tout l'idéal de REX. g W8e PrUXeitOlse
A ceux oui portent en eux 1 la UIa RruvAlInko
A. Bouckaert
LE SUD
LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT»
VARIETES
par Paul VAN HUFFEL.
BILLET BRUXELLOIS
CONSEQUENCE IMPREVUE
Bonjour, Monsieur
Avez-vous visité les Musées en ville?
LE CABINET JANSON
JULIUS BARMAT
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LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT D*YPRES ENTREE RUE DU VERGER.
Le mouvement rexiste peut compter sur
le travail de ceux qui militent jour et huit
«dans ses rangs, et qui ont foi dans un
idéal qui s'avère de plus en plus juste
«t de plus en plus réel. Ils sont peu
nombreux, ceux qui jusqu'à ce jour ne se
sont pas encore sacrifiés. Et chaque sacrifice
exigé d'eux, a toujours été exécuté avec le
plus grand des enthousiasmes. Car REX,
l'amour .pour une idée pure et juste est im-
mense, et journellement nous voyons des
touchantes manifestations de cet amour, le
plus souvent encore chez les humbles et chez
ceux qui sont cruellement éprouvés par le
sort.
Et ce qui est le plus admirable, c'est que
tous ces sacrifices sont rendus chez nous
parce que c'est la règle, parce que notre idée
îe veut car aucun mouvement n'est grand
sans le don absolu de tout ce qu'un homme
a de sublime, sans le don complet de soi-
même.
Aucune rrcompense en perspective, aucun
honneur, aucune joie matérielle, seule nous
reste la joie intime du devoir accompli.
Oui vraiment Etre rexiste n'est pas
chose facile.
Mais il existe au sein de REX une pléiade,
un beau groupe de jeunes gens qui d'un
•sacrifice ont fait une habitude ils n'atten
dent aucune récompense, si ce n'est l'appro-
ivation de leurs chefs et la joie du travail
accompli. Leur plus grande ambition rési
de dans un travail soutenu pour leur idéal.
Nous les avons vu, les soirs d'hivers,
prêts aux travaux les plus répugnants des
nuits entières ils collaient des affiches, leurs
doigts gelaient sous la bise, le sommeil
alourdissait leurs 'paupières, mais néanmoins
tendus vers un but de sublime désintéresse
ment, et pour que REX soit victorieux, ils
restaient là, stoïques. Et quand le soleil le
matin vint dorer les rues encore désertes, on
voyait tous les coins des preuves tangibles
de notre idéal, des affiches au sceau de
REX portant toute une population des mes
sages de bonté et de réconciliation, des phra
ses qui disaient au peuple que malgré tou
tes les embûches et toutes les coalitions REX
serait quand même vainqueur.
Ah, il faut avoir vu des choses pareilles
pour comprendre qu'un mouvement comme
le notre ne périra jamais.
Nous les avons vu aux journées mémo
rables de Courtrai ils méritaient les pre
mières places dans les rangs, aucune estra
de n'était assez belle, aucun fauteuil n'était
assez orné pour eux, et cependant ils mar
chaient dans le cortège inconnus, anonymes,
avec un seul désir, celui de voir le chef, et
non pas d'être vus.
Puis vinrent les jours de découragement,
jours de doute et de tristesse; quelques-uns
abandonnèrent la partie, soit .parce qu'ils
n'avaient pas la foi suffisante, soit parce que
chemin gravir était trop ardu et trop dif
ficile. Les purs sont restés, les rangs ont été
épurés, et le même désintéressement a con
tinué présider toutes leurs actions et
toutes leurs pensées.
Nous les avons vu l'œuvre, et nous les
avons admiré.
Un rexiste actif, côté de tout cela, est
porteur d'un idéal.
C'est lui qui sème tout vent la bonne
graine qui germera et qui donnera la fin
de l'été cette belle moisson dorée pleine
d'espoirs et de promesses.
Cest lui qui est en contact immédiat avec
les foules sapant les fortifications de l'ad
versaire, sans cesse l'œuvre, sans répit et
sans repos.
