Bruges.
Ottende
Villas
d'occasion
Groeninghe
IX SUD, dimanche 1 mai 1938.
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BILLET DE BRUGES
Le lundi 2 mai aura lieu, au Palais
du Gouvernement Provincial, 2 h. 30,
]a séance de fondation du Musée Pro
Arte, Scientia et Labore, centre de Pro
pagande pour la protection, en temps
de guerre, des monuments, institutions
scientifiques et philanthropiques.
De nombreuses autorités assisteront
cette cérémonie.
Le 5 mai, 8 h., le Fonds d'Assis
tance aux Employés Nécessiteux orga
nise au Vieux Bruges une grande
soirée musicale avec le concours de
MM. Dalbany, ténor des Théâtres
d'Anvers et de Liège Grinwis, premier
danseur du Théâtre de Gand Mlle
Nikita, ballerine et le ballet des Amis
et Artistes du Théâtre de Bruges
sous la direction de M. Verholen. Ré
gie générale M. Legroe.
On peut obtenir des places réservées
10 fr. aux guichets du Vieux Bru
ges Autres places 7 fr.
Nous recommandons chaleureusement
cette soirée l'attention de la popula
tion, en raison des buts éminemment
philanthropiques que poursuivent les
organisateurs.
Les groupements brugeois but éco
nomique et commercial projettent pour
le 1 mai prochain, 10.30 heures, au
«Vieux Bruges», un meeting de pro
testation contre les taxes nouvelles.
D'ores et déjà, ils ont fait parvenir aux
députés et sénateurs une motion protes
tant contre ces taxes. Parmi les grou
pements protestataires, nous relevons
la Chambre de Commerce, l'Union Pa
liers, l'Union des Brasseurs de Bruges
le Kristen Middenstand les Vrije
Burgers le Kring voor Handel en
Nijverheid l'Association des Hôte
liers, l'Union des Brasseurs de Bruges
et environs, les Classes Moyennes Li
bérales, les Comités de quartiers de la
ville.
La procession du Saint Sang.
A l'issue de la Messe Pontificale la
procession sera suivie par Son Excel
lence Mgr Lamiroy, Evêque de Bruges
Son Exc. Mgr E. Leys. Vicaire Aposto
lique de Kivu (Congo B.) Son Exc.
Mgr E. Myers, évêque auxiliaire de
Westminter S. Exc. Mgr V. Dereere,
évêque de Trivandrum (Indes Anglai
ses) du Révérendissime Dom Théodo
re Nève. O.S.B., abbé de Zevenkerken
du Révérendissime Dom Modeste Van
Assche. O.S.B., abbé de Steenbrugge
du Révérendissime P. Bonaventure De
Groote, O.C.R., abbé de West-Vlete-
ren du Révérendissime P. A. Van der
Cruyssen, O.C.R. abbé d'Orval.
ZEEBRUGGE,
PORT D'INTERET NATIONAL
LE SUD a publié l an dernier une
longue étude sur le port de Zeebrugge.
depuis lors nous avons fait écho aux
Teverdications des défenseurs de Zee-
hrngge. C'est pourquoi nous croyons
intéressant de reproduire ce bel article
-adressé par P. Van Damme au jour-
nal Le Soir
Les installations maritimes brugeoises
comprennent un port d'escale, constitué
Par le môle et la rade, un port intérieur
comprenant l'arrière-port de Zeebrug-
9e' le canal et les bassins de Bruges,
un port de pêche.
Ces installations, dont la construction
'at terminée et inaugurée en 1907, coû
tèrent au total, y compris tous les tra-
vaux d'achèvement des premières an-
nèes, 56 millions de francs-or.
Le mouvement maritime atteignit en
'913: 894 navires de mer jaugeant
^52.000 tonnes.
La guerre transforma le port en un
vaste cimetière d'épaves la destruction
complète de l'outillage, des bâtiments
et des usines situées le long du canal et
l'ensablement de la rade ont eu une in
fluence désastreuse sur les destinées du
port on n'en calculera jamais la portée.
Le "trafic reprit en 1921. Il atteignit en
1937 2066 navires de mer jaugeant
2.266.000 tonnes.
L'analyse des chiffres révèle que jus
qu'en 1932, le trafic des marchandises
était quasi limité au port intérieur. II
comprend principalement les charbons,
bois du Nord et bois des mines, huiles,
mazout, engrais, ferro-manganèse, pa
vés, cokes, laitier, macadam, mitrailles
et marchandises diverses. Le port d'es
cale se réserve le trafic des passagers
qui atteint 30.000 35.000 voyageurs
par an.
A partir de 1932, le trafic des mar
chandises se développe également au
port d'escale. Le renforcement de l'ou
tillage provoqua l'installation d'une im
portante station de soutage. Le trafic
de cette station qui jouit d'une excel
lente situation géographique atteignit
en 1937: 1157 navires, jaugeant
1.280.000 tonneaux et un trafic de
430.000 tonnes. On a vu au môle des
paquebots de 10.000 15.000 tonnes de
jauge, tels le Brazza le Monte
Pascoal 1' Espagne le Neural-
lia le Foucauld des navires d'un
tirant d'eau de 25, 26 et 27 pieds y évo
luent régulièrement avec une aisance
remarquable en 1937, 25 navires ca
lant plus de 7 m. 50 y accostèrent der
nièrement, le Verbania calant 29,5
pieds, soit 8 m. 75 fit une escale très
remarouée.
