G. Maerten JADOUL "OLA BOGEBDEMEEBE CHRISTIAEN EDBpagnlB Belge Ossims dis filasses Kepeees Le sentiment maritime en Belgique. La Maison Telefunken Philips La Voix de son Maître Novak Scarabée S. B. R. Point-Bleu - etc. Baron Noël de VINCK Zonnebeke Daniel LELEU Le Dentiste Hubert GRAUUCH fUs) de Cw+rjv WERVTCQ t 13. PLACE DE LA C.ARE Les vendredis de 9 12 henre*. COMTNES Les samedis de 1 5 4 ET SUR RENDEZ VOl S. Tel. 22.36 Courtrmi. DENTISTE 49, RUE SURMONT, Y P R E S Consultations sur rendez-vous BOUILLON Produit Beige PUR DÉLICIEUX ECONOMIQUE. 99 32, Rue de Menu YPRES. 28, Rue au Beurre, YPRES POSSEDE LE PLUS GRAND CH^X D'APPAREILS DE T. S. F EN WESTFLANDRE LA VOUS ASSURE VOUS SOUTIENT VOUS DÉFEND. SA CARACTÉRISTIQUE s LA RAPIDITÉ DANS LE RÈGLEMENT DES SINISTRES. Siège rodai GAND. AGENTS DANS LE SUD YPRES et avriroar A Lorsque l'on étudie l'histoire de la Marine marchande belge, on ne manque pas d'être surpris, non seulement de l'indifférence, mais même de l'hostilité laquelle celle-ci s'est heurtée au cours de son développement. Les interventions gouvernementales en faveur de la ma rine -et il y en eut de nombreuses au cours du siècle dernier furent chaque fois l'objet de critiques passionnées et donnèrent souvent lieu des débats as sez orageux au Parlement, voire même d'hostiles campagnes de presse. L'af faire de La British Queen l'inter vention en faveur de lignes allemandes, faisant escale Anvers la création du Lloyd Royal Belge et plus près de nous les mesures prises en 1934 et 1936 sous forme d'aide la construction na- vale et la navigation fournirent matiè re polémiques ardentes, dans lesquel les, il faut bien le dire, les partisans de l'idée maritime n'eurent pas toujours les dessus, non pas tant du fait d'un man que de combativité oue d'une sorte de •négligence dans le choix des personna lités et des arguments chargés de la dé fense des intérêts de la marine mar chande. Si les critiques se renouvelèrent si souvent, et si les adversaires de la ma rine belge soulignèrent que celle-ci con stituait pour les finances de l'Etat un véritable tonneau des Danaïdes c'est que jamais on n'avait jeté les bases d'une politique maritime de grande en vergure. En se contentant de courir au plus pressé, on prenait de demi-mesu res ne donnant fatalement que des ré sultats moitié satisfaisants. Dans ces conditions, plusieurs interventions de l'Etat, soit insuffisantes, soit prises alors que la situation était perdue, aboutirent en réalité des- catastrophes financières, dont les répercussions dans l'opinion furent néfastes l'idée mari time. Dans tous les domaines on con state que la masse a toujours tendance généraliser les cas particuliers. Aussi quelques expériences malheureuses aux quelles souvent, pour des raisons d'or dre politique, on donna une publicité considérable, eurent tôt fait de faire croire qu'un marine belge n'était pas viable. Avant la guerre, les campagnes en faveur de la marine marchande se heur taient aux idées libre-échangistes qui prévalaient alors. La mentalité com merçante de l'ensemble de la population redoutait toute intervention, animée qu'elle était par la crainte de représail les de la part de l'étranger. Les propa gateurs de l'idée maritime s'en rendirent d'ailleurs fort bien compte. Il suffit de lire leur bulletin de cette époque pour constater qu'ils ne demandaient oue le développement de la marine marchande dans le cadre de la libre concurrence et ■sous la seule impulsion de l'initiative privée. Ils militaient en faveur de la dif fusion de l'idée maritime, de la création de l'Ecole de Navigation, de l'amélio ration de la législation maritime restée pour ainsi dire l'état embryonnaire, etc. Aorès la guerre, cependant, et peut- être cause d'elle, la situation changea. Au cours de la séance du 16 février 1938 au Sénat. M. Dens. armateur, a en quelque sorte mis en lumière l'évo lution de la doctrine maritime de l'ar mement et des propagandistes qui s'at tachent en diffuser les principes T'ai été adversaire