De terribles brèches ont été frappées dans
les murs ennemis. Des adversaires sont de
venus des amis, des tièdes sont devenus des
propagandistes ardents pour la justice so
ciale et pour notre belle idée.
Le propagandiste est un éclaireur sur le
chemin qui mènera REX la victoire, il cas
se la résistance de l'ennemi, il épie ses mou
vements ils est toujours prêt sans peur et
inlassable.
Il sait que sa tâche est dure, qu'une
grande responsabilité lui incombe.
Il connaît la signification du mot Dis
cipline, car sans cette vertu-là aucune vic
toire n'est possible.
Un propagandiste a aussi d'autres qua
lités. Dans ses relations, dans ses travaux de
prospection, il s'est aperçu que le monde
politique est pourri, que les politiciens sont
des combinards, sans aucune pudeur et sans
le moindre idéal. Il a vu également, que
REX doit prendre part la lutte politique
pour arriver la victoire complète mais
que la pureté de notre mouvement est la
raison première de cette participation. En
effet, tout le monde a vu la bassesse de
ces compromissions, et chacun de ces actes
vils doit être considéré comme un attentat
la pureté de l'idéal rexiste. C'est pour
cela, que toute discussion avec un propa
gandiste s'avère inutile, pas de compromis,
un rexiste n'est content qu'avec la victoire
complète.
Une conviction intime d'un propagandiste
cest que la victoire ne se réalise pas en
quelques jours. Peut-être demain, peut-être
plus tard quoique jeunes nous savons que
cette victoire viendra, que nos enfants cueil
leront les fruits de nos efforts, mais nous
sommes contents et satisfaits qu'un jour
cause de nous la Belgique sera plus belle
et plus pure que jamais.
Nous travaillons pour l'avenir, pour les
générations futures, nous voulons le bon
heur et le bien-être de ceux qui nous suc
céderont, mais les forces antagonistes sont
grandes. La puissance du marxisme et de
l'hyper-capitalisme ést étendue, et seul un
travail soutenu, journalier pourra réaliser
du grand et du sublime.
La victoire viendra, mais une victoire am
putée, un idéal compromis n'est pas pour
nous, nous connaissons une ligne, et c'est
la ligne droite, et ceux qui voudraient dé
vier, nous les rappellerons la raison, sans
ménagements.
La pureté de notre mouvement est notre
grande force soyons purs, donc soyons
forts.
Une autre grande qualité d'un vrai pro
pagandiste sa confiance illimitée en son
chef Léon Degrelle. Une admiration obscure,
un réel dévouement voilà deux vertus
sans lesquelles aucun travail n'est possible
au sein de REX.
Non comme quelques-uns qui suivent le
chef comme son ombre, essayant de se trou
ver partout sur son passage, demandant des
audiences pour ne rien lui dire mais pour
êtré vus, flattant pour obtenir des faveurs,
et n'obtenant de lui que du mépris et de
la compassion. Tout propagandiste connaît
le fameux mot de L. Degrelle Ceux qui
travaillent, je les connais, mais je ne les ai
jamais vus.
Tout bon rexiste suit le chef sur le
chemin semé d'embûches, ne demandant
qu'une chose, c'est de serivr son idéal, et
d'arriver malgré tout la réalisation de tou
tes nos espérances. REX VAINCRA.
Ce 28-12-1937
LA LIBERTE DE LA PRESSE
Dans notre chronique de la semaine der
nière, nous invitions le Peuple se montrer
très prudent, dans l'attente du jugement
intervenir entre lui, T.e Soir La Flan
dre Libérale et d'autre part, Mr. Léon De
grelle. Il n'a fallu que huit joins pour nous
donner raison. Le jug.rtr.er., attendu a été
rendu ce matin et les trois grands journaux,
«de la grande presse çuotidhvne ont été
condamnés pour imp Tuions La belle leçon
pour les pseudo-professeurs de vc tus jour
nalistiques. Surtout lorsqu'on sac que les
rédactions de ces trois journaux monopo
lisent un bon nombre de dignitaires des
Organisations professionnelles d" la Presse
belge
Nous invitons nos h.teins perde con
naissance, dans Cassandre Ju 2'" d'Vem-
bre, de l'ait". 'e de Max ITodcige. Cet ar
ticle est une analyse serrée du p-oiet de
loi sur la Presse, qui sera déposé sous peu
sur le bureau de®la harribre par le Mi
nistre de la Justice.
