La Vie Bruxelloise «LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT» I: oojour. Monsieur Avez-vous visité les Musées en ville? Commencez par Vous serez si agréablement stiroris que vous désirerez en visiter d'autres - - TOUJOURS DU NOUVEAU 2 LE SUD, dimanche 13 février 1938. >9 WESTFLANDRE (suite de la première page) West Flandre déclarèrent se gouverner en toute indépendance. Elles ne préten daient pas pour cela rompre complète ment avec le Souverain, comme nous le montrerons dans le prochain article. Quel souvenir reste-t-il Ypres de cet événement historique La capitale de la West-Flandre ne devrait-elle pas considérer cette date comme une des plus importantes de son histoire Et ne faudrait-il pas conserver le souvenir de ceux qui signèrent cet acte d'indépen dance, et qui avaient un sens aussi éle vé du rôle de nos administrations loca les. Le régime de centralisation outran ce, dont nous souffrons actuellement, ne prouve-t-il pas la clairvoyance de nos ancêtres, qui refusèrent, comme nous le verrons plus loin, de s'unir la Flandre Orientale. La cause de ce refus était d'abord la tradition historique et ensuite le sentiment bien net de la per sonnalité de la West-Flandre. N est-ce pas la preuve que la vitalité serait ren due notre pays par une décentralisa tion sur la base pro^ inciale, car chacu ne de nos provinces a sa personnalité, sa tradition, sa psychologie. Les dépu tés de Westflandre étaient auss peu disposés a fusionner avec les dépu tés de Flandre Orientale, qu'avec ceux du Hainaut. Une patrie commune mais avec une vie provinciale aussi person nelle, aussi indépendante que possible n'est-ce pas l'idéal d'une véritable dé centralisation, d'une démocratie qui n'est poisible que daps les pays ayant un grand passé historique. N'est-ce pas l'exemple aussi de la démocratie suisse. Ce qui revient notre thèse organiser la Belgique en neuf provinces, comme les Pays-Bas le furent anciennement en dix-sept, pour éviter des séparations qui ne servent que de t-emplin des arri vistes trop gourmands. Quoiqu'il en soit il faudrait, Ypres, que dans une plaque commémorative soient fixés les noms de ceux qui pro clamèrent notre indépendance en 1 789. Ce Drojet peut se réaliser. Donnons toujours les noms des signa taires de la réunion du 7 décembre 1789 Pour le clergé T R. Alipius Struve, prélat de l'Abbaye de Voormezeele T R. Cornelis Heddebault, prélat de l'Abbaye de Saint-Jean au Mont; Rév. F'acre-Jacques Strabant de Groene- strnete, chanoine, et le Révér. Benoit- Vincent Samarcq, chanoine de la ca thédrale. Pour la Ville d'Ypres Messire. Jac ques- Ignace-Jenn de LaT"The de Q~heur- P'tte. Premier échevin Messire Eugène François de Ghelclce de Gracht. échevin et le sieur et maître Constantin-Fran- cçfi <s Vermersch, conseiller-pens:onnaire. Pour la salle et châtellenie d'Ypres Messire loseph de Patin de Letuwe Messire Henri de Codt van den Brou- cke, échevin et le sieur et maître Fran çois Vandermeersch, conseiller-pension, naire. (A suivre) C. v. R. etc., Croyez, Messieurs et chers amis, etc, On ne vient pas Bruxelles sans passer une soirée aux VARIETES MUSIC-HALL Salle ultra moderne Confort remarciuable Spectacle sélectionné Rue de Malines (Gare du Nord) Tél. 17.63.40 «i BILLET BRUXELLOIS. Ce 9-2-1938. UNE QUESTION PERTINENTE C'est celle que le comte d'Aspre- mont-Lynden a posée au Premier Mi nistre Le Peuple du 24 janvier 1938 donne le compte rendu d'un meeting tenu le samedi précédent la Maison du Peuple de Courcelles. M résulte de ce compte rendu Iqu'il s'agissait d'une réunion politique orga nisée dans un local spécialement affec té la propagande et l'action d'un de nos grands partis politiques 2. que M. Alvaro Guardiola Costa, secrétaire de