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Jacques VEY5
«La Botta»
WARNETON.
LE SUD, dimanche 26 décembre 1937.'
Toutes nos félicitations Mr. Courtens
Alfred, le très distingué directeur des tram
ways et l'affable Administrateur de l'œuvre
royale de l'Ibis promu Officier dans
l'Ordre de Léopold.
Nos hommages de congratulation Mère
Andrée, la Révérende Supérieure des Sœurs
desservant l'hôpital civil, nommée Chevalier
de l'Ordre de Léopold II.
Nous avons appris qu'un important con
grès international de police tiendra ses assi
ses et travaux Ostende, les 9, 10, 11 et
12 juin 1938. Des délégués des corps de
police d'Angleterre, de France, d'Allemagne,
de Hollande du Grand Duché de Luxem
bourg et de Belgique se réuriront en vue
d'organiser une belle manifestation profes
sionnelle. On ne pouvait mieux en choisir
le siège, Ostero.e étant la cité d'avant-garde
des Corporations De plus, c'est une légi
time rec mnai.«ance de la maîtrise d'orga
nisation autant que de la valeur technique
du distingué Commissaire en chef M. Geor
ges Saeys. Sun jeune adjoint, M. Beauprez
aura l'ocasion de mettre en lumière ses
qualités intellectuelles et son bon jugement.
Avec de tels chefs, la police d'Ostende
possède de, éléments de valeur comme offi
ciers.
La tendance reconstituer le bloc dans
l'Union Catholique s'affirme de plus en
plus. Le nouveau Président du Cercle
Ostende, M. le Notaire Van Caillie, ainsi
que l'un des plus clairvoyants Administra
teurs de la Cité, Mr. l'Avocat Porta l'ont
exposé dans des discours substantiels pro
noncés au Banquet annuel du Cercle Catho
lique. La situation relevée par eux est un
salutaire enseignement pour l'avenir.
M. Van Isacker, Ministre des Classes
moyennes et des Affaires économiques a
reçu une délégation du front unique des
Commerçants. Il écouta les doléances du
Commerce au sujet de la concurrence dé
loyale des économats, de l'application de la
taxe de transmission, des cercles privés or
ganisés pour la fraude, du colportage, des
étrangers sur les marchés, etc. Répondant
aux demandes formulées pour que des me
sures soient prises en vue de résoudre le
problème de toute urgence, après avoir en
tendu Mr. Buys qui fit valoir la pressante
nécessité de songer l'organisation profes
sionnelle suivant le projet déposé par Mr.
Van Acker, Mr le Ministre a suggéré la
création d'un organisme d'études et de coor
dination en vue de l'élaboration de la poli
tique constructive des cluses moyennes.
Mais ce sont encore et toujours ks mêmes
suggestions et rien que des suggestions. Tout
cela ne fait pas avancer d'un pas la question.
Nous ajoutons que l'opinion publique est
lasse de suggestions et promesses Depuis
de longues années, les bienveillants examens
laissent tout comme avant et .e n'est vrai
ment pas la peine de changer aussi sou
vent de gouvernement.
A notre tour, nous demandons ce qui a
été fait propos des griefs déposée contre
les incuries administratives en ce qui con
cerne le budget, ses prévisions, allocations
et utilisations Pour les affaires écrasées
d'impôts, Quid A-t-on fait ia moindre
chose pour empêcher aux économats de raf-
fler la clientèle aux commerçants, contribua
bles merci Oui, cette vaine farce d'une
loi de cadenas sur les grands magasins, tel
lement cadenassée, qu'elle reste inopérante.
A Ostende, sans distinction de groupe
ment, les commerçants sont, en pleine acti
vité d'organisation. Ils ne réussiront cepen
dant, qu'en s'affranchissant du préjugé qui
les retient de ne pas oser affirmer leur vo
lonté. Les despotes de la politique ne se
gênent pas, pourtant, pour entretenir la
misère honteuse du commerce.
Attentifs ce qui se passe Ostende, les
commerçants des autres cités restent aux cô
tés des Ostendais pour défendre leurs inté
rêts des classes moyennes. Et nous disons
Ostende Allez de l'avant, on vous suit.
En 1934, sans attendre les résultats de
promesses ministérielles ni d'examens atten
tifs des questions que soulève le problème
économique dans toute la réalité de la si
tuation critique, c'est Ostende qui vit s'éta
blir le premier de ces offices en Belgique.
Quelques jours après' la Comédie politique
levait le rideau sur le premier acte de la
parodie O.R.E.C. La Nation en a connu
l'épilogue. De son côté l'Office d'assistance
économique marchait de l'avant, et nous
nous ferons un plaisir d'en publier les ac
tivités et résultats acquis dont de nombreux
intéressées attestent toute satisfaction. Nous
avons noté avec intérêt les appels lancés par
Mr. De Jaeghere dans les formes de corres
pondances, d'articles de presse, de parlottes
comme disent ses adversaires, mais qui ont
fini par émouvoir partout et par réveiller
les plus apathiques. Il faut l'entendre dire
avec conviction Les corporations sont en
fin en marche
Quand Rex vint ranimer les énergies pour
nettoyer les écuries d'Augias, pour affran
chir les masses de l'hypercapitalisme et pour
les retirer du gouffre de l'hypercommunisme,
l'Office d'assistance tarnsféra ses pénates au
local de Rex-Ostende. Il assure déjà de
nombreuses permanences. Aujourd'hui, nous
apprenons que les dévoués rexistes qui
œuvrent pour le bien public vont ceux
qui par des scrupules déplacés n'osent pas
aller Rex. De semblables efforts tenaces
pour construire solidement l'édifice des clas
ses moyennes méritent d'être encouragés et
soutenus. Nous espérons qu'ils le seront
parce que c'est de là que le trait union
sortira.