Nos lecteurs comprendront mieux les cris
d'alarme que nous poussons depuis un an.
Répétons-le encore Aujour t'iiui, une réac
tion salutaire est possible demain, il sera
trop tard, car nous aurons la plume le
boulet de l'es c'avage. f
On se rappe'le noti° ap ré jftion le jour
de la formation de l'équipe gouvernemen
tale actuelle. Nous disions, que Mr P.-E.
Janson risquait de perdre, dans cette aven
ture, tout le prsogt qu'il avait acquis au
cours d'une honorable carrière. Où en est-
il aujourd'hui
Il a, dans soi équipe, un min.stre cou
pable de mensonge. (Il n'y a pa® d'autre
mot pour qualifier les déclarations de Mr. De
Man au sujet de l'emprunt anglais.)
D'après Mr. Léon Degrelle et Cassan-
dre il a, encore dans son équipe, un ou
plusieurs ministres socialistes coupables de
forfaiture dans les affaires espagnoles.
Quelle sera la prochaine mésaventure
En attendant qu'elle survienne, il nous sem
ble que le Premier Ministre doit déjà être
très flatté des hautes qualités morales dont
ses collaborateurs au gouvernement se font
le drapeau.
On parle aussi d'un remaniement. Une
belle farce cousue de gros fil et dont les
catholiques vont faire les frais. Les finances
sont en mauvais état On va donc rem
placer le socialiste De Man par un catho
lique. C'est ce dernier, et, avec lui le parti
qu'il représente, qui supporteront les con
séquences des dépenses du ministre socialiste.
En échange, au Ministère des Affaires Eco
nomiques et des Classes Moyennes, où un
catholique a atteint certains résultats, on
placerait un socialiste. Ce dernier n'aura qu'à
porter son front les lauriers tressés par
son prédécesseur: Quel beau bourrage de
crâne en perspective pour tous les Peu
ples et sous-Peuple de Belgique Et
quel plaisir pour les marxistes de lutter avec
un adversaire pour lequel la naïveté est sans
limite Voilà, en cette fin d'année, où en
est la combinaison Janson.
On sait que depuis les dix-neuf ans que
le pays vit sous le signe du progrès démo
cratique, nos parlementaires se sont plu
voter des lois qui atténuent les rigueurs du
Code. C'est ainsi qu'actuellement, des actes
méritant un châtiment sévère, ne sont plus
sanctionnés que par des peines dérisoires.
Evidemment, le niveau moral de là Nation
accuse le coup. Nous citerons cet exemple,
puisé des sources françaises, mais qui pour
rait parfaitement être vécu chez nous. II
est typique.
X enlève la femme d'Y. Y, en bon ci
toyen, a recours la justice pour obliger
l'infidèle rentrer au domicile conjugal. II
épuise, cet effet, toutes les possibilités que
les différentes juridictions lui offrent. Enfin,
il aboutit une condamnation du ravisseur
et de sa complice 25 frs. d'amende Ne
bondissez pas vous lisez bien, vingt cinq
francs.
Y, le bon citoyen, en ivt; comme deux
ronds de flan
Le 2 janvier 1938, il y aura deux mois
que le sieur Julius Bannat a été arrêté en
Hollande sur réquisition du parquet belge
et que son extradition est demandée. A l'é
poque, nous avons prévu que cette forma
lité serait contrariée. Les événements sem
blent nous donner raison. En effet, nous
avons appris par les journaux que le ministre
hollandais de la Justice avait donné avis
favorable l'extradition, mais qu'il restait
une autorisation donner par le ministre
hollandais des Affaires Etrangères. Depuis
lors, silence. Les Affaires Etrangères, n'est-
ce pas un peu le domaine des Internatio
nales Et Julius Barmat n'est-il pas un
sujet de choix des Internationales
Alors Faut-il s'étonner
P. L. T.
agréé de Chemins de fer Belges
et du ministère des Postes, Télégraphes
et Téléphones
9t