SARMA
Léon Grillet
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S adresser en 1 étude du notaire Giïl'l
DEVOS Wervicq
LE SUD, dimanche 13 février 19381
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respondance qui s'y rapport-, nos Lec
teurs sont priés de s'adresser ehez
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BOURSE TITRES
COUPONS CHANGE
Bureau ouvert le dimanche
pendant la saison.
împr. M. Dumez-Truwart. Wervicq.
Nous avons signalé la nouvelle offen
sive de la Société Anonyme SARMA
*ns toutes
les petites villes de province le com
merce local est menacé par l'installa
tion d'une succursale de cette société,
qui détruit les derniers pauvres petits
commerçants de province.
A ce sujet M. De Rudder a interpelé
le Ministre des Classes Moyennes, qui
depuis lors a songé mettre son acti
vité l'abri d'un organisme parastatal
Voici en quels termes
La fameuse loi de cadenas cessera
bientôt ses effets.: Permettez-moi de
vous dire, monsieur le ministre, que le
cadenas ne fermait pas du tout et qu'il
était tout juste digne des marchandises
nu'on vend dans les Sarma et autres
Unies-tromperies.
Vous avez été battu sur toute la li
gne Sarma a ouvert, partout où il vou
lait, de nouveaux dépôts, comme s'il
n'existait pas de loi de cadenas.
M. l'avocat du Bus de Warnaffe. ac
tuellement notre ministre de la justice,
a plaidé et gagné le procès que votre
département et les classes moyennes
chrétiennes de Hasselt avaient intenté
Sarma.
Cette défaite n'est pas en votre hon
neur, monsieur le ministre. Elle prouve
que votre loi, car c'est bien votre loi.
puisque nos propositions n'ont jamais
été portées l'ordre du jour de la
Chambre, qu'elle était mal faite et que
les intéressés ont facilement pu la con
tourner.
La classe moyenne, qui se croyait un
instant protégée par cette loi, subit, jus
que dans les petites localités de pro
vince, la concurrence néfaste de ces
grands organismes de distribution.
Cette concurrence deviendra chaque
jour plus destructive pour le petit com
merce et plus nuisible pour le consom
mateur qui est trompé aussi bien sur
la qualité du produit que sur le con
tenu.
On dit trop souvent, et principale
ment dans les milieux dits intellectuels,
oue la classe moyenne suit de vieilles
m^tiiodes. qu'elle devrait s'organiser
d'une façon plus moderne et suivre en
cela l'exemnle des grands magasins.
Il est indispensable que du haut de
cette tribune nous dévoilions ce qui se
cache sous ce modernisme, et vous nous
direz alors, monsieur lî ministre dès
classes moyennes et monsieur Te mi
nistre de la justice, si. en âme et con
science, nous pourrons conseiller à- nos
honnêtes commerçants de suivre les mê
mes traces.
Les immeubles occupés par un maga
sin a prix uniques appartiennent en
grande partie la Centrale immobilière,
laquelle n'a même pas publié ses bilans
de 1°?9. 1930 et l'»31. ÏT y a prescrip
tion, je le veux bien, mais je cite ce
fait qui assurément ne plaide pas en
faveur de rhonorabilïté de cette firme.
Vous avez nommé une contmîsîon du
commerce de détail, monsieur îe minis
tre. Cette conrmission a eu connaissance
d'un rapport sur la gestion financière
de ce groupe. Ce même rapport est en
tre les mains du procureur général de
puis lé mois de janvier 1937.
Le procureur du Roi Bruxelles a
informé le rapporteur en ces termes
En dehors des délits couverts par la
prescription... il y a donc eu des dé
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CHEZ NOS AGENTS.
BLANKENBERGHE
BRUGES
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VOUS SEREZ ÉDIFIÉS
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COUSSEMENT Jules
DE PORTER A.
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COUSSEMENT
DECORTE
rue Sergent Debruyne, 32
Rue du Bourg, 4
Rue de Wervicq, 132
Rue Longue des Pierres, 3
Zuidbrugweg, 27
Rue Louis Boute. 10
Rue de l'Eglise, 67.