de 1 intervention du gouvernement disait,-il. et j ai combat tu cette formule. Mais pendant la guer re j'ai constaté l'insuffisance de notre marine. T'ai été témoin de l'angoisse dans laquelle on se trouvait pour savoir si l'armée allait être ravitaillée en ar mes. en munitions, en vivres. Je me suis dit alors, que je devais renoncer ma doctrine et je suis devenu un partisan convaincu de l'assistance de 1 Etat a la Aussi, dès l'après-guerre, les milieux maritimes belges poussèrent-ils 1 in tervention de l'Etat en faveur de la ma rine. Au cours de la grande crise que traverse l'armement belge, on vit éclo- re diverses suggestions pour remédier la désastreuse situation de l'époque. Toutes prévoyaient, avec des modalités diverses, le soutien de l'Etat la flotte. Cette campagne trouva écho dans l'opi nion, parce qu'en fait, au cours des hos tilités, les circonstances de la guerre avaient considérablement développé les fonctions diverses de l'Etat. La menta lité publique ne répugnait plus, comme avant la guerre l'intervention du gou vernement dans les affaires privées, si tuation de fait que l'on peut déplorer, mais dont il faut tenir compte. Enfin, le développement du protectionnisme mondial et la diffusion des notions de l'économie politique avaient fait admet tre même chez les plus ardents partisans du libre-échange qu'un protectionnisme modéré pouvait avoir des conséquences heureuses sur le concurrence par trop acharnée de l'étranger. C'est cette évolution de l'esprit gé néral oui permit l'octroi de subsides im portantes importants l'industrie belge. Cependant, la marine fut bien moins fa vorisée que les autres car malgré que sa nécessité eut été prouvée diverses reprises, l'opinion, et, par voie de con séquence, ses représentants au Parle ment. avait tendance mettre en doute son influence sur l'économie générale du pays. S'il en était ainsi, c'est parce que la marine belge, trop peu dévelop pée. n'avait jamais pu étaler au grand iour les résultats de son activité. C'est de cet état d'infériorité par rapport d'autres branches d'activité que profitè rent ses adversaires. A l'heure présen te, ils ne critiquent plus le principe de l'intervention gouvernementale, car en fait celui-ci s'est généralisé, mais le montant des sommes mises la dispo sition de l'armement. Ils tentent de plus, avec une mauvaise foi évidente, faire croire que la marine profite des larges ses de,l'Etat, alors que celui-ci ne lui accorde que des prêts remboursables en imposant, d'autre part, l'armement des conditions très strictes auxquelles celui-ci a dû se plier. Ils veulent enfin démontrer que cette intervention est inutile en tâchant de faire valoir le peu de résultats pratiques auxquels elle peut aboutir. Nous n'entrerons pas aujour d'hui dans ce débat. Renvoyons sim plement. ceux qui mettraient en doute le succès de cette politique au discours que M. Marcel-Henri Jaspar pronon çait au Sénat le 27 janvier 1937 en dé fendant le budget des Transports. Les polémiques relatives l'interven tion Gouvernementale prouvent, par leur ampleur et. aussi par le caractère de plus en plus personnel qu'elles affec tent, puisque l'on a quitté le terrain des principes pour attaquer ses adver saires sur le terrain privé, que l'idée maritime doit être défendue avec le plus grand soin, non pas tant par les person nalités maritimes en vue qui s'exposent se voir accuser de confondre l'inté rêt privé, mais par les organismes spé cialement créés cet effet et qui dispo sent de tous les moyens de propagande nécessaires pour faire triompher leurs thèses. F. L. Maladies de la bouche t* de< drrts (Owt- do"tfe Protb}**' Rayon Y SÙST A CONSULTER Mhm rintnier de langui date VKBIE-aXVHKS PM» M» M a i lu de 1m QUA- im et m paie ke plm bar. Boa db Uky S Cl H ni i Vtaa Conser m Bit. YPRES. ve., «te. r.;^iNMn 395 '•"lire.. Inspecteur pour le Sud de la WESTFLANDRE: L. TOUSSEIN, 475, Ch. de Ghis telles, St-ANDRE-BRUGES CXIMmiBà

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 4