Tennis GRÈS BELGE de Warrn ^n A Boucher! G E O U V Mou«row Mflnir Comines L'Affistarc^ Publique et la San*é Publique. J. J. v. LE DENTISTE LE SUD, dimanche 19 décembre 1937. PREVISIONS En Ile Provinciale. Le C.S. YPROIS en déplacement aii R.S. Wae- j-eghem, n'a guère d'espoir de récolter quelque chose. En Ile Régionale A. Le F.C. PO- PERINGHE se rend Oudenburg, où les locaux malgré tout leur courage ne pourront résister la scientifique équi pe des rouge et jaune. Le S.K. VLAMERT1NGHE reçoit l'E.G. Ghistelles et remportera vrai semblablement les deux points. En Ile Régionale B. Fund derby où le F.C. COMINOIS qui rencontre le F.C. WERVICQ. On peut s'atten dre une partie fort serrée qui verra probablement la victoire de Wervicq qui attendra avec anxiété le résultat du macht Harelbeke-S.C. LE BIZET, match qui n'est pas encore gagné d'a vance par les locaux. Le S.K. GHELUWE se rend Avel- ghem et peut espérer glaner un point. En Hle Division. Le R.C. WER VICQ vengera son demi-échec de di manche dernier, en renvoyant Herseaux les mains vides. S.K. BECELAERE remportera un nouveau succès contre Aelbeke. Le classement complet des joueurs de la Fédération a le grand mérite d'être fort sé vère. D'année en année la Fédération veille ce que les promotions soient méritées. Cette fermeté est tout son honneur, et nous l'en félicitons cordialement. Cette remarque donne toute sa valeur au chiffre suivant la Fédération a classé cette année 893 joueuses et joueuses au lieu de 782 l'année précédente. Ce qui témoigne du progrès et de la faveur dont le beau sport du tennis jouit dans notre pays. L'esprit de compétition dont le classement est le reflet exact prouve que le tennis sportif prend le plus en plus d'extension. On fait du sport au lieu de jouer la raquette. Bravo En ne comptant pas les joueurs et anciens joueurs de Série A la Fédération a classé cette année 583 Messieurs, contre 525 l'an dernier et seulement 240 Dames contre 230 l'année précédente. Que donne la Westflandre, d'une manière générale, dans ce classement En série B nous trouvions en 1936, 117 Messieurs avec 11 joueurs de Westflandre. Si le classement de ces joueurs est un peu meilleur cette an née le nombre n'à pas varié ils sont tou jours 11 mais sur 130. Heureusement en série C de nombreux noms nouveaux s'ajou tent au palmarès et porte de 36 56 le nom bre de joueurs classés, sur un total passant de 408 453. Nous avons donc en tout 67 Messieurs en 1937 contre 47 en 1936. Ce <pii porte la proportion des joueurs Westfla mands 11 l/n °/D contre 9 C'est très honorable, quand on se rend compte que nos "lubs westflamands ne peuvent rivaliser avec les grands clubs de Bruxelles, Anvers et Lié» Ie- Nous avions vivement déploré l'an der nier la proportion très faible de joueuses ^esrflamandes peine 7 16 sur 230 Il y a proerès sensible, puisque ces dames nchissent les 10 soit 25 joueuses pour un total de 240. En série B, après rectifica tion probable d'un classement, nous trou vons 6 joueuses sur 57, au lieu de 4 sur 59- Et en-série C 19 joueuses sur 183 au lieu de 12 sur*l6l. Ce qui nous fait espérer que le tennis féminin est en voie de reprise en Westflandre. Quels sont les clubs qui nous procurent ces progrès Parcourons le classement. La palme revient l'équipe de I'Ostend Tennis Club. Mais les contributions de Blanken- berghe, de Bruges et de Courtrai ne sont pas négligeables, pour les Messieurs. Et chez les Dames le grand renfort vient également d'Ostende. •K Qui trouvons-nous en série B chez les Messieurs. En tête l'excellent et très sym pathique joueur du Saint-Georges A. Van Branteghem. Nous nous réjouissons d'autant plus de voir notre ami Van Branteghem en tête des joueurs westflamands, que tous ont apprécié son caractère sportif, et le dé vouement avec lequel il s'intéresse aux jeu nes joueurs de son club, surveille leurs pro grès, prodigue ses conseils. Depuis long temps nous n'avons plus compté de joueur de série B 15, mais la