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I
e piège des
ationalistes.
SARMA
L'Auto*Route Bruxelles-Ostende Westflandre
DIMANCHE 20 FEVRIER 1938.
ABONNEMENT, FIN 1938 j VINGT FRANCS
Se ANNEE No 8.
HfhdomirUirt 50 cent. 1e numéro.
Pour qu'une nation soit, il faut qu'une
solidarité nationale existe et qu'elle se
cristallise dans la volonté du pouvoir.
DiMc«)«.AA«MKr, Ch. van RJENYNGHE.
19, rue Longue de 1Venant. Y*H»Fe Compte-chèque» oestsox 1003.43
Nos aines liquident le passé pendant
que nous construisons l'avenir.
A huit jours de distance, nous avons
ris connaissance des déclarations des
irigeants du mouvement Dinaso et du
arti nationaliste-f'amand au sujet des
lections communales. Autant nous
vons trouvé la déclaration de M. Van
veren intéressante et même sympa-
ique, autant nous avons découvert de
uplicité dans celle de M. De Clercq.
'ailleurs la plupart des dirigeants na-
onalistes-flamands se révèlent, l'usa-
e, gens de mauvaise compagnie. On
eut avoir eu leur égard de généreu-
s illusions, et se les être imaginés plus
yaux qu'ils n'étaient... Il faut recon-
ître, malheureusement, que si la mas-
nationaliste mérite, pour dd nom-
euses raisons, une franche sympathie,
n'en va pas de même pour leurs me-
s, qui ne sont, vrai dire, que des
magogues prêts s'adapter toutes
s formules, pourvu qu'ils parviennent
assouvir leur sentiment profond, la
de leur action, ce qui domine
ute leur vie la haine de la Belgique.
On espérait que les mauvais bergers
rliqueraient. Ce rêve s'est évanoui. Et
us croyons que l'expérience aura por-
ses fruits et que les politiciens catho-
ues ne vont pas commettre, après
tte leçon, la bêtise inexcusable de
oire aux proclamations de ces politi-
ns qui n'ont que trop longtemps pro-
de la mansuétude générale.
La Belgique a commis de grandes
eurs. La Belgique n'a pas su prévoir,
gouverner. Elle a donné au compte-
tte ce qui aurait dû faire l'objet
plan général, constructif et géné-
x. Mais actuellement les ennemis de
Flandre sont ceux qui, au lieu d'uti*
r les instruments réels qui leur ont
donnés, pour créer lentement et
tiemment cette Flandre nouvelle,
elle ils prétendent aspirer, se com-
it dans une agitation stérile et
squine, et confondent la culture avec
voyoucratie.
La culture flamande n'existera que
ce sera formée une aristocratie
ande. Les coups de gueules des
dataires nationalistes, ou les cam-
"nes des barbouPleurs éloignent de
renouveau ceux qui auraient voulu
consacrer. Ce n'est pas par de pâ
lies méthodes que l'on ressuscite un
pie. Les ennemis de la Flandre ont
~gé de camp
Et pour les politiciens naïfs qui au-
it tendance se laisser prendre aux
pels des nationalistes, la séance de
i dernier la Chambre a été un
sement.
Citons ces interruptions d'un homme
quand le démon de la politique ne
pique pas. est un charmant confrère,
Leuridan
La jeune Flandre est hostile la
îique. L'âme belge est loin, et on
prononce) même plus son nom
ans la maison mortuaire belge. Les
tholiques flamands savent que s'ils
uvent la Belgique, ils tuent la Flan-
Notre action abattra l'Etat bel-
e.
Et avant ces paroles, qui doivent édi-
(Suite et fin)
Immédiatement derrière la centrale
électrique nous trouvons les bétonniè
res. On a mis sur le marché des béton
nières mobiles sur rails, puisque les bé
tonnières sur chenilles se sont révélées
inférieures aux premières. Ces béton
nières sont installées sur un point rou
lant enjambant la route sur toute sa
largeur et avancent sur rails. Les bé
tonnières sont de modèle et de fonc
tionnement courants.
