SARMA Léon Grillet A PARTIR de 1490 F R S. PETITES ANNONCES 12 fi ru 76 francs par mois. M17171? S adresser en 1 étude du notaire Giïl'l DEVOS Wervicq LE SUD, dimanche 13 février 19381 Pour les petites annonces, et la cor respondance qui s'y rapport-, nos Lec teurs sont priés de s'adresser ehez BOUDRY-TEMPERMAN, Imprimeur. Rue de Menin, 25, Y près. Tél. 247. Le tarif est de 1 franc la ligne avec minimum de 5 francs par insertion. Pour un placement sûr Ne cherchez pas ailleurs confier vos capitaux qu'à LA CAISSE H Y PO- THÉCAIRE ANVERSOISE (prés de soixante années d'existence) Adressez-vous ADOLPHE SIX. place Houthem (Ypres) qui voue don nera tous les renseignements et «ans engagements. Femme de ménage demande journées 3 4 jours par semaine. S'adresser No 4. Rue des Invalides, Comines-Belgique. Agent de change correspondant près de la Bourse de Bruxelles. 31, RUE DE MENIN, YPRES Téléph. 144 BOURSE TITRES COUPONS CHANGE Bureau ouvert le dimanche pendant la saison. împr. M. Dumez-Truwart. Wervicq. Nous avons signalé la nouvelle offen sive de la Société Anonyme SARMA *ns toutes les petites villes de province le com merce local est menacé par l'installa tion d'une succursale de cette société, qui détruit les derniers pauvres petits commerçants de province. A ce sujet M. De Rudder a interpelé le Ministre des Classes Moyennes, qui depuis lors a songé mettre son acti vité l'abri d'un organisme parastatal Voici en quels termes La fameuse loi de cadenas cessera bientôt ses effets.: Permettez-moi de vous dire, monsieur le ministre, que le cadenas ne fermait pas du tout et qu'il était tout juste digne des marchandises nu'on vend dans les Sarma et autres Unies-tromperies. Vous avez été battu sur toute la li gne Sarma a ouvert, partout où il vou lait, de nouveaux dépôts, comme s'il n'existait pas de loi de cadenas. M. l'avocat du Bus de Warnaffe. ac tuellement notre ministre de la justice, a plaidé et gagné le procès que votre département et les classes moyennes chrétiennes de Hasselt avaient intenté Sarma. Cette défaite n'est pas en votre hon neur, monsieur le ministre. Elle prouve que votre loi, car c'est bien votre loi. puisque nos propositions n'ont jamais été portées l'ordre du jour de la Chambre, qu'elle était mal faite et que les intéressés ont facilement pu la con tourner. La classe moyenne, qui se croyait un instant protégée par cette loi, subit, jus que dans les petites localités de pro vince, la concurrence néfaste de ces grands organismes de distribution. Cette concurrence deviendra chaque jour plus destructive pour le petit com merce et plus nuisible pour le consom mateur qui est trompé aussi bien sur la qualité du produit que sur le con tenu. On dit trop souvent, et principale ment dans les milieux dits intellectuels, oue la classe moyenne suit de vieilles m^tiiodes. qu'elle devrait s'organiser d'une façon plus moderne et suivre en cela l'exemnle des grands magasins. Il est indispensable que du haut de cette tribune nous dévoilions ce qui se cache sous ce modernisme, et vous nous direz alors, monsieur lî ministre dès classes moyennes et monsieur Te mi nistre de la justice, si. en âme et con science, nous pourrons conseiller à- nos honnêtes commerçants de suivre les mê mes traces. Les immeubles occupés par un maga sin a prix uniques appartiennent en grande partie la Centrale immobilière, laquelle n'a même pas publié ses bilans de 1°?9. 1930 et l'»31. ÏT y a prescrip tion, je le veux bien, mais je cite ce fait qui assurément ne plaide pas en faveur de rhonorabilïté de cette firme. Vous avez nommé une contmîsîon du commerce de détail, monsieur îe minis tre. Cette conrmission a eu connaissance d'un rapport sur la gestion financière de ce groupe. Ce même rapport est en tre les mains du procureur général de puis lé mois de janvier 1937. Le procureur du Roi Bruxelles a informé le rapporteur en ces termes En dehors des délits couverts par la prescription... il y a donc eu des dé DEMANDEZ UNE DÉMONSTRATION CHEZ NOS AGENTS. BLANKENBERGHE BRUGES COMINES COURTRAI FURNES HERSEAUX HEYST S MER HULSTE KNOCKE LA PANNE LICHTERVELDE LOO MENIN MIDDELKERKE MOUSCRON OSTENDE RENINC.HE WATOU WERVICQ YPRES POriF.RINGHE VOUS SEREZ ÉDIFIÉS DUBOIS MINNEKEER AMEYE FRÈRES WASTEELS VAN LANCKER DE JONCHE LYBEER JOURET PARMENTIER (Un. Rd.) D'HEEDENE FONTEYNE COUSSEMENT Jules DE PORTER A. MALFAIT BOURfEZ FRERE DE CALF LEIRE Max COUSSEMENT DECORTE rue Sergent Debruyne, 32 Rue du Bourg, 4 Rue de Wervicq, 132 Rue Longue des Pierres, 3 Zuidbrugweg, 27 Rue Louis Boute. 