Courtrai
Bruges.
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LE SUD, dimanche 9 janvier 1938.
LES FUNERAILLES
DE M. ERNEST REYNAERT
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COMINES
270
Les funérailles de M. Ernest Reynaert se
sont déroulées mercredi 11 h., en l'église
Saint-Martin Courtrai, dans la plus grande
simplicité.
Une foule innombrable d'amis vint, bien
avant l'heure de la levée du corps, saluer
une dernière fois la dépouille mortelle de
l'homme politique intègre qu'avait été M.
Ernest Reynaert.
Au cours de sa longue et belle carrière,
M. Reynaert avait déployé une activité dé
bordante dans différents domaines.
Ancien membre de la Chambre des re
présentants, le défunt avait, de plus, rempli
les fonctions de commissaire d'arrondisse
ment. Il était échevin des Finances, prési
dent du Conseil d'administration du Cercle
catholique Patria et membre du Tiers-
Ordre. Partout, ses hautes qualités morales
avaient édifié son entourage.
Grand Officier de l'Ordre de Léopold,
M. Reynaert s'était vu décerner de multiples
distinctions honoriques dont les médialles de
la Reconnaissance française et anglaise.
Le deuil était conduit par les deux frères
du défunt, MM. Maurice et Léon Reynaert.
Les cordons du poêle était tenus par MM.
Goethaels, commissaire d'arrondissement
Mostaert, procureur du Roi Bossaert, juge
d'instruction Mayeur, bourgmestre Van
Tieghem, bâtonnier du barreau de Courtrai
Moyersoen, président du Sénat Lagrange,
président du Tribunal correctionnel et Gil-
lion, échevin.
De nombreuses personnalités religieuses et
civiles avaient pris place dans le cortège.
A l'offrande, on vit défiler une foule ex
trêmement nombreuse, qui remplissait la
vaste église Saint-Martin. A l'issue du ser
vice religieux, le cortège prit le chemin du
cimetière Saint-Jean, où, le corps de M. Rey
naert, fut inhumé dans le caveau de famille.
Dimanche 9 15 h. «De Bommelbaron
(De Jonge Violieren).
Lundi 10, 20 h. Muurbloempjes
(Staf Bruggen).
Mardi 11. 20 h. De bruid der zee
(Opéra de Gand).
Dimanche 16, 15 h Twee harten
3/^ maat (De Vlaamsche Zonen) 20
h. La petite Transatlantiquç (Germain-
Lucigny)
Dimanche 23, 16 h. Concert et distri
bution de prix (Ecole de musique)
Mardi 25. 20 h. Opéra de Gand.
Dimanche 30, 15 h. «Twee harten
maat (De Vlaamsche Zonen)
MARCHES
Volailles, gibier, etc. Lapins, 7 fr. le
kilo poulets 12 fr. poules 12 13 fr.
pigeons, 4 fr. canards, 12 fr. oies, 30
lièvres, 40.
Légumes et fruits. Carottes, 1 fr. le
kilo chicorée de Bruxelles, 2,50. choux,
0,75, pièce. navets, 050 fr. le kilo.
tomates 6 fr. choux-fleurs, 3 fr. pièce.
céleris, 2 fr. la botte poireaux, 2 fr. pom
mes, 2 fr. le kilo. raisins 18 fr.
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Tient ses consultations tous les joun
de 8 12 h. et de 14 18 h.
Téléphone No 588
V
Certains journaux ont annoncé, il a quel
ques jours, que tous les voyageurs qui se
rendent en Angleterre par la voie Ostende-
Douvres doivent être munis d'un passeport
valable.
L'Administration de la Marine, exploi
tant de la ligne Ostende-Douvres, nous fait
savoir ce sujet que cette information, qui
n'émane pas de ses services, est incomplète
et inexacte en ce sens que les voyageurs de
nationalité belge, britannique, française, lu
xembourgeoise ou néerlandaise, munis d'un
billet d'une des catégories ci-après, sont
exemptés de la formalté de pasceoort
Billets fin de semaine d'Ostende
Douvres et Londres et retour, émis pen
dant toute l'année les vendredis, samedis
et dimanches, iftilisables au retour jusqu'au
mardi suivant et valables par tous les ser
vices.
Billets d'excursion de deux jours entre
Ostende et Douvres et retour, émis journel
lement du 1er mai au 31 octobre et valables
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uniquement en service de nuit dans les deux
sens.
En outre, les participants belges, français,
luxembourgeois et néerlandais aux excur
sions anglo-belges, organisées par l'Admi
nistration de la Marine pendant les mois de
juillet et août, ne doivent pas non plus être
munis d'un passeport.
(Suite et fin de la semaine dernière)
A la suite de l'agrandissement de la ville
et de l'établissement de la nouvelle en
ceinte sed iproducto in eam ampiitudi-
nem urbis pomerio dit Sanderus les
comtes doivent avoir acquis un vaste ter
rain situé au Sud du Sablon. C'est là qu'ils
établirent bientôt leur nouvelle résidence.
Les documents des archives nous en four
nissent la preuve. En étudiant les actes con
cernant la nouvelle maison des comtes, nous
relevons la mention d'une chapelle érigée
par Louis de Crécy. La fondation de ce sanc
tuaire est indiquée dans l'inventaire 6673
de Godefroid, aux archives départementales
de Lille. La pièce est malheureusement en
si mauvais état qu'il n'est plus guère possi
ble d'y retrouver les détails de l'érection.
On y lit toutefois clairement que la cha
pelle se trouvait en nostre maison de Bru
ges La date est formulée Qui furent
faites et données Male-lez-Bruges le 12e j.
d'octembre l'an de grâce CCCXXXIII
(1333)
Dans une seconde pièce, le même comte
présente l'évêque de Tournai un nommé
Jehan Domont en qualité chapelain du nou
veau sanctuaire. L'acte est donné Maele
le 1er jour du mois de février l'an de grâce
mil trois cens trente trois (nouveau style
1334).
La chapelle, dit l'acte, était dédiée S.
Chistophe. Ce détail a son importance. Car
l'inventaire dressé de 1er octobre 1389, par
Jacques de Screyhem et Allard Gherbout,
concierges de l'hôtel des princes, cite, parmi
le mobilier de l'autel et de la sacristie, une
statue de S. Christophe, placée sur J'autel. Il
s'agit donc bien de la même chàpelle éri
gée la Cour des Princes.
Bien d'autres actes attestent l'existence
cet endroit d'un château comtal. En effet,
un acte de donation fait par Louis de Maie
le 2 novembre 1351 et inséré dans le livre
des privilèges de la ville parle explicitement
de l'hôtel comtal existant cet endroit. Par
cet acte le comte de Flandre affirme que Je
han le Clerc chastellain de nostre hostel
avait acheté Nicolas de Snelleghem, une
maison dite le Vifhoec dans la Noord-
zandstrate côté du dit hôtel. Il concède
la jouissance de cette maison Jeannot, son
serviteur, pour la possesser aveuques ce
qui y appartient tant et si longuement qu'il
aura la vie au corps et non plus
En 1396, d'après le terrier de l'obédien
ce de St Donat, cette église touchait les
revenus d'une autre maison sise dans la rue
du Marécage juxta murum domus comi-
tum c'est-à-dire du côté du mur du dit pa
lais.
Enfin le compte de la ville, rendu en
1406, mentionne le pavage de la rue des
Receveurs, longeant la Cour des Princes
partir de la rue Nord du Sablon jusqu'à
la rue du Marécage allso streckende langs
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