série s'annonce bien, et nous espérons que d'autres joueurs imiteront l'exemple de Van Branteghem, qui doit ses progrès son jeu scientifique, étu dié, et un entraînement méthodique. Nous le félicitons cordialement pour ce beau clas sement. Nous retrouvons en 3-6 Ghatlen et Ver- eecke. Deux jeunes viennent les y rejoindre Houpelyne et Steinbach, ainsi que le tenace Wybo. Nous croyons que de ces cinq joueurs Steinbach est appelé rejoindre l'an pro chain Van Branteghem. Enfin en B. O. nous retrouvons Belpaire, Geers et Louis Van der Meersch. R. De Poortere n'ayant -pas été classé, est remplacé par Caesens qui vien^de 3-6 (ah le ma riage), et un ostendais F. Simar complète ce palmarès des 11 joueurs de série B qui sont donc B. -15 A. Van Branteghem (St-Georges) B. - 3-6. L. Chatlen (Oswherlu) A. Houipelyne (T. C. Brugeois) M. Steinbach (Ostende T.C.)) R. Vereecke (Excelsior) T- Wybo (T. C. Brugeois) B. O. R. Belpaire (Saint-Georges) H. Caesens (St Georges) R. Geers (Excelsior) F. Simar (Ostende T.C.) L. Van der Meersch (L.T.H.C. Bruges) Nous donnerons la semaine prochaine les joueurs de série C Etude du Notaire Jacques RAMAULT Wervicq. VENTE PUBLIQUE d'une BELLE PROPRIETE COMMERCIALE étant le Café A L'Etoile et comprenant maison, estaminet, garage, ma gasins, écuries, serre et dépendances, le tout sis Comines, Chaussée de Ten Brielen, contenant sous fond bâti, cour, jardin et terre 19 ares 53 centiares. Divisée en 4 lots, comme indiqué aux af fiches avec plan. Droit d'accumulation. Séance unique JEUDI 13 JANVIER 1937 3 heures de relevée au prétoire de la Justice de Paix Wervicq, Place St Martin. Tous renseignements en l'étude. LES ARTICLES SANITAIRES SAISON D'HIVER 1937-1938 MAITRE - TAILLEUR. vous invite vous rendre compte par vous-même du choix incom parable que constitue sa nouvelle collection de tissus pour l'hiver, liint pour pardessus et costumes que pour vêtements de sport et de cérémonie. visite nos étalages vous édifiera. 3 MAISONS DE VENTE ADRESSES GRAND'PLACE 58-60, RUE DE LILLE PLACE Ste ANNE (Près Ciné Rex) (Face Eglise) Ouvert le dimanche toute la journée. font e e?*Jt""es Tient «es consultations tous les jour* de 8 12 h. et de 14 18 h. r -U V.nK. v Life. YPRES. 11 V v>U5 j. .Ci*- H K CÔÏSÎ.A- O** &ÎOI i i-i Je Offr is i u. :o&U coo Jeoqo» YEY5 t .'bitte WARNF'rnN tas QUI DURENT. (suite de la première page) du libre examen. Dans tout cela le pauvre malade s'identifiant avec le cochon de pay ant, avec le contribuable ou l'électeur, la médecine sera négligée au même point que dans les récentes nominations judiciaires ou le serment d'allégance aux sociétés occultes et les bons services rendus un parti poli tique, l'emportaient visiblement sur l'habi tude du barreau, la valeur des connaissances juridiques du candidat. Situation pénible quand il s'agit de la magistrature, certes, mais combien plus gra ve lorsqu'il s'agit de la médecine, des vies humaines. C'est pour cela qu'un professeur de l'Université de Bruxelles, le Dr. A. Del- court prononça ce vigoureux réquisitoire Nous marchons, tout droit, l'étatisation de tous les services publics, y compris la mé decine, malgré les affirmations de M. le ministre de la Santé publique. Et si la chose n'est pas faite actuellement, c'est simple ment parce que pour le moment, cela n'est pas réalisable. Cette étatisation se fera par état>es. Nous savons, par expérience, ce qu'il faut croire des paroles d'ûn ministre, homme po litique fatalement lié aux ordres de son parti et qui ne peut manoeuvrer contre ses propres troupes dont sa situation dépend. Nous savons ce qu'un homme peut faire et dire pour conquérir ou garder un porte feuille. L'étatisation se fera par étapes. J'en suis personnellement convaincu. Le tout est de savoir si les maîtres de l'heure, qui ne jurent que par les Soviets, trouveront chez nos confrères la docilité des moujirks et des intellectuels russes et si les médecins belges acceptant, comme toujours, ce qui est