l'ambassade d'Fspagne, y assistait en compagnie de M. Juan Etcheverria, attaché commercial-adjoint, et de M. L-quec Lixot. vice-consul d'Espagne Charleroi. Ces mess'eurs ont été salués officiellement comme titulaires de leurs fonctions par M. Charlotteaux, prési dent de la réunion 3. Mlle Martinez Sierra, sujette espagnole fixée depuis quelque temps en Belgique, où elle se I vre une p-oop'-ande constante en faveur d'une des deux Espagne, a pris la parole. Elle a remercié le peuple bel ge de ce qu'il avait dém fait. Elle lui a demandé en outre d'aider Valence écraser le monstre et nu'on exnédie des vivres ceux qui combattent plutôt qu~ de s'incliner devant le fascisme M. Vandervelde a ensuite pris la parole sur le même sujet et dans le sens que vous pouvez soupçonner. Estimez-vous. M. le premier minis tre, qu'il soit admissible que des diplo mates as-v'stent des réunions propre ment nolitiques. L'an dernier, j'ai in terpellé le min'stre des Affaires étran gère parce que l'ambassadeur d'F.spa- pne «'état permis d'assister un mee ting du même genre. Le ministre a es timé ce moment que de pareilles atti tudes éta'ent inopportunes. Aujourd'hui M r(sr,v',N,e de la part de sous-ordres. N't a-t-il pas Feu de prendre des me sures immédiates Estimez-vous aussi qu'une étrangère "''hse veuir prendre la parole des réu nions politiques portant sur des ques tions aussi brûlantes eue celle du drame espagnol Peut-on tolérer cette immix tion dans nos affaires au momer' où des arrêtés communaux interdisent des réunions où des Belves doivent parler sur 'e même suiet On accorde ainsi des étrangers un droit dont on rehise l'exercice des Belges par mesure d'or dre. I! est contraiie la dignité de la Belgique rue des étrangers officiels ou non viennent répandre chez nous une atpmsohère contra!re l'exécution nor male de la politique non-inventionniste du gouvernement. Cette question de meetings interdits ou autorisés suivant que les orateurs sont de droite ou de gauche, ou comme on dit maintenant dans les milieux bien informés fachistes ou anti-fa- chistes est d'une brûlante actualité. Depuis que le comte d'Aspremont-Lyn- den a posé sa ouesrion au premier mi nistre, on parle d'un autre meeting autorisé s'agit de dignes Mes sieurs qui veulent ameuter la popula tion belge contre les mesures de police intérieure que le gouvernement roumain prend l'égard des Juifs. A juste rai son la Gazette journal qu'on ne peut qualifier d'antisémite, s'insurge contre l'audace de ces étrangers qui se permettent de telles libertés sous le si gne de l'hospitalité Hélas, la Gazette est presque seule s'indigner. C'est peine si l'un ou l'autre de ses confrères en indépen dance a cru bon de souligner son geste. Il faut noter que la plupart de ces meetings sont donnés Bruxelles et qu'en conséquence c'est Mr. Max qui donne ou refuse l'autorisation néces saire. Nous considérons que même dans le cas de meetings autorisés ou refusés dans les faubourgs de la capitale, Mr. Max a une certaine responsabilité. Car, n'est-il pas Président de la Conférence des Bourgmestres du Grand Bruxelles et par surcroît, Ministre d'Etat D'une part comme de l'autre, son avis est certa'nement autorisé et ses collègues de l'agglomération bruxelloise ne refusent en aucune circonstance im périeuse ses avis éclairés. Il suffit de parcourir les journaux parus depuis deux ans pour acquérir la certitude que Mr. Max a favorisé, très largement les efforts de ceux qui ont voulu tordre le cou la liberté de réu nion, garantie par la constitution, en attendant de pouvoir tordre le cou la... .LIBERTE DE LA PRESSE Nous sommes heureux de pouvoir publier une lettre de Mr. Max datant de 1915 et ayant trait ce sujet de grande actualité. A ce