YPRES
Heursel
Les Laines de l'Arsenal
Hôtel Excelsior
I
I
René Schmidt-Acke
S?
IN DE PUPPEN
Aimé GRUWE 2
SCIERIE MÉCANIQUE
Briqueteries Mécaniques M Le Progrès
Apéritif-Concert.
LES HALLES
THEATREDETOURNAI.
AUX AMITIES.
KATTEFTEEST.
Un troisième chat fait le saut et après
Vous serez certain d'offrir
un cadeau qui plaît si vous
choisissez tm bijou ou une
bonne montre chez...'
41, RUE AU BEURRE, YPRES.
a PLOEGSTEERT (Le Tooqnet)
TéL Commet 129.
R. DE BRUYN, 27, Ch. de Bruges, YPRES.
BRIQUES ORDINAIRES ET DE PAREMENT DE TOUS FORMATS
ET COULEURS. PRODUITS DE PREMIERE QUALITE A DES
PRIX DEFIANT TOUTE CONCURRENCE I 3«3
POUR VOS TRICOTS
FILATURE DE L'ARSENAL S. A. YPRES
VENTE EXCLUSIVE AUX MAGASINS
364
UN RESTAURANT DE PREMIER ORDRE A L'
YPRES.
SA CUISINE EXQUISE SES VINS DE CHOIX.
3(6
Maiton fondée en 1782
2-4, Rue au Beurre, 2-4
Maison LIGY
Téléphone 40
385 Chèqoei Poataox 37177
BOIS DU NORD ET D'AMÉRIQUE TRIPLEX MULTIPLEX
SPÉCIALITÉ DE BOIS DE MENUISERIES
au Bétati, YPRES Téléphone 124.
Nous pouvons annoncer officielle
ment que le Comité Belge d'Hommage
Leurs Majestés le Roi et la Reine
d'Angleterre nous a marqué son accord
définitif^ les Halles en argent seront ex
posées l'Hôtel de Ville d'Ypres les 16,
17, et 18 avril. Nous espérons que la
presse locale voudra bien, dès mainte
nant, reprendre régulièrement cette nou
velle, afin que les visiteurs soient très
nombreux.
Le Comité a bien voulu répondre
notre requête en nous permettant d'uti
liser une partie de la recette l'édition
d'une petite brochure richement illus
trée et traitant du sujet qui tient cœur
tous les Yprois les Halles et leur re
construction.
L'autre partie des recettes sera affec
tée aux œuvres anglo-belges. On nous
a cité ce sujet deux œuvres fort inté
ressantes le Simonsfound. œuvre des
marins anglais Anvers et le Chari-
table-Found, Bruxelles. La majorité
des souscriptions provenant de ces deux
villes, il est certain que celles-ci seront
privilégiées. Mais nous nous sommes
permis de signaler qu'une importante co
lonie anglaise vit Ypres, y a une éco
le, et cette remarque a retenu l'atten
tion du Comité.
Nous demandons la presse locale
de bien vouloir insister sur l'importance,
au point de vue de la reconstruction
des Halles, du don fait par les Belges
la Dynastie anglaise. Notre confrère
Voor Allen qui paraît attacher une
importance considérable la reconstruc
tion des Halles, ce dont nous le félici
tons. ne manquera pas d'approuver lon
guement l'initiative du SUD, et nous
comptons sur sa collaboration. Qu'il
cesse de faire ce sujet une polémique
vaine et fastidieuse l'occasion lui est
donnée de prouver qu'il est capable de
sortir de l'ornière politicienne et de fai
re œuvre constructive.
Nous disions la semaine dernière qu'il
était assez invraisemblable de devoir
constater que les Yprois n'avaient guère
participé la souscription. Nous sommes
obligés de maintenir cette affirmation,
car jusqu'ici le comité est convaincu de
l'absolue carence des Yprois, et nous
avouons que l'article paru dans l'hebdo
madaire libéral nous laisse rêveur Il
paraîtrait que de nombreuses sommes
ont été versées. Or le Comité organisa
teur n'a rien reçu cette date Enigme
La' dernière représentation de la sai
son aura lieu ce samedi 16 mars. Au
programme Le Petit Duc.
[été et ma foi, il s'en est fort bien tiré.
Jugez-en
La dernière soirée théâtrale reste fi
xée au mercredi 23 mars. La troupe
d'Hazebrouck, pilotée par notre sympa
thique confrère M. Biebuyck. nous of
frira un spectacle, qui, nous dit-on, pro
met d'être fort joyeux.
