en dehors de la mes quinerie politique. Ceux-là la .population les soutiendra, et LE SUD. sera leurs côtés. Pourquoi ne pas l'avoir compris LES AMITIES. La prochaine conférence aura lieu au Théâtre le 8 décembre. Le conférencier est connu des membres des Amitiés c'est M. Follereau. Le sujet qu'il traitera lui per mettra de donner libre cours sa langue poétique. Il nous jarlera du pays où vécut le Père de Foucauld. Cette conférence sera accompagnée de projections. Les Amitiés continuant leur effort auront le plaisir d'offrir un spectacle de choix au cours du mois de janvier. La troupe d'ama teurs d'Amiens jouera Y.pres la délicieuse pièce d'Edmond Rostand Les Romanesques. Nous avons vu jouer cette troupe récem ment Hazebrouck et nous pouvons assurer que le spectacle plaira, même aux plus dif ficiles. Les Yprois ont appris avec satisfaction qu'un de leurs concitoyens, Léon Vander- marlière a reçu, dimanche dernier, au cours du congrès des Maréchaux-Ferrants, le col lier die Doyen de Métier. Dans un pays qui doit chercher dans l'artisanat le remède prin- cinal la crise économique les Doyens de Métier, ont un rôle énorme jouer. Ou bien le collier qui. leur est donné n'est qu'un vain colifichet de l'espèce des décorations..., ou bien il signifie que celui qui reçoit ce collier prend conscience de la responsabilité qu'il porte, et devient de ce fait le défen seur normal de sa profession. En d'autres mots c'est au Doyen de Métier promou voir l'organisation professionnelle dans son métier. II devient l'animateur de sa corporation. Et nous sommes heureux d'apprendre qu'Ypres oossède dans ses murs un homme sur lequel nous sommes supposés pouvoir comnter pour promouvoir chez nous l'orga nisation professionnelle. Nous supposons que la Ville étudie le moyen le plus adéquat d'honorer M. Léon Vandermarlière. par exemple en le recevant officiellement l'Hôtel de Ville, en pré sence des délégués de toutes les organisa tions professionnelles dfe la Ville, et en de hors de toute politique. LE SUD s'asso ciera cordialement cet hommage. C'est une fierté pour Yores. une fierté symbolique pour notre ville, de comoter quelqu'un qt: reoré- sente cet esprit corporatif. dont notre Bef froi reste le témoin séculaire. Ce doit être une erreur de la part de notre confrère Solidarist d'avoir voulu annexer cette occasion M. Léon Vander marlière au parti libéral. Erreur due la fièvre de l'enthousiasme l'annonce de cette bonne nouvelle. Après réflexion notre ieune confrère s'en sera rendu compte, et autr. com pris que rien n'est plus loin de la mentalité libérale oue la dignité de Doven de Métier. Mais nous verrions avec nlaisir les libéraux yprois, convertis par M. Léon Vandermar- h'ère soutenir toutes les initiatives en faveur de I'organsation professionnelle. Nous sou haitons bonne chance au nouveau doven de métier, dans cette tâche a^due laquelle sa nouvelle dignité le convie. Et nous an- piaudirons avec enthousiasme son s :Tcs. mu ii i i 1 Employé ayant pratiqué, libre de suite, cherche place. Connaît sténo-dac tylo. Ecrire au journal. Les fêtes de la Sainte-Cécile furent pour l'Yoriana l'occasion de trouver une nou- evlle fols toute l'activité et la vitalité de cette puissante société. Tous eurent leur part grands et petits. Les grands d'abord au grand concert de gala. La partie du concert donné par l'Har monie provoqua des applaudissements mé rités. La seconde partie témoigna une fois de plus de la générosité et du dévouement du comité de l'Ypriana qui vraiment n'y va pas avec le dos de la cuiller. Réunir Ypres. oour une sélection dles artistes du nom et du renom d'Isa Carli, Richard, Clau del. Bover et Andrien, c'est un tour de force. Et de nlus comme ce Barbier de Sé- ville ne fut pas rasoir, mais là pas du tout, Maison LIGY Tans ta tous gwMw. DwahsSta, jfaàw*

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 5