moment, Mr. Max était prisonn:er de l'envahisseur dans une forteresse en Silésie. Cette lettre est adressée au Président de la section Bruxelloise de l'Association de la Presse Belge la voici Forteresse de Glatz. Silésie 26-1 1915. Messieurs, Vous avez bien voulu, l'occasion du nouvel an, adresser votre ancien confrère l'expression de vos vœux et le témoignage de votre sympathie. J'ai été très sensible cette amicale pensée, dont je vous remercie de tout cœur. Je suis fier. Messieurs, d'avoir été des vôtres et je "arde comme un des souvenirs les meilleurs de ma jeu nesse celui de mes années de camnagne dans le journalisme, au m l'eu de vos ranvs. La Presse est chez nous le vivant reflet du tempérament national de cet esr»r;t frordeur. de ce besoin de li'-erté et d'indénendan'-e si profondément che- vill's dans l'âme be]~e. Peut-être est-ce votre contact eue j'a: acouis le carac tère indiscipliné qui m'a m:s en ronfl't a rec les autorités allemandes. Le jour nalisme, dit-on. mène tout. II conduit même, ains que vous vovfz, iusnu'aux donions des forteres ses de Silésie. Mais ma conscience me dit que si j'en suis arrivé là, c'est sans m'être écarté des chemins de l'hon neur. Et je vous promets de ne reve nir de mon exil qu'en suivant la même route. Comme on peut changer en vingt ans, même l'âge mûr Hélas, le changement n'est pas tou jours favorable. ABRACADABRANT Peut-on s'étonner que des hommes comme Mr. Max en soient arrivés renier aujourd'hui ce dont ils se disaient les héraults il y a 20 ans Nous croyons que non. C'est une conséquen ce logique des fréquentations parlemen. taires médiocres que le régime impo sées de tels hommes. Nous venons d'en avoir une nouvelle preuve la plaidoirie Bodart la Chambre Voilà un Monsieur qui se lance corps perdu dans la politique. Il sou haite pouvoir imposer sa personne l'admiration consciente et organisée des travailleurs. Il échoue. Ceci est prouvé crucialement implicitement (Bodart dixit). Un caricaturiste I'égratigne un peu durement. Et que fait-il II interpelle ce sujet le Parlement et demande des mesures de censure contre le libre fonctionnement de nos libertés constitutionnelles. Et, le plus fort de cet incident digne d'être traité par un courtedine, c'est que la majorité des honorables membres de l'ac tuelle Chambre des Représentants a ap puyé chaleureusement cette innova tion N'est-ce pas désespérer de tout re tour au bon sens P. L. T. A VENDRE. MAISON DE RENTIER. S'adresser 37, rue Carton, Ypres. L'AUTOROUTE BRUXELLES-OSTENDE Suite de la première nage gasin de ciment situé proximité de la gare. Là chaque wagon reçoit la quantité de ciment prévue. Le com-| partiment réservé au ciment est ensuite recouvert d'une planche pour empêcher que par mauvais temps il ne se mouille. Le train formé ainsi d'une dizaine] de wagons change de locomotive. Pr puisé jusqu'ici par une automotrice a moteur Diesel, il le sera dorénavant nar une petite locomotive vapeur, et le voilà prêt pour partir sur le chantier. Sur-le chantier proprement dit tout marche l'électricité celle-ci est four nie par des moteurs Diesel accouplés des dynamos et forme une centrale rou lante qui précède tout un train de ma chines. Le trn:n de matières vient se ranger a cité de ces machines qui vont trans former le contenu des wagons et en en faire le béton qui servira la con struction de l'auto-route. (A suivre) Reproduction interd'te. CHERCHEZ-VOUS... être bien servi pour vos légumes, primeurs, fruits, fleurs. bouquets- gerbes et garnitures de table Adressez-vous alors en toute con fiance Jacques VEYS. La Butte WARNETON LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT D'YPRES ENTREE RUE DU VERGER

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