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Simple rappel ce soir au Théâtre
20 heures précises Ontploft La
aile sera comble et nous félicitons cor-
lialement les Croix de Feu pour le beau
feuccès. Des programmes seront mis en
/ente.
rcORDE.
Certains Yprois prétendaient que la
Société littéraire LA CONCORDE,
était non seulement une fort vieille da
me mais que le stade de la momifica
tion avait été atteint. Erreur, profonde
erreur Le petit tournoi de bridge or
ganisé dimanche dernier l'a prouvé.
Malgré ses cent trente ans d'existence,
la Concorde a fait preuve d'une vita
lité remarquable. Le tournoi fut char-
rt, animé et du meilleur aloi. Aussi
e projet est-il né, et sera-t-il réalisé, de
ïttre sur pied L'an prochain quelques
rencontres amicales. Et cela réussira
arfaitement.
Les gagnants des jolis prix offerts
furent, d'abord, l'équipe de MM. Dae-
lemans-Berkin qui totalisa plus de
6.000 points La seconde place re
vint MM. Vanderghote et Angillis
la troisième Mme Droulans avec M.
Ente et la quatrième MM. Valère
;ys et Ev. Baete.
Comme nous le disions excellent
!ébut.
ION BOUDRY.
Il fallait le prévoir Jules Boudry
remporte un véritable succès l'Exeel-
sior. Ce succès est mérité, car Boudry
a fait depuis trois ans de grands pro
grès. On trouve dans ces œuvres beau
coup plus de sûreté qu'au début, et il
a largement étendu les possibilités de
sa palette. Son art facile plait au pu-
lic, et un panneau de mur illustré
d'une aquarelle de Boudry charme
l'œil.
Nous voudrions voir l'artiste en plei
ne maîtrise de ses moyens, suivre
l'exemple d'un Storie, et s'imposer une
discipline. 11 devrait sîmplifier ses com
positions, enrichir les expressions, tra
vailler ses couleurs. Il serait vraiment
fâcheux de voir un artiste de la valeur
de Boudry se contenter d'un art trop
commercial. Que l'on veuille bien nous
comprendre le talent de Boudry nous
paraît tel que nous regretterions le voir
s'arrêter l'étape actuelle sans tenter
de franchir la limite qui sépare la pro
duction artistique de la création artis-
ticine.
En tout cas, toutes nos félicitations
et tous nos vœux ce sympathique ar
tiste.
LA GRRRRRANDE
INTERPELLATION.
Les inutilités parlementaires de no
tre région ont interpellé le Ministre. Il
y cinquante ans une interpellation par
lementaire pouvait être utile. Mainte
nant ce petit jeu est usé. Cela donne
pendant ving^-quatre heures de l'im
portance aux députés, et cela fait per
dre autant de temps au cabinet du Mi
nistre interpellé.
M. Missiaen a interpellé sur la situa
tion économique de notre région. Un
économiste connaissant notre région,
son histoire et sa psychologie, eut
agréablement souri en écoutant les
énormités racontées par notre remar
quable parlementaire. S'il avait énoncé
une vérité primordiale la région
d'Ypres n'est pas- faite pour s'adap-
ter une vie industrielle, et -nous de-
mandons au Ministère de résorber une
partie de la main d'œuvre en encou-
rageant, par le crédit la Classe
Moyenne, la création de petits ate-
liers artisanaux, nous eussions ap
plaudi. S'il avait parlé en technicien et
non eif démagogue, il eut exposé toute
la question des moyens de transports
il eut souligné toute la bêtise des man
dataires qui ne comprennent rien l'uti
lité pour la classe ouvrière d'avoir de
bonnes lig^nes d'autobus.
Mais il eut surtout dit que le touris
me étant la principale ressource de la
région, il fallait bouter dehors les po
liticiens oui mêlent la politique la
propagande touristique. II eut cité
l'exemple d'un député socialiste de l'ar
rondissement d'Ypres. totalement inca
pable de collaborer avec qui que ce
soit. Il eut cité l'exemple typique du
SUD qui se trouve continuellement pa
ralysé par l'inertie et la stupidité poli
ticienne. Et sa conclusion eut été com
prise de tous une région ne peut vi
vre que si les initiatives partent d'hom
mes indépendants, et si les politiciens
de métier se tiennent bien gentiment
dans leur petit coin.
Héas Missiaen a perdu son temps
il 1 a fait perdre aux autres et nous
force de dire bien haut, que les habi
tants de la région n'ont rien de com
mun avec les parlementaires qui don
nèrent la Chambre le spectacle dé
crit en ces termes par la Nation Bel
ge
M. DEM AN (dem.-ch. s'associe
1 interpellation de M. Missiaen. II s'in
téresse, en outre, au problème de la
batellerie dont on ne peut plus parler
sans passion.
M. Van ISACKER. Tous les pro
blèmes sont subi l'influence de la po-
Iique f
M. DEMAN. Cest bien malheu
reux 1
En ce qui concerne le canal d'Yr>res.
Torateur déclare que s'il est Drouvé qu'il
constitue un élément d'amélioration de
la situation économique d'Ypres, il en
est nartisan. Mais il serait aussi partisan
de la création cTune grande route, si
celle-ci devait rendre le même service.
En terminant, M. Deman craint que,
par suite de la crise qui s'annonce, les
crédits, oui pourraient être attribués aux
grands travaux envisagés ne soient dif
ficile trouver.
On entend encore M. MISSIAEN qui
ne croit pas oue les ouvriers frontaliers
belges, actuellement en chômage puis
sent être réembauchés dans une France
oui rien qu'à Lille, compte déjà
40 000 chômeurs.
Parlant du canal, l'interDelIateuT
craint que le canal envisagé ne' donne
pas les résultats qu'on en escompte.
M. BUTAYE. Mais le canal amè
nera des industries
M. MISSIAFN. Ou'en savez-
voùs II serait inadmissible de dépen
ser 100 millions pour faire servir uni
quement un canal la culture du pois
son.
M. BUTAYE. Vous n'y connais
sez rien^l
Cette fois MM. Deman et De Ba-
cker s'en mêlent. Avec MM. Missiaen
et Butaye ils organisent un concert qui
charmera't les oreilles d'un Honegger
ou d'un Darius Milhaud.
Pouah les vilains Messieurs
THEATRE DE TOURNAI.
La troune du théâtre de Tournai
jouera le 2 février Les Cloches de
Corneville On nous assure que l'in
terprétation en est particulièrement soi
gnée. Les places peuvent être retenues,
dès maintenant, au Théâtre le diman
che tous les jours au Café Astrid et
de 2 4 h. chez M. Armé Gruwez, rue
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