Quand vous devez loger Bruxelles
Des agréments du confort moderne
Une cuisine saine et soignée
Des communications rapides avec le centre
de la ViDe
Vos vœux seront comblés
en descendant au
Place Princesse Elisabeth,
Cette triste affaire qui laisse le souvenir
pénible du débat en Cour d'Assises où les
plus révoltants mensonges insultaient la Jus
tice, vient d'encore être remuée. Au cours
d'une traversée d'une de nos malles, une
Anglaise, victime d'un accident, s'est noyée.
Par confusion, volontaire ou non, du nom
de la personne tombée l'eau, avec celui
dont il fut question dans l'affaire du meur
tre de Marguerite Sheyns, le Parquet de
Bruges fut alerté. Les recherches ont mis
faux toute corrélation avec le crime des
Dunes. Mary Lovel ne s'est pas suicidée com
me il avait été dit d'abord, et c'est d'une
autre personne, Anne Lovelle qu'il avait été
question autrefois.
Le deuxième concert réunit dimanche der
nier la salle des Concerts les fervents de
musique.
Au programme le pianiste' ARSENIEF,
élève de Rachmaninoff, dont il interpréta
quelques œuvres, et la cantatrice Mlle De
France-Tavernier.
Celle-ci prodigua sa belle voix dans des
airs de chant et des mélodies, empruntés
aux classiques et aux modernes.
L'air de l'Archange de César Franck fut
solennel et la Flûte enchantée de Ravel
bien délicieuse.
Ce garrin doit certainement avoir été
l'école où l'on s'instruit pour connaître tou
tes les libertés. Il n'a que 18 ans et habite
avec Ses parents Longwy, rue Oscar, 20.
Espérant se rendre en Angleterre pour y trou
ver un emploi, il avait quitté le toit pater
nel avec 100 francs. Caché sous un wagon
dans la gare d'Ostende-Quai, il fut arrêté
par un gardien des chemins de fer qui le
remit entre les mains de la police. Il lui
restait encore 1,50 fr. valides. Qu'on ap
prenne donc aux enfants de tout lire, de
tout voir au cinéma, pour en faire en toute
neutralité, des enfants libres qui font la dé
solation des parents. Jeunes gens qui lisez
ceci, faites-en votre profit et soyez fiers si
vous possédez cette éducation qui fait de vous
de bons chrétiens, retenus dans le bon che
min par la crainte de déplaire Dieu.
La jeune section dramatique de Breedene
organise une fête enfantine l'école des
Sœurs, le jour de Noël, 4 heures. Le di
manche 26 décembre, une représentation
au profit de la construction de la nouvelle
église dédiée Sainte Thérèse de l'Enfant
Jésus aura lieu dans le même local Au
programme une comédie-Vaudeville La
famille Schellevtscb, et de nombreux inter
mèdes de concert.
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complètes de
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Dans le but de venir en aide aux per
sonnes d'âge qui requièrent des soins ou
des régimes, sans devoir être hospitalisées
ou placées l'hospice, il est question d'éta
blir Breedene-sur-Mer, une œuvre qui sera
placée sous les Patronages de N.-D. des
Dunes, de Saint Antoine de Padoue et de
Sainte Thérèse de Lisieux. Cette œuvre créera
des services où pourront trouver emploi des
personnes dans les conditions qui ne leur
permettent que des occupations appropriées
leur état physique.
Mlle De France nous donna une version
magnifique de la mélodie de Gutschami-
noff Triste est la steppe et de la fan
taisie Middernachtsdroom de De Boeck.
La voix est pure et la diction très bonne.
Son succès fut très grand.
Le succès fut plus étourdissant devant
la prestation hautement artistique du vir
tuose-pianiste Arsenief. Simple dans sa pré
sentation et dans Sbn attitude il conquit
d'emblée la faveur du public.
Déjà dès le début, dans les morceaux
de Schumann, son jeu brille par des dons
naturels et un souci d'expression l'arabes
que et les caprices furent interprétés 1a
perfection.
Dans les morceaux, pleins <Je vigueur et
plus caractéristiques, de Rachmaninoff, le
jeu d Arsenieff devint même fougueux et
d'une grande virilité. On sentit travers:
certains passages l'expression fiévreuse vou
lue, et malgré tout l'impression d'une inter-
prétaton de réalité et de sincérité.
Lorsque le pianiste s'attaqua aux œuvres
de Liszt, on sentit immédiatement la note
et l'étude personnelles. Je me souviens d'un
concert où W. Rummel nous interpréta la
même rhapsodie. Ce fut alors beacoup plus
de la méditation, coupée par moments d'un
rythme violemment scandé. Chez Arsenieff»
les moments de poésie étaient rares mais
doux et le rythme devint impétueux tous
les gestes, toute l'attitude du pianiste sou
lignaient cette vigueur et ce mouvement dans
le jeu, lequel parfois s'arrêtait net, ou nous
faisait entendre ailleurs un accompagnement
ponctué, chevauchant une musique qui pas
sait comme une rafale.
Arsenieff se présenta comme un grand
artiste, sobre, vigoureux mais éminemment
personnel.
Il est fâcheux que la salle de Concerts
ne se prête pas assez bien de telles audi
tions. Sous ce rapport la salle du théâtre
est beaucoup mieux et dans un cadre ph»
digne.
(Voir euite page 9).