Le bal travesti aura lieu le 26 mars.
Le succès a dépassé ce que les orga
nisateurs pouvaient espérer. Il est vrai
que le temps [ut radieux. Le Sud est
Particulièrement heureux de pouvoir
adresser aux organisateurs de cette belle
fête folklorique ses plus chaleureuses fé
licitations. Si tous les citoyens utilisaient
ainsi leurs activités dans un but d in
térêt général au lieu de se chamailler
Publiquement, combien la vie de nos ci
tés deviendrait agréable.
Nous avons voulu laisser un jeune
k soin de rédiger une description de la
Le Beffroi profile sa haute taille sur
la coupole bleue d'un ciel serein.
Là-haut le dragon s'étire et brille au
soleil déjà chaud. Au pied de la tour,
la multitude grouille et donne pas mal
de fil retordre aux braves agents, cas
qués et gantés de blanc.
Sur les trottoirs une foule impatiente
s'écrase et trépigne tandis que sur la
Grand'place règne un continuel remous
de va et vient.
Les voitures se fraient un passage
grands coups de trompes, ce qui d'ail
leurs n'aide guère, les curieux étant très
peu pressés de laisser la place libre.
Les casquettes sport et les pre
mières toilettes de printemps, mettent
une note claire sur la nappe mouvante
de la foule endimanchée.
Les carrousels déversent flots leurs
crins-crins dans l'air bourdonnant.
Soudain un roulement de tambours
gronde au loin, bientôt ponctué d'éclats
de trompettes, et voilà que débouchent
de la rue au Beurre les képis pom
pons de l'Ypriana.
Nous suivons sur le haut cadran du
Beffoi la marche lente des aiguilles, trop
lente au gré du public.
Au coup de quatre heures le fou es
corté de neuf pages portant neuf chats,
quitte l'Hôtel de Ville la suite de la
Fanfare, et gagne la rue des Chiens.
Bientôt il apparaît au coin de la rue de
Lille, et se dirigera vers le pied de la
Torre où se pressent les enfants.
Accompagné de ses neuf suivants, le
fou danse et agite ses grelots au son de
la musique. Il lance aux menottes avides
des petits, dont lai plupart sont déjà
grands, quelques poignées de petits
chats.
Haut perchés, sur la tour, les photo
graphes et cinéastes braquent sur l'as
sistance leurs appareils de prises de
vues, avec des airs de pigmées.
La foule commence trouver le temps
long et s'agite. Une nuée de papillons
rouges et blancs jeté du beffroi vol
tige un moment dans l'air puis se perd
bien vite sur les toits et dans la foule.
Il est 4 h. 20.
Le fou fait enfin une courte appari
tion, sur la plate-forme et agite le sac
où sont enfermés les chats. Peu après
il se montre nouveau et, aux acclama
tions de la foule, lance deux chats dans
le vide.
Avant qu'ils aient décrits la moitié
de leur trajectoire, des dizaines de mains
se tendent déjà pour les happer au vol.
Leur atterrissage provoque un grand
remous, au grand dam des chapeaux et
casquettes.
Un troisième chat partage bientôt le
sort des deux premiers.
Sous le campanile du carillon les
trompettes thébaines lancent mille flè
ches d'or, entre les crénaux de pierre,
le Chef d'orchestre agite comiquement
ses bras et nous voyons les cloches du
carillon se mettre en branle.
Par moments nous entendons une va
gue sonnerie de cuivres ainsi qu'un ti
mide tintinnabulis de clochettes, d'ail
leurs vite noyé dans la bruyante caco
phonie des flon-flons de la foire.
Deux chats tombent encore en tour
billonnant. mais toujours du côté des
rues au Beurre et de Lille. L'enthou
siasme diminue parmi le peuple massé
vers l'intérieur de la Place.
Vers 4 h. le fou réapparaît avec
un chat muni d'un parachute aux cou
leurs de la ville.
Lâché, le chat se dirige rapidement
vers le bas. mais peut-être intimidé par
les clameurs il se ravise, hésite, tente
l'escalade du toit de l'aile reconstruite
et va enfin se poser du côté de la place
Van de Peereboom. au grand désap
pointement de la foule.
Un deuxième chat est lâché, mais
après s'être fait admirer il va se cou
cher délicatement dans la gouttière, en
vrai chat...