la Vie Bruxelloise
A. Bouckaert
»LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT»
V A I IF. T E S
Bonjour, Monsieur
Avez-vous visité les Musées en ville?
Commencez par
vous serez si agréablement surpris que vous désirerez en visiter d'autres! - TOUJOURS DU NOUVEAU
LE SUD, jimmHha 26 décembre 1937.
leurs voix aux élections Et même pas pour
«voir de nouveaux abonnés au SUD puxs-
<jue tous les usagers de la ligne d'autobus
sont des hommes du peuple flamand.
Mais parce que la cause nous paraissait
juste et équitable. Et nous avons ajouté
farticle, dont l'influence fut considérable
dhns ce débat, des démarches. Noos som
mes heureux d'avoir, ainsi, aidé M. le dé
puté permanent Benoni Vermeulen faire
triompher sa thèse.
Jeudi au Ministère une délégation de la
région, accompagnée de six parlementaires
a renié la décision prise le 15 septembre.
Vendredi, Bruges, la Députation per
manente et M. le Gouverneur ont adressé
une motion au Ministère, confirmant que,
pour le bien de la région, il fallait main
tenir les 16 services d'autobus, et y ajouter
3 services rapides. Nous eussions préféré
trois Michelines. Mais les frais seraient, pa-
taît-il, trop considérables. Et d'autre part
ce serait, nous dit-on, un dangereux précé
dent que d'autoriser la route concurrencer
le rail, aveç les mêmes réductions et les
mêmes aavntages tarifaires. Des centaines de
lignes d'autobus, présentes er venir, se
prévaleraient de ce précédent.
Enfin dimanche les édievins des com
munes intéressées, et M. Cyr. Lemahieu, con
firmèrent la position prise par la déléga
tion et la députation permanente.
Il y a deux mois l'autobus Ypres-Roulers
était enterré. Le moniteur socialiste pu
bliait déjà les horaires de la ligne de che-
mn de fer. Aujourd'hui nous attendons la
décision de M. le Ministre Marcq, qui, grâce
au mouvement créé dans l'opinion publique,
pourra réaliser ce que M. le Ministre M.-H.
Jaspar souhaitait. Le maintien d'une ligne
non déficitaire.
Cette décision sera prise la Noël. Allé
luia Les anciens combattants, les familles
nombreuses, tous les travailleurs et les agri
culteurs de la région en seront vivement
reconnaissants M. Marcq.
Et personnellement nous sommes fort
heureux d'y trouver l'occasion de voir ra-
tnttre le caquet d'un bonhomme, parasite de
la politique, et vivant de la plus basse dé
magogie le sieur Missiaen.
Il reste ce pauvre homme, ou ses serfs
de la plume, de puiser une nouvelle fois
dans la fosse d'aisance, où ils trouvent cha
que semaine la matière de leurs polémiques.
LE SUD.
H—mu
On ne vient pas Bruxelles
sans passer une soirée aux
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d'Ostende Douvres départs 1 1 h.
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et 15 h. 55.
BILLET BRUXELLOIS
22-12-37
LA LIBERTE DE LA PRESSE
Notre billet précédent était déjà sous
presse, lorsque Mr. Paul Heenen, président
de l'A.G.P.B. publia, dans les colonnes de
l'Indépendance un article en faveur du
droit au secret professionnel pour les jour
nalistes.
Cet article, dont personne ne contestera
■l'utilité, est inspiré par le cas du journa
liste hollandais, incarcéré pour avoir refusé
de faire connaître les sources d'une infor
mation. On se demande pourquoi Mr. Paul
Heenen s'est ému du cas d'un confrère
étranger, alors qu'il y a, peine un an,
lorsque des journalistes belges furent em
prisonnés pour un motif analogue, il resta
impassible.
Cependant, au moins un de ces journa
listes faisait partie de l'Association présidée
par Mr. Heenen. Serait-ce simplement parce
qu'ils appartenaient un parti d'opposition
Voilà qui révèle une singulière mentalité
professionnelle en matère de journalisme.
Le Peuple, commentant cet article du Pré
sident de l'A.G.P.B. conclut
c D'accord, mais il ne faudrait pas que
les calomniateurs professionnels, les pseudo
journalistes dont l'arme préférée est l'in-
jute, l'outrage et la diffamation pussent se
retrancher derrière le secret professionnel
pour se dispenser de faire la preuve de leurs
allégations.
