La Vie Bruxelloise COMPTABILITE «LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT» VAPIETES Bonjour, Mons.eur Avez-vous visité les Musées en ville? Commencez par vous serez si agréablement surpris que vous désirerez en visiter d'autres - - TOUJOURS DU NOUVEAU la Westflandre reçurent de Sa Majesté l'Empereur et Roi un rappel l'ordre rédigé en ces termes Nous étant revenu que dans une des assemblées que vous vous êtes permis de tenir, le 1 6 juillet de l'année dernière, vous y auriez pris une résolution d'admet- tre vos assemblées et de donner séance des ecclésiastiques représen- tants un prétendu ordre du clergé, étant aussi illégale qu'inadmissible, nous avons déclaré comme nous dé- clarons nulle et de nulle valeur la ré- solution que vous avez prise cet égard, vous défendant d'admettre en- core ceux du clergé vos assemblées sous quelque prétexte que ce puisse être, vous chargeant de biffer cette résolution qui est couchée dans les registres aux résolutions de la châ- tellenie d'Ypres sous la date susmen tionnée du 16 juillet 1787, et de transcrire notre présent décret la marge de la dite résolution. C'est vous dire que les relations diplomatiques entre les bien-aimés sujets de l'Empereur et Roi étaient as sez tendues. D'ailleurs le 7 février l'As semblée avait demandé au gouverne ment la permission de se réunir, et la réponse ne manque pas d'ironie. Elle fait part de ce que le Conseil Royal du Gouvernement autorise délibérer mais uniquement sur un point la liquida tion des frais de la députation Il s'agit de liquider l'expédition de l'année précédente Vienne Mais en dehors de ce payement de la note... il est bien entendu que vous ne vous occuperez que de cet objet et de la nomination des députés envoyer Gand et que, cela fait, vous aurez vous séparer incessamment. L'EXPLOITATION DES LIGNES A FAIBLE TRAFIC. Si les documents ne sont pas nom breux au sujet des réunions de cette première assemblée, nous avons sur la seconde une documentation complète, qui fut offerte la Ville d'Ypres par M. ^Mphonse Vandepeereboom. Celui- ci l'avait héritée de son grand-père le Chevalier Hynderich, membre de l'As semblée. Le 24 octobre 1 789 l'avocat Van der Noot lance son appel aux Etats de Brabant et de Flandre. Aussitôt Bru xelles ordonne le 27 octobre que toutes les administrations du département de la West-flandre soient averties par es tafettes, et remettent directement par la voie la plus prompte possible les do cuments qu'elles auraient reçus de Van- der Noot. Cette lettre est adressé au Magistrat de la Ville d'Ypres, capitale de la West flandre. Le lendemain. 28 octobre, nouvelle lettre témoignant de l'indignation du pouvo:r central, interdisant de délibérer sur ces pièces et signalant que l'ordre a été donné au Ministère public de faire les poursuites nécessaires pour que des pièces aussi scandaleuses et attentatoires aux Droits de la Souve- raineté de Sa Majesté l'Empereur, soient lacérées et brûlées par le Maî- tre des Hautes Œuvres. Cependant le même jour, par une se conde lettre, le gouvernement rassure la population en garantissant les droits des Habitants du Département de la Westflandre, et ajoute qu'il ne sera rien statué l'égard d'aucune de ces personnes, que par droit et sentence par-devant leur juge compétent. Le Magistrat d'Ypres transmet aus sitôt ces circulaires aux Magistrats et BILLET BRUXELLOIS LA TOILETTE DE BRUXELLES Ce 19-1-1938. LE BEAU GACHIS Depuis que le pays est soumis au système des économistes distingués, chaque fois que tout va mal dans 1 un ou l'autre domaine, le gouvernement se hâte de faire voter une loi ou de faire promulguer un arrêté royal. Le bon peuple pousse un soupir de soulagement l'espoir est l'ultime recours du contribuable et en consé quence, celui-ci espère que le remède proposé en dernier Heu est le bon. Pour l'observateur sceptique, il n'en est rien. Et c'est toujours ce dernier qui a rai son en effet, au bout d'un certain temps d'application de la loi salvatrice ou de l'arrêté-loi rédempteur, il s'avère que l'un et l'autre possédaient la même efficacité que le cataplasme de farine de lin sur une jambe de bois. On vient d'avoir une nouvelle dé monstration de l'efficacité de la législa tion-remède. Il y a huit jours, le par quet descendait dans les locaux d'une banque du centre de la ville et la sui te de -l'enquête, procédait l'arresta tion de l'Administrateur-Directeur et du réviseur bancaire. Un réviseur bancaire, c'est un mon sieur chargé par la commission ban caire de surveiller la régularité des opé rations effectuées par les banques. Lors que le gouvernement décida la constitu tion d'une Commission bancaire et de son collège de réviseurs, la masse des déposants et épargnants se considéra l'abri de nouvelles escroqueries du style Barmat et Cie. Et voilà qu'aujour d'hui, on apprend qu'un réviseur s est mis d'accord avec un directeur de ban que pour réaliser une superbe affai re Les gens penseront que c'est dé sespérer de tout retour l'honnêteté. Ils n'auront pas tout fait tort. Cette Commission bancaire et son collège de reviseurs auraient pu être une chose par faite et auraient pu donner une vérita ble garantie de sécurité aux épargnants, si. Si les réviseurs avaient été nommés en toute indépendance par L Commis sion bancaire. Mais, on a, pour ne pas troubler trop le je.i de ces Messieurs, laissé le soin de la nomination du ré viseur, par la banque intéressée Au tant vaudrait, qu'un châtelain