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Lorsque l'on étudie l'histoire de la
Marine marchande belge, on ne manque
pas d'être surpris, non seulement de
l'indifférence, mais même de l'hostilité
laquelle celle-ci s'est heurtée au cours
de son développement. Les interventions
gouvernementales en faveur de la ma
rine -et il y en eut de nombreuses au
cours du siècle dernier furent chaque
fois l'objet de critiques passionnées et
donnèrent souvent lieu des débats as
sez orageux au Parlement, voire même
d'hostiles campagnes de presse. L'af
faire de La British Queen l'inter
vention en faveur de lignes allemandes,
faisant escale Anvers la création du
Lloyd Royal Belge et plus près de
nous les mesures prises en 1934 et 1936
sous forme d'aide la construction na-
vale et la navigation fournirent matiè
re polémiques ardentes, dans lesquel
les, il faut bien le dire, les partisans de
l'idée maritime n'eurent pas toujours les
dessus, non pas tant du fait d'un man
que de combativité oue d'une sorte de
•négligence dans le choix des personna
lités et des arguments chargés de la dé
fense des intérêts de la marine mar
chande.
Si les critiques se renouvelèrent si
souvent, et si les adversaires de la ma
rine belge soulignèrent que celle-ci con
stituait pour les finances de l'Etat un
véritable tonneau des Danaïdes
c'est que jamais on n'avait jeté les bases
d'une politique maritime de grande en
vergure. En se contentant de courir au
plus pressé, on prenait de demi-mesu
res ne donnant fatalement que des ré
sultats moitié satisfaisants. Dans ces
conditions, plusieurs interventions de
l'Etat, soit insuffisantes, soit prises
alors que la situation était perdue,
aboutirent en réalité des- catastrophes
financières, dont les répercussions dans
l'opinion furent néfastes l'idée mari
time. Dans tous les domaines on con
state que la masse a toujours tendance
généraliser les cas particuliers. Aussi
quelques expériences malheureuses aux
quelles souvent, pour des raisons d'or
dre politique, on donna une publicité
considérable, eurent tôt fait de faire
croire qu'un marine belge n'était pas
viable.
Avant la guerre, les campagnes en
faveur de la marine marchande se heur
taient aux idées libre-échangistes qui
prévalaient alors. La mentalité com
merçante de l'ensemble de la population
redoutait toute intervention, animée
qu'elle était par la crainte de représail
les de la part de l'étranger. Les propa
gateurs de l'idée maritime s'en rendirent
d'ailleurs fort bien compte. Il suffit de
lire leur bulletin de cette époque pour
constater qu'ils ne demandaient oue le
développement de la marine marchande
dans le cadre de la libre concurrence et
■sous la seule impulsion de l'initiative
privée. Ils militaient en faveur de la dif
fusion de l'idée maritime, de la création
de l'Ecole de Navigation, de l'amélio
ration de la législation maritime restée
pour ainsi dire l'état embryonnaire,
etc.
Aorès la guerre, cependant, et peut-
être cause d'elle, la situation changea.
Au cours de la séance du 16 février
1938 au Sénat. M. Dens. armateur, a
en quelque sorte mis en lumière l'évo
lution de la doctrine maritime de l'ar
mement et des propagandistes qui s'at
tachent en diffuser les principes
T'ai été adversaire de 1 intervention du
gouvernement disait,-il. et j ai combat
tu cette formule. Mais pendant la guer
re j'ai constaté l'insuffisance de notre
marine. T'ai été témoin de l'angoisse
dans laquelle on se trouvait pour savoir
si l'armée allait être ravitaillée en ar
mes. en munitions, en vivres. Je me suis
dit alors, que je devais renoncer ma
doctrine et je suis devenu un partisan
convaincu de l'assistance de 1 Etat a la
Aussi, dès l'après-guerre, les milieux
maritimes belges poussèrent-ils 1 in
tervention de l'Etat en faveur de la ma
rine. Au cours de la grande crise que
traverse l'armement belge, on vit éclo-
re diverses suggestions pour remédier
la désastreuse situation de l'époque.
Toutes prévoyaient, avec des modalités
diverses, le soutien de l'Etat la flotte.
Cette campagne trouva écho dans l'opi
nion, parce qu'en fait, au cours des hos
tilités, les circonstances de la guerre
avaient considérablement développé les
fonctions diverses de l'Etat. La menta
lité publique ne répugnait plus, comme
avant la guerre l'intervention du gou
vernement dans les affaires privées, si
tuation de fait que l'on peut déplorer,
mais dont il faut tenir compte. Enfin,
le développement du protectionnisme
mondial et la diffusion des notions de
l'économie politique avaient fait admet
tre même chez les plus ardents partisans
du libre-échange qu'un protectionnisme
modéré pouvait avoir des conséquences
heureuses sur le concurrence par trop
acharnée de l'étranger.
C'est cette évolution de l'esprit gé
néral oui permit l'octroi de subsides im
portantes importants l'industrie belge.
Cependant, la marine fut bien moins fa
vorisée que les autres car malgré que
sa nécessité eut été prouvée diverses
reprises, l'opinion, et, par voie de con
séquence, ses représentants au Parle
ment. avait tendance mettre en doute
son influence sur l'économie générale
du pays. S'il en était ainsi, c'est parce
que la marine belge, trop peu dévelop
pée. n'avait jamais pu étaler au grand
iour les résultats de son activité. C'est
de cet état d'infériorité par rapport
d'autres branches d'activité que profitè
rent ses adversaires. A l'heure présen
te, ils ne critiquent plus le principe de
l'intervention gouvernementale, car en
fait celui-ci s'est généralisé, mais le
montant des sommes mises la dispo
sition de l'armement. Ils tentent de plus,
avec une mauvaise foi évidente, faire
croire que la marine profite des larges
ses de,l'Etat, alors que celui-ci ne lui
accorde que des prêts remboursables en
imposant, d'autre part, l'armement
des conditions très strictes auxquelles
celui-ci a dû se plier. Ils veulent enfin
démontrer que cette intervention est
inutile en tâchant de faire valoir le peu
de résultats pratiques auxquels elle peut
aboutir. Nous n'entrerons pas aujour
d'hui dans ce débat. Renvoyons sim
plement. ceux qui mettraient en doute
le succès de cette politique au discours
que M. Marcel-Henri Jaspar pronon
çait au Sénat le 27 janvier 1937 en dé
fendant le budget des Transports.
Les polémiques relatives l'interven
tion Gouvernementale prouvent, par leur
ampleur et. aussi par le caractère de
plus en plus personnel qu'elles affec
tent, puisque l'on a quitté le terrain
des principes pour attaquer ses adver
saires sur le terrain privé, que l'idée
maritime doit être défendue avec le plus
grand soin, non pas tant par les person
nalités maritimes en vue qui s'exposent
se voir accuser de confondre l'inté
rêt privé, mais par les organismes spé
cialement créés cet effet et qui dispo
sent de tous les moyens de propagande
nécessaires pour faire triompher leurs
thèses.
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