Ottende
Westende.
Bruaes,
Grand hôtel Moderne
Breedene,.
L'ETOILE
CINEMA Nous signalons le film
Trois jeunes filles la page, au Nova.
On a retiré du canal de Bruges le
cadavre de Marie Maes, âgée de 43 ans
et demeurant St Georges. Elle a été
victime d'un accident.
UN JUBILE DE 50 ANS
Le lundi 6 décembre, le jubilé de cin
quante années d existence de l'Orphelinat
St Vincent Ferrier mit en liesse tout un
quartier d'Ostende et ce Jubilé aura certai
nement été le signal, espérons-le, pour que
I appel d'il y S un demi-siècle de date,
trouve encoreun écho chez les gens de
cœur. Là-bas, dans un quartier qui semble
devoir être sans avenir, le R. P. Callens
fonda l'établissement où les Sœurs Domini
caines et les directeurs qui s'y sont suc
cédé gérèrent avec maîtrise le home pour
ceux qui y vécurent en enfants du bon Dieu.
Combien d'enfants qui connurent trop tôt
l'épreuve de la privation de parents doi
vent l'Œuvre d'être devenus de dignes
artisans, de vertueuses mères de famille
Après la guerre l'orphelinat se mua sous
impulsion du Mont Thabor, en un préven
torium pour enfants chétifs et prétubercu
leux. Les effectifs qui y sont envoyés cha
que année par les soins des âmes charitables
qui prennent protection d'un enfant con
fier aux bonnes sœurs sont les meilleurs té
moignages de la valeur de l'œuvre fondée
par le R. P. Callens, dirigée par M. Du-
thoit.
Sa Grandeur Mgr. Lamrioy, Evêque de
Bruges, qui ne ménage jamais aucune peine
pour les œuvres sociales de toute nature,
honorait de sa présence les fêtes jubilaires.
Qu'il nous soit permis de souligner l'ad
miration due aux humbles servantes, aux
respectables tutrices, aux dévouées éduca-
trices que sont les bonnes Sœurs Domini
caines du Home Saint-Vincent-Ferrier.
Lecteurs du Sud, quand il s'agit d'oeuvres
pour assister ceux que les épreuves acca
blent trop tôt, un petit sacrifice, mais un
réel sacrifice consenti, si minime soit-il, n'est
déjà plus un sacrifice en présence de la joie
i"fime qu'il anporte par la satisfaction d'a
voir fait son devoir. Heureux sont ceux qui,
iVntion di' Tubilé, ont connu cette sa
tisfaction d'avoir fait quelque chose pour les
protégés du Ciel.
ŒUVRE DE LA JEUNESSE
A REX-OSTENDE.
A l'instar des œuvres de protection de la
Jeunesse, le mouvement -Rex-Ostende a
inautruré le dimanche 12 de ce mois, une
section locale de Jeunesse Rexiste. Mr. Knoc-
kaert en est le chef. Cette section est in
spirée par l'idée de former la jeunesse
l'école du devoir social, c'est-à-dire, en la
soustrayant aux influences politiques, de la
■préparer 'pour la vie digne et conforme aux
bons principes d'entraide, de confraternité,
d'action professionnelle. Les jeunes gens
déià affiliés, les affiliations reçues depuis
'l'inauguration de la section prouvent qu'un
sentiment nouveau oriente nos adolescents
vers une vie mieux comprise, et nous les
en félicitons. Nous apprenons que la sec
tion de jeunesse rexiste fêtera la Noël en
son local de la rue Longue, 45, le dimanche
26 décembre.
Tout un programme d'activité est élaboré
pour servir tous les désirs de s'instruire
en passant d'agréables loisirs conférences
documentaires d'orientation professionnelle,
visite d'établissements industriels, d'ateliers
d'artistes, excursions itinérées avec conduite
d'un capitaine de route pour permettre aisé
ment de participer l'excursion entière, de
la rejoindre, de s'en écarter loisir, mais
dans de telles conditions que les aînés sa
chent conduire les cadets dans les chemins
du devoir moral ces intéressants points
du programme éducatif s'ajoutent les gym-
kanas ou récréations saines avec jeux spor
tifs en plein air, le? fêtes intimes, lec
tures choisies, récits de voyages, etc., etc.
Courage, jeunes amis, et tous nos vœux
pour vos succès.
CECI EST A EPINGLER
Lu sur la façade de l'Athénée Royal d'Os-
etnde, cet axiome Cinstructoin publique
est la base de toutes les libertés. Puisqu'un
axiome est une vérité évidente par elle-
même, cela se passe de commentaires d'ail
leurs, toutes les libertés, cela veut bien dire
en toute vérité, rien excepté, rti réservé, par
conséquent, y compris la liberté de nuire
et celle de se juger soi-même. Un lecteur
du Littoral a demandé l'interprétation
exacte de cet axiome. A notre sens, l'inter
prétation en est illimitée toutes les libertés.
Avec ou sans morale bien définie.
QU'EST-CE QUE
LA PUBLICITE
Un moyen de développer ses affaires
quand elle est confiée un journal qui a
un vaste rayon d'action.
C'est l'annonce dans LE SUD qui est
toujours productive. Qui l'essaie, comprend
ce que c'est que la bonne publicité dont on
retire des fmits.
DISPARITION.
Joseph VERHOEVEN, 27, rue de l'Ab
dication, Bruxelles, 4e Moderne 1937-38.
Près du remorqueur Zeeleeuw une
carnassière a été retirée des eaux. Elle con
tenait des livres d1'école et des cahiers por
tant sur l'étiquette, l'inscription ci-dessus.