chargeât le syndicat des braconniers qui rava gent des chasses, de procéder au choix et la nomination de ses gardes-chasse. Le hasard qui a mis en évidence la faiblesse de la nouvelle législation can- caire, souligne vigoureusement toute l'hypocrisie du régime de l'assiette, au beurre sous lequel nous sommes con damnés vivre. On présente au p iblic une innovation qui le rassure, mais en même temps on en règle l'application de telle façon qu'on la rend inefficace Tout cela est bien digne des moeurs que l'homme que le monde nous en vie a introduites en matière politico- fiancière. administrations de West-flandre. Mais nous verrons comment ceux-ci réagi rent et répondirent l'appel des Bra bançons. C. v. R. Il ne s'agit pas du grand lavage au quel les rues de Bruxelles furent sou mises la semaine dernière. Certes, la pluie diluvienne n'a pas fait de mal et les pavés possèdent actuellement un lustre remarquable. La vraie toilette de Bruxelles com mence en même temps que la durée diurne augmente. Dans les parcs, aux boulevards, au long des avenues, les élagueurs se sont mis l'ouvrage. Ils sont toute une équi pe et, après leur passage, les arbres semblent tout rajeunis. Dans les squa res, les sécateurs apportent un ramage métallique en attendant celui des oi seaux et les jardiniers commencent aménager les parterres pour que bien tôt, Ils offrent aux yeux des flâneurs, la splendeur des premières fleurs prin- tanières. Car, tout cela annonce le printemps A LA G. C. A. T. Cette Gdde renommée a donné sa quatrième représentation dimanche der nier. Comme d'habitude, la salle Patria, était comble et, le public sélectionné qui l'avait envahie, ne ménagea pas ses applaudissements a toute la troupe. Le spectacle se composait de deux comé dies Le îeu de l'amour et du ha sard et Gringoire La première fut enlevée avec brio par tous les acteurs, aussi bien du côté féminin que masculin. Gringoire permit Mr. Pierre Boine de mettre en valeur ses remarquables qualités d'artiste et de comédien. La Gilde Chrétienne des Artistes de Théâtre a encore un spectacle son programme de la saison 37-38. Celui- ci se donnera, toujours Patria, le 6 fé vrier, et comportera la tragéde de J. Racine Athalie Nous- souhaitons que cette dernière représentation soit un nouveau succès pour les vaillants animateurs de la Gil de. P. L. T. Le Manuel de l'Action Catholique des Hommes est un ouvrage que tout Catholique d'action doit posséder. C'est un GUIDE dans l'apostolat quo tidien auprès des Masses. C'est un RECUEIL documentaire sur toutes les oeuvres catholiques pour adul tes et sur les campagnes mener dans les différents milieux. Les derniers exemplaires sont en ven te au Secrétariat général de l'Action Catholique des Hommes, 52, Rue Vital Decoster Louvain. Prix 8.50 fr. l'exemplaire, 8,90 fr. franco. C.C.P. 3149,16.—A.C.H. Louvain. Concernant le bruit selon lequel la S. N. des Chemins de fer songerait supprimer certaines lignes faible tra fic, la note suivante est communiquée Malgré toutes les simplifications ap portées par le Chemin de fer l'exploi tation des lignes faible trafic, il reste en Belgique encore un assez grand nom bre de sections de lignes dont l'exploi tation occasionne au Chemin de fer une perte annuelle de l'ordre de 40 mil lions. Si, en 1 espèce le Chemin de fer jouis sait des libertés d'un industriel ou des mêmes libertés que ses concurrents, il pourrait supprimer l'exploitat;on de ces lignes. Mais il ne jouit pas de ces li bertés et il n entre d'ailleurs pas dans ses intentions de chercher se dérober ses devoirs de Transporteur Public. Désireuse de concilier son désir de ne pas réduire les facilités dont dispo sent les populations desservies par ces lignes déficitaires avec les exigences d une situation financière qui lui impo sent les règles de la plus stricte écono mie, la S. N. se voit obligée d'exami ner nouveau les mesures susceptibles de réduire les dépenses d'exploitation pour le trafic de et vers ces lignes. Les mesures prendre dans chaque cas varient essentiellement d'une ligne 1 autre, suivant les dispositions topo graphiques et la situation des agglomé rations par rapport la voie ferrée. Citons titre d'exemple que dans certains cas, la suppression des trains de voyageurs et leur remplacement par des services d'autobus au moins aussi fréquents que les trains, peut contri buer réduire les dépenses d'exploita tion tout en donnant aux voyageurs les mêmes, sinon de meilleures relations. Une solution facile qui laisserait tou tes choses en place, consisterait en l'oc troi d'une subvention au chemin de fer pour le couvrir de la perte que lui cau se l'état de choses actuel. Mais serait-il économiquement indi qué de cristalliser des méthodes d'ex ploitation onéreuses pour le seul agré ment de ne pas déranger de vieilles ha bitudes. En résumé, le chemin de fer ne se désintéresse pas du trafic de voyageurs et de marchandises de ses lignes défici taires, mais des nécessités inéluctables l'obligent examiner tous les moyens de réduire ses dépenses d exploitation.» s Sans commentaires. On ne vient pas Bruxelles sans passer une soirée aux MUSIC-HALL Salle ultra moderne Confort remarquable Spectacle sélectionné Rue de Malines (Gare du Nord) Tél. 17.63.40 pour vos écritures, Bilans, Inventaires, Contrôle etc., écrivez D. B. C. Bureau du Journal. LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES ENTREE RUE DU VERGER.

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