La Vie Bruxelloise COMPTABILITE «LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT» VAPIETES Bonjour, Mons eur Avez-vous visité les Musées en ville Commencez par vous serez si agréablement surpris que vous désirerez en visiter d'autres - - TOUJOURS DU NOUVEAU LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES ENTREE RUE DU VERGER. LE SUD, dimanche 16 janvier 1938 de l'humanité sans esprit de domina tion, sans volonté de conquête. Un pe tit peuple a précisément un grand rôle jouer parce qu'il doit rester en con tact avec l'humanité, avec les diffé rents courants de civilisation. Les nations comme les hommes s'anémient si elles demeurent enfer mées. Le nationalisme et le racisme peu vent être utiles comme cure momen tanée, mais ce ne sont jamais que des régimes de transition, de nécessaires réactions. La grandeur ne réside pas dans la force, mais dans l'épanouisse ment de la personnalité humaine. La grandeur de la Westflandre, sa lutte ardente pour les franchises com munales, et le rôle joué par elle dans l'histoire, ont été le fruit de cet instinc tif et juste équilibre de notre peuple, qui puise dans chaque civilisation ce qu'il y a de meilleur, et l'adapte par faitement notre région. Le désir ar dent de liberté ne pousse jamais le westflamand l'anarchie, mais une parfaite organisation de cette liberté. Le sens hautement égalitaire de notre peuple, ne rejette pas la nécessité ab solue d'une hiérarchie sociale et recon naît, comme signe évident de déca dence, les époques où le pouvoir est entre les mains de gens qui manquent totalement de traditions. 11 n'y a aucu ne témérité, ni aucun chauvinisme, prétendre que le pays de Westflandre est probablement le plus équilibré du monde. Il le doit avant tout sa po sition géographique, son climat et mille ans d'histoire. Et de toutes les populaions d'Europe, c'est la population la plus européenne. Qu'il nous soit permis d'en tirer cette conclusion générale, qui a fait l'objet d'une étude la Belgique a un rôle énorme et historique jouer en Europe, et le plein épanouissement de notre peu ple dans un régime d'ordre, d'autorité et de solidarité sociale, demande le re tour la vérité historiaue traditionnelle de la plus large centralisation. La Bel gique doit être organisée en neuf pro vinces tout notre passé en est le té moignage. Et chacune d'elles doit adap ter ses besoins et son caractère propre aux deux courants de civilisation qui ont fait la grandeur de notre pays le cou rant germanque ayant donné tout l'éclat au fief du Saint-Empire la prino'pauté de Liège, et le courant latin ayant élevé au sommet de la civilisation la Flan dre. Ni Flamands, ni Wallons, ni germa nisés, ni latinisés, les habitants des pro vinces belges ont prouvé qu'ils étaient les plus aptes s'humaniser Patri moine intellectuel spirituel et glorieux. Cette gloire a sa rançon nous la payons l'histoire avec la simplicité qui carac térise notre grandeur. Mais avant tout Une chose nous est chère la liberté. Et cette liberté fut l'origne de l'Assemblée générale de la Westflandre, qui fut plutôt l'assem blée du West-auartier, de ce Troisième membre des Etats de la Flandre, qui avait conservé sa constitution représen tative jusqu'au règne de Louis XIV, et qui se trouva morcelé après le traité d'Utrecht. Elle se composa après ce traité de douze membres et villes, et ceux-ci convoquèrent leur assemblée en 1 789. Mais cette convocation était la suite d'un projet qui datait du 1 7 mai 1 787, et par lequel le magistrat d'Ypres convoquait les administrations de la "West-flandre. C. v. R. BILLET BRUXELLOIS Ce 12 janvier 1938. LIBERTE DE LA PRESSE. La menace du projet de loi sur la Presse du Ministre de la Justice existe toujours. L'incompréhensible apathie de la majorité des journaux apparte nant la grande Presse perdure aussi. Si, par hasard, l'un d'eux fait allusion ce projet, c'est plutôt en sa faveur Lorsque la dite loi sera en application les journalistes qui commettent aujour d'hui la lourde erreur, seront probable ment les premiers se mordre les doigts. A l'occasion des décès providentiels de MM. Franck et Barmat, ne vit-on pas une grande partie de cette presse d'Union Nationale se lamenter sur le triste sort des défunts et accuser la presse indépendante, qui dévoila les scandales et les pillages, d'être respon sable de ces décès. Ne vit-on pas un grand journal Bruxellois jeter l'anathè- me sur ce qui reste de journaux indé pendants, parce qu'ils s'étaient achar nés contre M. Franck, malgré son grand âge Un Journal Catholique, de la provin ce de Namur, ne s'est-il pas apitoyé sur Barmat en ces termes Quiconque a un peu de coeur s'at tendrit en songeant au triste trépas d'un prisonnier l'agonie duquel sa femme et son fils sont venus assister entre les murs nus d'une geôle derrière des gril les, sous l'oeil méfiant de gardiens, d'in connus, d'étrangers. Et l'on s'émeut de penser qu il y a quelques jours peine qu'on a transféré ce malade, ce mou rant, de Hollande en Belgique pour l'y incarcérer dans une cellule où se sont consumées douloureusement ses derniè res forces. (sic) Où va-t-on avec une presse qui en arrive exposer très sérieusement de telles arguties Faudra-t-il, l'avenir, laisser tous les voleurs, criminels et au tres gredms continuer leur métier né faste et lucratif sous prétexte que s'y opposer pourrait altérer leur précieuse santé Voilà cependant, logiquement, quel