Kerkstraat, 47.
Avenue Dumortier, 15
Grand'Place, 3
Thouroutstraat, 395
Place du Marché.
Rue Yvonne Serrvys, 48
Avenue Léopold, 80
Chaussée de Risquons Tout, 4
Place Ste Catherine 27
T.S.F.
T.S.F.
Rue Neuve, 83
Place Vandepeereboom, 19
121, rue d'Ypres
P
lits connus par cette firme, dont l'actuel
ministre de la justice était hier le dé
fenseur devant le tribunal de Hasselt.
Nous ne pouvons pas admettre
qu'une position acquise la faveur de
délits puisse être prise en considération
pour refuser aux classes moyennes com
merçantes et artisanales une réglemen
tation efficace par une loi de cadenas
qui réellement en soit une.
Malgré cela, cette société dispose
d'un crédit formidable. Pour vous don-
nelr une idée de l'imprtance de ces cré
dits, prenons, par exemple, le bilan de
l'exercice 1934.
L'actif réalisable y figure comme suit:
Caisses, banques, chèques postaux
fr. 9.261.793.56
Marchandises, divers, portefeuille,
débiteurs 19.283,664.32
Soit au total fr. 28,545.457.88
Comme contre-partie, nous trou
vons au passif
Fournisseurs et créanciers divers
fr. 31.733.097.57
Ces chiffres indiquent que si. la
clôture du bilan, cette société avait réa
lisé toutes ses marchandises, avait fait
rentrer tout ce que lui devaient ses dé
biteurs. avait vendu les quelques titre?
qu'elle avait en portefeuille, il lui aurait
manqué exactement 3 millions 187,639
fr. 69 c. pour payer ses fournisseurs et
ses créanciers divers.
Ces chiffres indiquent encore que le?
fournisseurs consentent cette société
des délais de paiement qui dépassent h
temps qui est normalement nécessaire
pour vendre la marchandise. Les moyens
financiers de beaucoup de ces fournis
seurs ne leur permettent pas d'accorder
ces crédits sans le concours d'une ban
que.
Il est remarquer que non seulement
la totalité des marchandises que cette
firme a en magasin, mais également les
9 millions qu'elle a en caisse provien
nent de l'argent des fournisseurs, les
quels ne disposent d'aucune garantie
réelle, d'aucune marge de sécurité.
Le banquier de cette firme était,
l'époque de la publication de ce bilan,
une société étrangère la Société fran
çaise de Banque et de Dépôts.
Nous vous demandons, monsieur le
ministre des classes moyennes, si lai
méthodes appliquées par cette société
pour obtenir des crédits aussi abondants!
sont honnêtes si tout se passe réguhé- j
rement s'il n'existe aucun danger pour
les fournisseurs, qui sont souvent de pe
tits artisans et qui traitent aveuglémentfl
et de confiance avec une banque, sans
savoir exactement quoi ils s'exposent.
Nous ne vous demandons pas. mon-'
sieur le ministre, de décréter des me-l
sures d'exception qui limiteraient le cré-l
dit. mais nous vous demandons d'exa-fl
miner de très près si tout est régulierF
et. dans l'affirmative, nous voulons bien]
engager nos commerçants emplov
les mêmes méthodes pour obtenir J-
crédit facile et avantageux.
La prospérité de cette firme est umj
quement basée sur le crédit abondant|
dont elle jouit et nous manquerions I
notre devoir si nous ne demandions,
sous les réserves que j'ai formulées, le
mêmes avantages ou les mêmes pos^j
bilités pour nos commerçants et artisan:
A VENDRE DE GRE A GRE r
Belle et "rande
MAISON DE COMMERCE
avec grand jardin.
bien située au centre d'une ville fm"
talière usjge cîe tout cemmerce. "'"J
tuellement magasin de meubles.
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marchandises.
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la Place Houthem-Ypres.