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L'EPOQUE DE LA MALJBRAN
Le dimanche 30 janvier nous eûmes
le privilège d'assister la 3e séance
d'abonnement de la Société Royale de
Musique de Bruges.
Cette société qui côté de ses séan
ces artistiques poursuit également un
but didactique, avait cette fois songé
faire revivre devant nous une des gloi
res de l'art du siècle dernier, et cela
travers une conférence que Mr. Clos-
son, le musicologue bien connu dans les
tnilieux artistiques, rendit merveilleuse
et attrayante.
La Malibran, dont le nom sonnant
comme un nom d'épopée, ne nous est
plus rappelé que pav un nom de rue,
quelque part du côté d'Ixelles est en
core bien près de nous. Sa renommée
artistique coïncide avec les débuts de
l'histoire du royaume. L'histoire de sa
vie n'est donc pas de la légende, bien
qu'il y ait force matière dans celle-ci.
L'époqué dé* La Màlibran, délicieuse
■drfiste" de sang espagnol, réfugiée en
Amérique, revenue se réfugier en Eu;
rope, correspond une très mauvaise
période de l'art. Son éducation fut très
dure, l'éducation vocale surtout et son
père :ni la ménagea point. Sans doute
pour- échapper ces brutalités, elle se
maria très vite Malibran, riche plan
teur, mais que se-trouva vite ruiné.
C'est alors que se - manifesta dans
cette adversité la réelle grandeur d'âme
de l'artiste. Elle commença chanter
-dans les salons Paris et sa renommée
devint très grande. Elle débuta tout de
«uite ajpTès l'opéra italien Paris et
en devint la vedette. Elle connut et fré
quenta des personnages de marque
Mme de Staél, Mme Récamier, Liszt,
Th. Gautier.
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un privilège des gens. vraiment s
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Le ménage Malibran ne dura pas
longtemps. A un concert de la rue Du
cale, Bruxelles la Malibran rencontra
le violoniatè belge de Bénot, et sentit
pour lui un penchant irrésistible. Au
château de Chimay, lors d'une réception
tenue par. la ci-devant Mad. Tallifcu,
devenue princesse de Caraman-Ghimay,
elle lui déclara ouvertement soç amour.
Son divorce ne fut pas prononcée car
on put trouver en 1835 une cause de
nullité de mariage pour vice de forme.
Le nouveau ménage de Bériot, fon
da au pavillon d'Ixelles un foyer d a-
mour. Malheureusement le bonheur fut
de courte durée. 'La Malibran fit une
chute de cheval elle mourut.
Pendant l'espace de quelques mois,
elle avait atteint l'apogée de la glaire.
Tous les concerts auxquels elle parais
sait devinrent de véritables triomphes.
Mr. Closson, nous décrivit alors son
caractère, sa bonté et son dévouement
et son énergie farouché.-
La Malibran nous apparut comme
l'artiste étincelante, qui avait le don de
l'imnrovisatioin dans le chant et dont la
qualité de la voix était telle qu'on la
considérait comme la tragédienne chan
tante.
Sf
r: - îjsiî
,.,Oh 1 Que la conférence était bien, et
le chant.des mélodies chantées par Mad.
Guillaume doux et sans ostentation.
Comme le public, auditoire d'élite,
était attentif mais n'y a-t-il que si peu
d'élite, au goût vraiment musical, que
pour remplir la bonne moitié de la sal
le
L'éducation du public est malgré tout
poursuivre. L'art est très général et
ses manifestations se traduisent même
dans des conférences. La Société Royale
de musique de Bruges doit continuer.
F. V.
La publication n° 5 de l'Institut
Belge pour l'Amélioration de la Bette
rave, constitue un document important
dans lequel les planteurs pourront pui
ser de précieux renseignements pour
améliorer la culture de la Betterave.
Notons les principaux articles.
I. La Maturation de la Betterave
Sucrière en relation avec la Fumure
azotée par L. Decoux, J. Vanderwae-
ren et M. Simon.
r
II. La densité de plantation de la
Betterave sucrière en relation avec
la variété et la fumure azotée par L.
Decoux, J. Vanderwaeren et M. Si
mon.
Des recherches dç l'Institut Bet
teravier ont prouvé depuis plusieurs an
nées qu'une grande densité de" planta
tion augmente le rendement en poids "et
la richesse saccharine de la Betterave.
L'essai de l'année, 19^6 a démontré la
relation très étroite qui existe, entre la
densité de plantation, la variété et la
fumure azotée. Les résultats obtenus
permettent de dégager les conclusions
suivantes
1) Des densités de plantation de
75.000, 100.000 ef 125.000 plants
l'hectare, accusent une supériorité cer
taine sur le peuplement de 50.000
plants l'hectare.
2) Pour une variété petit bouquet
foliaire, l'éffet de l'augmentationdu
nombre de plants est plus important
que pour une variété grand bouquet
foliaire.
3) L'azote a exercé en général, une
T
influence favorable sur les rendement»
en sucre 1 hectare, condition de n<
pas exagérer La dose. Son action e«|
négative sur la richesse saccharine dant
tous les cas envisagés.
4) La variété petit bouquet foii.
liaire a produit avec des doses modé
rées d'azote, d^s excédents de rende-
nRîrt't nettement supérieurs ceux con.
statés pour ja variété grand bouquet
foliaire. Il en résulte qu'en pratique uns
variété grand bouquet foliaire tirera
un meilleur profit de la fumure azotée
qu'une variété grand bouquet foliaire
5) Aux diverses densités étudiées,
l'excès d'azote est susceptible d'acctoî-
Ire, d* une manière continue, lé rende-
ment en feuilles et collets".
III. Azote et Betterave par L De
coux, J. Vanderwaeren et M. Simon.
IV. Potasse et Betterave par L De
coux, J. Vanderwaeren et M. Simon.
ETAT-CIVIL
Naissances. J-j- Pierre Dendoncker,
rue Rôelandt, I I. Amhe Marie Béa- I
ghe, rue de France 125. I
Publications dé mariage. André!
Libeert, ouvrier de fabrique et-Mariettél
Hochepied, s.p.-Marcel -Vanden-1
brahde, mécanicien et Estelle Hubaut.l
cànneteuse.
Mariage. Maurice Deleèrsnyder. et 1
Gizella Szegvari. .1
Décès. Palmyre Marquette. 47a
ans, s.p., Trieu, J5, décidée Menin.
I
LICENCE ADLLK
1 fS
