Courtrai CHRISTIAEN Automobilistes, La Maison Teleiunken Philips La Voix de son Maître Novak Scarabée S. B. R. Point-Bleu - etc. M. COMYN REGOM PNEUS CoipagDie Belge d'iinnias dis filasses Hogeones Baron Noël de VINCK Zonnebeke Daniel LELEU J. VAN OPSTAL DECOENE 28, Rjie au Beurre, YPRES I* LE SUD, dimanche 23 janvier 1938. TAXE SUR LES CHIENS. Le bureau pour le payement des pla ques de vélos et des taxes sur les chiens est ouvert de 14 17 h., 3, rue du Couvent. Nous relevons ce propos le non- sens de frapper de 1 05 francs le chien de luxe et de 35 francs les chiens do mestiques. Pourquoi en ces périodes pé nibles ainsi taxer le meilleur et le plus fidèle ami de l'homme. Disons une fois de plus qu'il est inepte de taxer le chien, dit de luxe. Il faudrait bien au contraire que le chien de race, ou le chien primé, soit dé grevé de toute taxe Ce serait contri buer largement l'éducation populaire en lui inculquant en toute chose la re cherche du beau, de la ligne, de la per fection. II est vrai que tout le régime »e sentirait amoindri, et préfère proté ger ses égaujç Jçs zinnekes Cbmmenf admettre que n'importe qui puisse être politicien, mais qu'il faille un pedigree pour être reconnu un chien de race. Cela irait trop nette ment l'encontre de... la démocratie canine LE MOUVEMENT DE LA POPULATION EN 1937. UNE SERIE DE REPORTAGES SOCIAUX DANS LE COURTRAISIS ET LA REGION FRONTALIERE Dès la semaine prochaine, le Sud publiera quelques reportages d'ordre social, récoltés de-ci de-là dans le Cour- traisis et la région frontalière. Ils seront écrits objectivement. Sans couleurs politiques. Avec le seul souci de montrer la situation critique dont souffre une quantité immense de tra vailleurs flamands et wallons... La question a déjà été soulevée... Quant dire qu'elle ait été résolue... Des commissions spéciales ont été nom mées afin d'essayer de résoudre ou du moins de comprendre, cet état de cho ses qui ruine le commerce flamand. Des députés ont plusieurs fois lancé des in terpellations fulgurantes... Dieu sait si des résultats vraiments concrets en ont découlé. Mr. J. De Meyere nous communique les conclusions de son travail. Naissances Il y a eu en 1937 660 naissances, soit de 37 de plus qu'en 1936. Cette augmentation est due l'amélioration des conditions économi ques jusqu'au cours du premier semestre de 1937, mais surtout au fait qu'en 1936 il a été célébré 26 mariages de plus qu'en 1935. Le déclin est toutefois très sensible lorsque l'on rappelle que pour la période 1895-1904, il y avait en moyenne 125 naissances par an. Décès Il s'est produit en 1937 492 décès contre 454 en 1936. Certes les circonstances atmosphériques portent en partie la responsabilité de cette aug mentation mais elle est due surtout au vieillissement général de la population. Excédent de naissances Cet excé dent est de 168 contre 169 en 1936. Le mouvement de baisse est donc loin de s'arrêter. Les moyennes étaient de 304 pour 1920-24, 240 pour 1925- 1929 et 256 pour 1930-1934. Mariages Il y a eu en 1937 296 mariages contre 326 en 1936. C'est la conséquence des années creuses dues la guerre. La composition actuelle de la population féminine indique d'ail leurs qu'au cours des cinq années ve nir le nombre des mariages devra con tinuer baisser. Il y avait au 31 dé cembre 1936 1746 femmes et jeunes filles de 25 30 ans 1704 de 20 25 1559 jeunes filles de 15 20 1659 de 10 15 1671 de 5 1 0 et 1590 de 0 5 ans. Considération Les prévisions démo graphiques ne peuvent être que pessi- mstes d'autant plus que les autorités publiques s'abstiennent soigneusement de parler d'une politique de natalité que les familles nombreuses se heur tent des difficultés surhumaines et que la situation économique donne de gros soucis. C'est surtout l'industrie du bâtiment qui <*n pâtira. En 1937 l'on n'a con struit que 147 maisons contre 172 en 1936. La démographie est une science que Ton cultive de plus en plus. Appliquée l'étude du développement d'une ville, elle permet de beaucoup expliquer, mais aussi de beaucoup prévoir. 11 est triste de devoir constater que 1 avenir de notre ville est sombre, si la famille et la famille nombreuse ne sont pas re mises en honneur comme elles l'éta ent dans le passé. Dans cette série de reportages, nous ne dégagerons aucune conclusion. Cet ouvrage sera de l'information. Simplement. Nous décrirons, avec quelques chif fres par-ci par-là, la crise économique oui abat l'industrie courtraisienne et frontalière. Nous aurions pu deviser ces repor tages en deux parties distinctes, nous n'avons pas voulu cette séparation. Car il nous semble que le commerce cour- traisien dépend d'une façon indirecte mais certaine de la prospérité indus trielle du Nord de la France. Mais ceci est une chose que nous éta blirons en plus long dans les articles qui suivront. Afin d'agir avec le maximum de chances de succès et d'obtenir le plus d'informations, nous prions nos lecteurs industriels ou commerçants de nous en voyer leur poirft-de-vue ce sqjet... Leur point de vue ...Mais aussi, si cela est possible des informations con crètes qui nous permettront dans l'in térêt général, de mener bien, une ta che importante et nécessaire. Inutile d'ajouter qu'aucune indiscré tion n'est craindre... l'avance, nous remercions nos informateurs occasion nels. Fernand Come. LE BEGUINAGE. Il est niché sous la tour de l'église St Martin. Là, tout au fond d'une ruel le. Une lourde porte, surmontée d'une statue sainte... un loquet massif... un grincement de gonds mal graissés... Et c'est, soudain, la vision d'un pas sé qui surgit. Habitations, style XVIIme siècle, maisonnettes l'avant-cour clôturée d'une muraille... Au milieu de la cour d'entrée se dresse, entourée d'un jardinet grillagé, la statue de Jeanne de Constantinople, fille de Bauduin IX, comtesse de Flan dre qui serait la fondatrice de l'insti tution. D'anrès le livre de MM. Dobbe- laere et Caulet Le Guide Illustré de Courtrai 1 origine du béguinage re monté 1 an 1238. II portait comme nom les filles de Ste Begge Mais les largesses que lui fit, en 1240, Jean ne de Constantinople portèrent consi dérer celle-ci comme la fondatrice. En ce temps-là, le béguinage était beaucoup plus étendu. Actuellement, il comporte encore une cinquantaine de maisons toutes au plus charmantes... Sillonné de ruelles silencieuses, parse mé de chapelles où brûlent sans cesre des cierges et des bougies, le béguinage est le refuge où des vieilles femmes, des vieilles filles sont venu abriter les souvenirs de leur vie passée. Dars le (Lire a suite en 8e page) QUINCAILLERIE GENERALE Grand-Place, MOUSCRON. Tel. 93. La plus importante de la région. 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