10 Rue de l'Eglise, 67. Kerkstraat, 47. Avenue Dumortier, 15 Grand'Place, 3 Thouroutstraat, 395 Place du Marché. Rue Yvonne Serrvys, 48 Avenue Léopold, 80 Chaussée de Risquons Tout, 4 Place Ste Catherine 27 T.S.F. T.S.F. Rue Neuve, 83 Place Vandepeereboom, 19 121, rue d'Ypres P lits connus par cette firme, dont l'actuel ministre de la justice était hier le dé fenseur devant le tribunal de Hasselt. Nous ne pouvons pas admettre qu'une position acquise la faveur de délits puisse être prise en considération pour refuser aux classes moyennes com merçantes et artisanales une réglemen tation efficace par une loi de cadenas qui réellement en soit une. Malgré cela, cette société dispose d'un crédit formidable. Pour vous don- nelr une idée de l'imprtance de ces cré dits, prenons, par exemple, le bilan de l'exercice 1934. L'actif réalisable y figure comme suit: Caisses, banques, chèques postaux fr. 9.261.793.56 Marchandises, divers, portefeuille, débiteurs 19.283,664.32 Soit au total fr. 28,545.457.88 Comme contre-partie, nous trou vons au passif Fournisseurs et créanciers divers fr. 31.733.097.57 Ces chiffres indiquent que si. la clôture du bilan, cette société avait réa lisé toutes ses marchandises, avait fait rentrer tout ce que lui devaient ses dé biteurs. avait vendu les quelques titre? qu'elle avait en portefeuille, il lui aurait manqué exactement 3 millions 187,639 fr. 69 c. pour payer ses fournisseurs et ses créanciers divers. Ces chiffres indiquent encore que le? fournisseurs consentent cette société des délais de paiement qui dépassent h temps qui est normalement nécessaire pour vendre la marchandise. Les moyens financiers de beaucoup de ces fournis seurs ne leur permettent pas d'accorder ces crédits sans le concours d'une ban que. Il est remarquer que non seulement la totalité des marchandises que cette firme a en magasin, mais également les 9 millions qu'elle a en caisse provien nent de l'argent des fournisseurs, les quels ne disposent d'aucune garantie réelle, d'aucune marge de sécurité. Le banquier de cette firme était, l'époque de la publication de ce bilan, une société étrangère la Société fran çaise de Banque et de Dépôts. Nous vous demandons, monsieur le ministre des classes moyennes, si lai méthodes appliquées par cette société pour obtenir des crédits aussi abondants! sont honnêtes si tout se passe réguhé- j rement s'il n'existe aucun danger pour les fournisseurs, qui sont souvent de pe tits artisans et qui traitent aveuglémentfl et de confiance avec une banque, sans savoir exactement quoi ils s'exposent. Nous ne vous demandons pas. mon-' sieur le ministre, de décréter des me-l sures d'exception qui limiteraient le cré-l dit. mais nous vous demandons d'exa-fl miner de très près si tout est régulierF et. dans l'affirmative, nous voulons bien] engager nos commerçants emplov les mêmes méthodes pour obtenir J- crédit facile et avantageux. La prospérité de cette firme est umj quement basée sur le crédit abondant| dont elle jouit et nous manquerions I notre devoir si nous ne demandions, sous les réserves que j'ai formulées, le mêmes avantages ou les mêmes pos^j bilités pour nos commerçants et artisan: A VENDRE DE GRE A GRE r Belle et "rande MAISON DE COMMERCE avec grand jardin. bien située au centre d'une ville fm" talière usjge cîe tout cemmerce. "'"J tuellement magasin de meubles. A vendre avec ou sans reprise dit marchandises. Ecrire G. L. W. bureau journal A LOUER Maison de commerce avec garant 1 jardin d'environ I 3 a., située près d«| la Place Houthem-Ypres.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 12