résultat on va grands pas. Contre ce danger, il reste une arme efficace tous les belges pour qui le mot honnêteté a encore un sens il faut qu'ils retirent leur clientèle, dès maintenant, tous les journaux qui tâchent de sauver les aventuriers de la politico-finance, ceux- là même qui ont ruiné le pays leur plus grand profit personnel. Il faut que ces belges donnent leur préférence aux journaux qui ont eu le courage de démasquer les imposteurs et les voleurs. Semblable attitude éner gique fera réfléchir certains. Notons, que depuis que la menace du projet de loi sur la liberté de la Presse existe, nous n'avons encore lu dans au cun journal que l'Association Générale de la Presse Belge, présidée par M. Paul Heenen ait cru devoir s'occuper de cette grave question et prendre po sition son sujet. C'est éloquent N.B. Si nos lecteurs veulent je ter un coup d'oeil sur la chronique de Messines, ils auront le plaisir de con stater que les moeurs cagnottardes et politico-financières du gouvernement se sont déjà étendues certaines com munes. Nous parions volontiers un abonnement gratuit au Sud que les édi les Messinois sont de chauds partisans de la loi de censure dont nous parlons plus haut AU HEYSEL. Les Palais du Centenaire inaugurent l'année 1938 par deux grandes mani festations commerciales le salon de l'Auto et celui du Bâtiment. Le commandant Brassine, Commis saire Général du Salon de l'Auto, nous explique quelques particularités de cette manifestation. Traduites en chiffres, celles-ci donnent un aperçu de son im portance. Ce 29e Salon s'étend sut une super ficie de 34.000 mètres carrés et abrite près de 900 exposants. On trouve ab-. solument tout ce qui intéresse l'indus trie des véhicules sur pneus, depuis les lourds autobus jusqu'aux bicyclettes. En annexes, on découvre un choix con sidérable d'accessoires la mode du jour. L'aménagement du grand Hall a exi gé l'emploi de 20.000 m2 de tissu pour vélum et des tapis pour toute sa superficie On compte cinq kilomètres de façades de stands et il a fallu em ployer 32 kilomètres de cables pour assurer l'éclairage Un programme choisi de fêtes est prévu pour la durée du salon. En ou tre, ce sera l'occasion, pour les spécia listes, d'étudier de nombreuses ques tions se rapportant l'automobile, no tamment la sécurité de la circulation et les dégrèvements fiscaux. Le salon du Bâtiment tient ses assi ses dans un des palais latéraux. Le co mité organ:sateur a mis la disposition des promoteurs du monument du Roi Albert l'Yser un emplacement per mettant d'exposer la maquette de cette œuvre d'envergure, ainsi que les plans et dioramas permettant de se faire une idée d'ensemble. Cette initiative a obtenu un succès mérité. NOS MISSIONS MILITAIRES A L'ETRANGER. Il y a quelques jours, le Colonel J. Ray, a publié dans la Nation Belge un article attirant 1 attention du gouver nement sur les leçons pratiques que la Belgique pourrait retirer en envoyant, dans les deux camps espagnols, des mis sions militaires. Le Colonel faisait très judicieusement remarquer que les gouvernements bel ges se sont toujours trop désintéressés des progrès et des aménagements des autres puissances. Cela nous rappelle une aventure arrivée en 1916 aux bords du Tanganyka, Udjiji, tête de ligne du chemin de fer de Tabora. Les Belges avaient pris l'offensive et s étaient installés sur la rive allemande du lac. Immédiatement, on fit traver ser le matériel de chemin de fer néces saire pour constituer un premier train. Ce matériel fut prélevé dans les réser ves de la Compagnie de chemin de fer des Grands Lacs celui-ci fait corres pondance celui du Tabora et sa tête de ligne Albertville. Quelle surprise lorsque le matériel fut rendu Udjiji. L'écartement des rails était plus large chez les Allemands que chez nous. Cependant, combien d'officiers coloniaux n'avaient-ils pas utilisé ce chemin de fer avant guerre Aucun n'avait jamais pensé se docu menter sur ce détail technique. Il fallut aménager et construire du nouveau ma tériel et cela fit perdre beaucoup de temps. Nous sommes certains que les Alle mands connaissaient exactement la lar geur de l'écartement de nos chemins de fer, et que si l'offensive leur avait été favorable, ils auraient eu, en réser ve, un matériel s'y adaptant. BELGES, RETOUR D'ESPAGNE Lorsque les hostilités seront termi nées, de nombreux belges ayant com battu dans le camp marxiste, rentreront au pays. Ils redeviendront sans doute des chômeurs patentés. A-t-on déjà songé au danger public que ces gens seront pour la commu nauté Ils auront tout vu, tout fait, et seront donc capables de tout faire C'est dès présent qu'il appartient aux autorités responsables de l'ordre dans le pays, d'étudier et d'appliquer des mesures de protection. Mais, en cela comme en tout autre chose, on n'ose plus espérer en l'énergie et en l'esprit de prévoyance des hommes qui nous dirigent actuellement. Ces rescapés de la boucherie espa gnole ne doivent-ils pas constituer les cadres des troupes de choc judéo-mar xistes chez nous Ce n'est pas la pre mière fois qu'on nous l'affirme. P. L. T. On ne vient pas Bruxelles sans passer une soirée aux MUSIC-HALL Salle ultra moderne Confort remarquable Spectacle sélectionné Rue de Malines (Gare du Nord) Tél. 17.63.40 pour vos écritures, Bilans, Inventaires, Contrôle etc., écrivez D. B. C. Bureau du Journal.

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