On alimente les bétonnières en dé-
Le 31 mars la loi de cadenas sur les
magasins rayons multiples expire...
ET LE GOUVERNEMENT EST dé
cidé ne pas présenter une nouvelle loi
de cadenas. Les responsables princi
paux en sont les socialistes. Que leurs
mandataires viennent après se poser en
défenseurs des classes moyennes Mais
les socialistes trouvent appui chez la plu
part des démocrates-chrétiens et des li
béraux.
Aussi estimons-nous que devant cette
abdication une de plusdu gouverne
ment. il serait absurde de rester les bras
croisés. Le danger pour les commerçants
et négociants est énorme. Au cours des
campagnes électorales tous les manda
taires s'empressent de faire mille pro
messes. Le moment est venu de présen
ter la traite
Nous avons demandé au groupe des
mandataires catholiques des Classes
Moyennes de déposer un projet de loi
de cadenas interdisant l ouverture d un
magasin rayons multiples dans toute
agglomération de moins de cinquante
mille habitants, et donnant l'inspecteur
du Ministère les armes nécessaires pour
obtenir rapidement la fermeture du ma
gasin contrevenant cette loi.
IL FAUT QUE CE PROJET DE
LOI SOIT DEPOSE.
Ainsi nous pourrons compter les voix
des vrais défenseurs des Classes
Moyenneset constater où se trouvent
les prometteurs de beaux jours. Nous
verrons, par exemple, dans l arrondisse
ment d'Ypres ce que feront les Deman
et tes Messiaen. Cela ne manquera pas
d'intérêt pour l avenir.
On nous dit ce projet de loi. ne pas
sera pas
jr m
Nous répondons, on verra. Mais que.
du moins, chacun prenne ses responsa
bilités. Il est vrai, que cela n est pas de
jeu en régime démocratique parlemen-
i C. v. R.
taire
fier les amateurs de concentration
M. Leuridan s'était écrié propos de
la non-application des lois linguisti
ques Cela prouve qu'il faut détruire
la Belgique.
Non cher Monsieur, cela prouve que
tant que vous prétendrez vous identifier
la Flandre, il vaut mieux pour la
grandeur de la Flandre, que l'on ne
vous laisse point la domination dans
nos régions. C. v, R.
versant dans celles-ci tout le contenu
d un wagonnet, celui-ci étant de l'exac
te capacité de la bétonnière.
Une fois les matériaux dans la bé
tonnière, on y ajoute 1 eau nécessaire
au mélange de façon former un béton
suivant les indications prescrites cette
quantité d'eau est déterminée pour cha
que malaxage par des compteurs spé
ciaux.
Enfin il existe des appareils comp
teurs pour fixer la durée du mélange
des matières- et le nombre de tours de
la bétonnière.
Après ce mélange la bétonnière s'ou
vre et déverse le béton sur une cour
roie sans fin qui le déverse son tour
dans le wagonnet de la répartisseuse.
Celle-ci suit immédiatement la béton
nière et se meut sur les mêmes rails.
Par une mécanique très simple la ré
partisseuse étale le béton par couche
uniforme sur le gravier qui a été étalé
au préalable.
De la première répartisseuse on pas
se la seconde bétonnière qui fonction
ne comme la première et qui est elle
aussi suivie d'une répartisseuse.
Dans les passages difficiles, sous les
ponts, dans des terrains en remblai, ou
aux endroits où il existerait éventuelle
ment un danger d'affaissement du ter
rain on intercale entre les deux couches
de béton une armature de fer, fers lon
gitudinaux et transversaux, soudés en-
tre-eux aux points d'intersection la
soudure électrique.
Le béton étant sujet des extensions
et des rétrécissements suivant les va
riations de la température, il est coulé
par dalles séparées dont le joint est
rempli de bitume.
Immédiatement derrière, et toujours
sur toute la largeur de la route, et sur
les mêmes rails, vient la lisseuse, cylin
dre «illettes qui tourne une vitesse
réduite et qui, par sa rotation, lisse le
béton et lui donne l'horizontalité.