A qui ce journal fait-il allusion Serait-
ce lui-même, au Soir et la Flandre Libé
rale (de Mr. Paul Heenen) condamnés ré
cemment pour calomnies
Ces journaux se sont pourvus en appel.
Soit. Il nous semble qu'avant de faire le
matamore, ils pourraient attendre que le
nouveau jugement soit rendu. Ce serait plus
prudent.
Nous nous plaisons relever ces petites
incidentes, parce qu'elles forment un fais
ceau de présomptions qui permettent d'af
firmer que la nouvelle loi sur la Presse,
dont il est question, ne visera qu'à établir
une liberté sens unique, et que la grande
Presse (comme elle aime se nommer elle-
même) ne semble pas prête engager un
combat énergique pour le maintien d'une
liberté constitutionnelle, si indispensable au
bien de la Nation.
LA RUE DES BOUCHERS
Tout récemment, un journaliste citait
dans sa chronique, cette vieille rue et par
lait de son pittoresque. Il est fort probable
que le dit Monsieur ne l'a jamais vue qu'en
imagination, car il y a belle lurette que
le pittoresque en a fui.
Bientôt, la rue des Bouchers sera une
artère commerce de luxe et seuls, ceux
qui l'ont connue avant guerre se souvien
dront de son originalité. De ce temps, le
snobisme anglo-saxon n'avait pas envahi
l'esprit de la bourgeoisie bruxelloise. La
rue des Bouchers se composait de fritures
modestes, de cabarets dont les bières belges
étaient réputées et de comptoirs où l'on dé
gustait, debout, dës tartines abondamment
garnies de conserves, de charcuteries ou de
fromages. A la soirée on y côtoyait dépu
tés, ministres, journalistes, artistes, etc... La
grande spécialité des fritures, c'était le com
plet moules et frites. Cela se payait vingt-
cinq centimes Pas de clichis. Ce mets de
choix était servi sur des tables de bois blanc,
récurées chaque jour la brique et le
client utilisait, en guise de fourchette, la
première écaille vide. C'était le bon temps
les belges, et les bruxellois en particulier,
savaient apprécier les spécialités nationales
Aujourd'hui, toutes les fritures se sont
transformées en grands restaurants préten
tieux les comptoirs tartines ont disparu,
et les cabarets vendent des imitations die
bières étrangères ils sont devenus des ca
fés ou des bodegas
Il reste encore des vestiges de la bonne
ancienne vie bruxelloise. C'est dans les caves
de la Grand'Place qu'il faut aller, car per
sonne ne sait combien de temps ils résiste
ront la vague de snobisme qui rend, de
plus en plus, Bruxelles semblable toutes
les capitales.
AIDE-TOI.
...le ciel t'aidera. C'est ce que font les com
merçants installés dans le passage qui relie
la rue de la Montagne la rue de I'Ecuyer.
La concurrence de la rue Neuve et autres
artères grands commerces avait mis en
péril la situation de ses habitants. Ils se
sont groupés en société et ont commencé
une adroite publicité. Cet été, la vaste nef
a été complètement remise neuf. Les fa
çades sont ornées de multiples drapeaux et
toute occasion propice, l'artère est trans
formée en salle d'exposition. La physionomie
sympathique de l'endroit y ramène de nom
breux promeneurs.
A l'occasion des prochaines fêtes on vient
d'y ériger deux énormes arbres de Noël.
Givrés souhait et garnis de multiples lu
mignons de couleur, ils ont vraiment riche
allure.
Cette nouvelle attraction sera vite connue
du public qui, certes, affluera durant les
soirées de fête, au plus grand profit des
innovations.
REVEILLONS
C'est la crise. Tout a augmenté dans des
proportions énormes. Le chômage est en
recrudescence. Tout le monde se plaint
Et cependant, s'il faut se baser sur les
préparatifs de réveillons qui se font par
tout, on est obligé de conclure qu'il y aura
un grand succès enregistrer.
Depuis plusieurs jours, (nous tenons le
renseignement d'une source particulièrement
autorisée), il n'y a plus un seul musicien
engager sur la place de Bruxelles Les
amateurs d'orchestre qui ne s'y sont pas pris
temns en seront réduits se contenter d'un
Pick-Up ou de musique rad'ophonique.