Les autorités maritimes se sont mises en
rapport avec le Parquet de Bruxelles. Jo
seph Verhoeven a disparu de chez lui de
puis le samedi 11 décembre. On ne croit
nas au suicide. Les cahiers étaient peine
immergés dans l'eau quand le cartable fut
repêché.
En dernière heure, nous avons appris que
Verhoeven a été retrouvé Alger et que
ses parents sont allés le reprendre Mar
seille, au Consulat.
LA DUREE D'UN MANDAT
AUX FINANCES D'OSTENDE.
Un lecteur nous demande combien de
temps il faut pour mandater un ordre de
paiement. Il y a peu près 15 jours qu'un
avsi de mandat a été donné par l'Administra-
tin communale. Transmis cette demande
Mr. l'échevin des Finances.
UNE AFFAIRE DE
DOMMAGES DE GUERRE
Nous avons sous les yeux la brochure in
titulée La Vérité sur l'Hôtel Excelsior
Middelkerke encore en ruines le 18 mai
1929. Nous croyons que cette affaire doit
être passée dans une oubliette, moins qu'on
ne l'aie mise dans le sel, le gros sel d'une
mauvaise plaisanterie alors, puisqu'elle dure
toujours.
Soumis qui de droit pour que toute la
lumière soit faite sur cette lamentable omis
sion envers un sinistré de la guerre. Où est
donc la Jusitce
DISPARITION
Albine LAMMENS de Nieuport, qui tra
vaille dans un café de l'Avenue Albert
Sas Slykens a disparu depuis le 27 novembre.
EGOUTS COLLECTEURS
LE LONG DU DRIFT
L'Administration communale a l'intention
de faire construire les égoûts le long du
Drift. A cet effet, les riverains ont reçu un
questionnaire pour permettre cette construc
tion selon les desiderata des intéressés.
Ce n'est pas la première fois que nous
nous faisons un devoir de mettre en évi
dence le désir de bien faire de Mr. le Bourg
mestre Zwaenepoel et des membres du Con
seil. Nous le faisons surtout pour que d'au
tres administrations suivent les exemples de
Breedene.
TRAMWAYS
Les .personnes de Breedene se plaignent
juste raison de la démolition de l'abri
l'Hôpital militaire, au moment de l'année
où les Intempéries sont rigoureuses. Il faut
attendre le tramway un endroit dépourvu
de tout refuge et l'attente se prolonge là
durant 27 minutes quand un tram vient de
passer. A qui de droit, en tenant compte
du facteur économique transports en com
mun, comme étant un des principaux dans
la vie des affaires, source de développement
dVine cité.
BILLET DE BRUGES.
Chaque année le vernissage de l'Ex
position du peintre José Storie est le
great event de la saison artistique
brugeoise. Ce qui est particulièrement
agréable, c'est de constater que, mal
gré sa réputation et son succès, le pein-
re Storie ne dort pas sur ses lauriers.
Il demeure le travailleur, le chercheur
qui évite le grand écueil de la facilité.
Nous nous souvenons de la forte im
pression que nous avait laissé, lors de
sa dernière exposition, le portrait du
Docteur De Winter. Cette fois, outre
le portraif du Colonel Bonnevie que
tous les Brugeois connaissaient, la révé
lation de ce salon fut un splendide por
trait du Comte Lippens. Fouillé et sim
ple, puissant mais sans aucune exagé
ration, ce portrait a la qualité essen
tielle de rendre parfaitement un ca
ractère
Les natuies mortes de Storie mar
quent plus encore que les portraits, 1 es
prit de travail du peintre. Les pre
mières de ces toiles, déjà très réussies,
eussent pu l'inciter conserver son
genre. Il n'en est rien. Avec un esprit
moderniste auquel nous applaudissons
volontiers, José Storie joue avec les
difficultés. Il metra dans chaque na
ture morte me note hardie, audacieuse.
Ce qu'il y- a vingt ans, os eût appelé
une fa isse note ou. en musique.
une dissonance. L'appréciation dé
l'amateur varie de l'un l'autre, et on
peut dire en l'occurrence que des goûts
et des couleurs, on ne discute pas. Per
sonnellement nous aimons beaucoup
certaines de ces hardiesses, qui rendent
ces natures mortes... si vivantes. Par
courant des expositions similaires, on
n'a pas comme devant les toiles de
José Sic rie, le désir de s'arrêter lon
guement, de comprendre telle na
ture-morte. Storie réussit de maîtresse
façon rendre les reflets des soies, le
transparent du verre, la matière des
grès et de la terre cuite.
Nous conseillons nos lecteurs de
visiter le dimanche, la Galerie Bru
geoise, rue Courte d'Argent, cette ex
position qui fait honneur l'art bru
geois.
Ce samedi 18 décembre 20 h., au
Théâtre, représentation au profit de»
Croix de Feu La Fille de Madame
Angot.
Mercredi 22 décembre Tournée Ba-
ret Le Veilleur de Nuit.
Dimanche 9 janvier 16 h. se
cond concert du Conservatoire, avec
le pianiste Joseph Van Roy.
Pharmacie ouverte le 19 décembre r
M. ROFFIAEN, rue Maréchale.
BEERNEM
GHELUVELT
On a découvert un dépôt de muni
tions chez le cultivateur A. Gryson, au
cours de travaux de terrassement dan»
une prairie. L'autorité militaire avertie
a fait transporter le dépôt Houthulst.
mmmmmmti «wi iujiu^kuuujiimi x
PAQUEBOTS OSTENDE-DOUVRES
Les 23 et 24 décembre, l'occasion
de la Noël, et les 30 et 31 décembre
l'occasion du Nouvel An, émission de
billets d'excursion prix réduit, vos
Douvres et Londres, valables 1 7 jours.
Service spécial journalier de trans
port d'automobiles par les paqueboto
passagers. Départ d'Ostende 11 h.
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