Derrière la lisseuse vient la vibreuse
qui est constituée d'une poutre qui, sur
toute la largeur est suspendue de telle
façon, qu'entraînée par un moteur élec
trique elle implique au béton une série
de petites secousses de manière le tas
ser parfaitement et ne former qu'une
masse compacte.
La protection du béton fraîchement
étalé contre les intempéries et, par jours
chauds, contre les ardeurs du soleil, se
fait par des cadres en bois et des toi
les voile, ceci sur la largeur de la
route construite et sur une longueur
d'environ 100 150 mètres.
Si le béton, après achèvement, ne
(Lire la suite en page 9
leur mission était d une durée limitée.
Tous les quinze jours un des députés
devait revenir Ypres et être remplacé.
Ce qui fait que chaque député de
vait s'installer pour six semaines
Gand, sauf les trois premiers qui con
viendraient entre eux lequel serait re
levé le premier.
Et aussitôt la députation permanente
se mit au travail. Les 9 et 10 décembre
(Voir suite page 2)
VIL
Continuons la liste de ceux qui le 7
décembre I 789 signèrent l'acte histori
que par lequel ils proclamèrent l'adhé
sion de la West-Flandre la Révolu
tion brabançoçnne.
Pour la Ville et châtellenie de Fur-
nes Messire Ferdinand de Moucheron
de Wytschaete, bourgmestre et land-
houder de la Commune Messire Fer
dinand de Man de Folkenswerve, éche-
vin et Keurheer et le Sieur et Maître
Norbert Marrannes, premier conseiller-
pensionnaire.
Pour la Ville et châtellenie de War-
neton le sieur Françoçis-Joseph Se-
gers, avoué et le sieur Charles-Constan
tin Spinnewyn, échevin.
Pour la Ville et juridiction de Pope-
ringhe le sieur François de Soutter.
Bourgmestre de la Commune, le sieur
et maître Pierre-Guillaume Cadock,
conseiller-pensionnaire le sieur Benoit
Reyphens, du Collège des Conseillera
et le sieur Pierre-Joseph de Vrière, du
Collège des Notables.
Pour la Ville et Territoire de Wer-
vicq le sieur P rançois Fauvarcq,
bourgmestre et le sieur Jean-François
Paret, échevin.
Pour la Ville de Menin le sieur et
maître Jacques-Louis-Antoine Angillis
de ter Hoye. échevin et le sieur et maî
tre Joseph-Vincent van den Bussche,
greffier.
Pour la Verge de Menin le sieur
Paul van Rumbeke, Haut-Bailli le
sieur Jacques Holvoet, échevin et le
sieur et maître Joseph Gesquière, con
seiller-pensionnaire.
Pour la Généralité des Huit-Parois
ses le sieur et maître Henri de Mey.
bailli d'Elverdinghe et le sieur Jean-
François Pille, greffier de Coppernolle.
Pour la Ville de Dixmude le sieur
et maître François de Breyne, premier
échevin et le sieur Pierre Rabaut, éche
vin.
Pour la Ville et Porterie de Loo
le sieur Jean-Baptiste Ryon, premier
bourgmestre et le sieur Jean-François
Ackenys. second bourgmestre.
Pour la Ville de Roulers le sieur
Guillaume Roelens, premier échevin et
le sieur Pierre de Necker, échevin.
Et nous devons ajouter cette liste
les deux députés du Comité patrioti
que d'Ypres le sieur Charles-Benoit
van Hove et le sieur Pierre Malou, an
cien échevin de la Ville.
Tels sont ceux dont nous voudrions
voir passer le nom la postérité car.
siégeant Ypres. en tant que capitale
de la Westflandre, ils n'hésitèrent pas
proclamer l'indépendance de leur pa
trie. Et nous insistons une fois de plus
pour que tous les historiens, ou les per
sonnes qui possèdent des documents
historiques sur cette période, veuillent
bien nous les communiquer.
Le 8 décembre la députation perma
nente rédigea le document officiel dé
léguant l'Abbé Hebbedault, Messire de
Langhe et le sieur Marrannes aux Etats
de la Flandre orientale Gand. Mais