Comment concilier ces deux aspects con
tradictoires d'une même question D'un
côté, plaintes et gémissements on assure
qu'on n'en sort plus de l'autre, dépenses
somptuaires. A notre avis, il n'y a qu'une
explication plausible.
La population se lance dans les plaisirs
par dégoût et pour s'étourdir.
En présence de l'inconséquence du
pouvoir en matière fiscale et de l'im
prévoyance du gouvernement en matière fi
nancière les braves gens qui ont encore la
chance de posséder quelques bribes de
capital estiment préférable de le manger
eux-mêmes plutôt que de le laisser englou
tir par l'ogre anonyme qui s'appelle gou
vernement tripartite Ceux qui gagnent en
core aiment mieux tout dépenser qu'écono
miser sans savoir pour quoi Et ceux oui
LE TOURISME
ET LES VACANCES OUVRIERES
Sous les auspices du ministère de l'Id-
struction publique, Me Marcel Balot, avo
cat, délégué général du Royal Touring-Cli$>
de Belgique, a donné lundi, dans la salle
de la HalIe-aux-Draps, Tournai, une con
férence, sur la question des vacances ou
vrières.
M. Balot a analysé la loi du 8 juillet 1936,
instituant les congés payés, en fonction du
tourisme. Cette loi accorde aux ouvriers tra
vaillant depuis un an au moins chez un
employeur, six jours de congé payés.
Le législateur s'est préoccupé de l'orga
nisation des vacances ouvrières et a créé
dieux organismes un comité consultatif et;
un comité d'exécution.
Non seulement le repos est nécessaire
l'ouvrier dans les conditions actuelles da
travail, mais il est indispensable que ce temps
de suspension de travail permette l'ouvrier
de sortir de son milieu-
Dans son rapport sur la question la
Chambre, M. le député Bodart a justifié
la réforme en donnant les raisons physio
logiques préserver la santé de l'ouvrier -,
les raisons morales respecter la dignité hu
maine et rendre possible le développement
intellectuel du travailleur les raisons so
ciales, dictées par l'économie même dlu tra
vail.
Mais comment occuper les vacances pour
les rendre profitables Le conférencier a
montré que le tourisme organisé et surtout
le cyclo-tourisme, aidé par des itinéraires
intelligemment étudiés, feront découvrir les
beautés inconnues de notre pays.
Le Ministère des Transports, de son côté,
s'attache favoriser les institutions qui fa
ciliteront aux ouvriers les déplacements pen
dant leurs vacances auberges de jeunesse,
belvédères, terrains de camping, sentiers tou
ristiques.
Le Conseil supérieur de la route étudie
aussi la création de pistes cyclables indépen
dantes des routes existantes et ne suivant pas
leur tracé sinueux.
Mais, pour accomplir ces réformes, il est
nécessaire que les Pouvoirs publics ou les
organismes privés soient soutenus par 1 opi
nion publique.
M. le député Hossey, premier échevin, qui
avait présenté l'orateur, l'a remercié, et il
a rendu hommage M. Durieux, directeur
des Services de Tourisme de la ville de
Tournai, qui sont dues des réalisar-ons qui
mettent Tournai l'avant-garde du tou
risme.
LE DENTISTE
agréé de Chemins de fer Belges
et du ministère des Postes, Télégraphes
et Téléphones
Tient ses consultations tous les Joui*
de 8 12 h. et de 14 18 h.
Téléphone No 588
74, Rue de Lille, YPRES.
E9
n'ont que le chômage estiment qu'ils ont
droit s'amuser comme leurs voisins plus
favorisés ils emprunteront, s'il le faut, ou
mangeront l'argent de la prochaine quin
zaine en répétant les paroles de Mr. Van
Zeeland Dieu y pourvoira.
Jamais la boutade Danser sur un vol
can n'aura trouvé une plus justeappli*.
cation qu'en ces fêtes de Noël et de Nouvel
An 1937-1938.
P. L. T.
LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES ENTREE RUE DU VERGER,
i 11m ii—m■iiiiihimumi iiii ii ii m miil ■iiiiiiiiiTiriT^mMiMrTTTi-nwwirTwnrBiMWWTi^iiïiin