bon dans le plan nouveau, sau ront combattre et refuser ce qui touchera leur dignité et diminuera leur indépendance. S'il reste uni, le corps médical belge est aussi une force avec laquelle on devra comnter. Mais résistera-t-il) ce corps médical qui semble être tombé dans le fatalisme et l'in différence S'il élimine de son sein les bre bis galeuses et s'il ne se laisse pas endormir par les belles paroles de ceux oui parlent d'évolution parce qu'ils oublient de pronon cer les r, il ne se laissera pas faire et dictera aussi une partie de ses volontés. Qu'il ouvre l'oeil. L'étatisatiin se fera, vous dis-je. Elle com mence déjà. Et cela sera probablement un grand malheur. Songez-y bien. L'Etat, met tant la main sur tout, réglant, dirigeant tout, c'est un nombre énorme de places dis tribuer aux nombreux camarades qui atten dent impatiemment. Quelle joie pour le par ti qui aura la direction dés affaires. Et sous le régime tripartite dont nous som mes gratifiés, quelle belles petites combinai sons Nous connaissons lie Passe-moi la casse, je te passerai le sené le Nomme mon candidat, je nommerai le tien La compétence Allons donc, quoi cela sert- il C'est un bon piston qu'il faut pour arriver vite. Le Dr. Daubresse-Morelle, particulière ment compétent en la matière, a exposé ces idées au cours d'un débat le 30 juin der nier. Pour ne pas être accusé de solliciter le texte, reproduisons le résumé donné par Le Soir Le programme élaboré par le Ministère de la Santé publique constitue une étape vers la socialisation de la médecine. Malheureusement les projets du Ministère ne se bornent pas la création de piscines, de plaines de jeux et d'établissements d'as sistance. On rêve de tout centraliser et de limiter jalousement l'initiative privée. On s'inspire d'un esprit totalitaire absolument opposé au tempérament et aux traditions du peuple belge. Pareil système serait terri blement coûteux et il n'est nullement dé montré qu'il serait de nature améliorer le rendement de notre organisation sanitaire actuelle, laquelle mérite la pleine confiance du pays. Et le Vingtième Siècle commentait ainsi ce rapport du Dr. Daubresse L'Etat ne peut pas plus être un bon médecin qu'un bon industriel. En s'y essayant il sort de sa mis sion et ses tentatives sont grevées d'invin cibles causes d'échec. Les projets du Minis tère de la Santé publique trahissent tous l 'inspiration socialiste dont il est né. L'Etat après s'être fait industriel, assureur, trans porteur, banquier, entrepreneur, devrait se faire juge souverain de la conduite suivre par chaque citoyen pour sauvegarder ou améliorer son état physique. Avec la même sûreté de diagnostic qu'il a mise régle menter notre vie économique l'Etat devrait régler selon son bon vouloir notre vie mé dicale, nos délassements, les soins dont s'en tourent la naissance, l'enfance ou l'adoles cence. Rationaliser, coordonner, dans ce sens, c'est supprimer l'initiative privée et fonc tionnariser. Nos lecteurs sont, nous le supposons, suf fisamment éclairés Les politiciens, hâbleurs et sans vergogne, qui n'ont la bouche que les mots de démocratie et de liberté, n'ont l'esprit qu'une étatisation de la médecine, selon un plan totalitaire. Que feront les Commissions d'Assistance publique pour enrayer cette action du Mi nistère de la Santé publique. Nous accom plirons. dans notre prochain numéro, notre stri"t devoir, en mettant ces Messieurs au pie 1 du mur. Ils n'ont pas le droit de se taire. Ils sont comptables d'un patrimoine, ils ont une mission remplir. Ce serait de leur part une lâcheté que de ne pas réagir. Ils seraient complices d'un véritable détournement, dont les conséquences de vraient pouvoir se reporter sur leurs biens personnels, au moment où, nous l'espérons ardemment, il ne suffira plus de revêtir une fonction quelconque pour être dégagé de toute responsabilité C. v. R.

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Le Sud (1934-1939) | 1937 | | pagina 9