Tout le monde se souvient de l'escale
des paquebots de la ligne du Congo en
1936 pendant la durée des grèves An
vers. A cette occasion le capitaine d'ar
mement. le commandant Van der Vliet,
fit cette déclaration qui fut rapportée
dans Le Soir du 22 juin 1936
Le port de Zeebrugge a été pour
moi un sujet d etonnement. N'ayant
par l'occasion de l'étudier, mon opi-
nion devait être influencée par les cri-
tiques dont on l'accable la légère.
L'une des principales est le manque
de profondeur. J'ai pu voir par moi-
même que ce reproche était complète-
tement injustifié. J'en trouve la preu-
ve dans la facilité avec laquelle le
Kambove est entré et sorti du
port. Or, ce navire de 8.000 tonnes
avait une calaison de 26 pieds 6 pou-
ces en sortant. Ce n'est pas mal pour
un port qu'on dit ensablé.
Le port d'escale possède également
des trafics réguliers de granit, laitier,
explosifs et marchandises diverses.
L'exploitation financière des installa
tions maritimes a suivi l'amélioration
générale du trafic. L'exploitation du
port d'escale est devenue bénéficiaire
en 1937. le montant des amortissements
effectués par la Compagnie des In
stallations Maritimes de Bruges at
teint 469.975 fr. ce qui porte le total
des amortissements 2,914,000 francs.
Mais on ne peut se contenter de ju
ger la valeur économique d'un port
d'après le résultat d'exploitation comp
table. Un port fournit des recettes indi
rectes dont la portée ne se chiffre pas
recettes des chemins* de fer, postes, té
légraphes, téléphones, douane. On ne
connaît que quelques chiffres les re
cettes des P. T. T. Zeebrugge sont
de l'ordre de 16 18 millions par an.
La Société des Fours Coke fait
chaque jour d'importants envois par
voie ferrée vers l'intérieur du pays elle
a payé de ce chef pendant certaines an
nées 24 millions par an.
Tout le trafic du service journalier
des ferry-boats Zeebrugge-Harwich se
fait par wagons le nombre des wagons
chargés transportés depuis 1924 est de
181.574; quelles ne furent pas de ce
chef les recettes de la Société Nationa
le des chemins de fer
En 1900, l'époque où Bruges était
relié la mer par le canal d'Ostende,
CORPORATIONS.
Les bouchers réclament d'urgence le
statut d'organisation des corporations,
la patente professionnelle, les abattoirs
régionaux, le contrôle des viandes, con
trôle effectif, et la possibilité de vivre
en étant protégés contre la concurrence
déloyale et clandestine.
La firme qui accuserait un déficit de
2 milliards, une paille, sans déposer bi
lan, serait certainement inquiétée. Elle
le serait surtout, si, obligée publier
un budget de prévisions, les différences
entre ces prévisions, les allocations et
les utilisations se montaient mil
liards lors de la reddition des comptes,
et que ces différences dénoteraient une
gestion accomplie sans s'être inquiétée
des prévisions. En fait, si le gestion
naire avait scrupuleusement suivi les al
locations et utilisations pendant l'exer
cice, en rapprochant les mouvements
comptables des prévisions, jamais un
tel écart ne se serait constaté qu'en fin
de gestion, puisqu'il y avait obligation
d'arrêter les frais et de prendre des dis
positions pour ne pas dépasser les pré
visions publiées. Tout ceci prouve que
quand l'Etat est le gestionnaire, il se
fiche des prévisions qui n'ont d'ailleurs
été publiées que par simple fôôôrme.
II sera d'ailleurs facile l'Etat de ré
tablir l'équilibre par une tout petite li
gne de loi qui fasse augmenter les im
pôts. Les commerçaçnts des classes
moyennes n'ont qu'à payer ou fermer
boutique. Mais, devant cette situation
que va-t-on faire pour payer aux bou
chers les dégrèvements promis pour
1935?
Sait-on que les taxes sur la viande,
article de première nécessité, de 0,11
fr. l'établissement de la taxe sont de
venus par plusieurs augmentations
47 i/o 7 C'est comme cela que l'on com
bat la vie chère l'Etat. L'index con
tinue ses fantaisies pour se moquer du
public.
Eh bien les bouchers en ont assez.
Comme tous les commerçants, ils n'ont
plus d'argent laisser prendre où le
fisc l'a toujours trouvé en soutirant les
épargnes privées. Personne n'ignore que
les bouchers sont les victimes des ronds
de cuir qui le cigare aux lèvres, le rire
narquois ont déclaré que les bouchers
vivaient de vaches grasses. Soit dit en
passant qu'on ne veut plus de la graisse
des bêtes et que les déchets irrécupé
rables augmentent les difficultés des
firmes bouchères. Nous demandons aux
farceurs du fisc de justifier leurs dires.
Il est vrai qu'ils taxent d'office, sans
tenir compte des chiffres donnés par
les bouchers, chiffres qui ont été con
trôlés par les pesées aux abattages.
Mais, plus grave, la clientèle est de
plus en plus attirée par les économats,
coopératives, marchés de viandes de
plus, les abattages clandestins conti
nuent sous l'oeil paternel de l'Adminis
tration. Pourtant, pour le santé publi
que, il faut contrôler les abattages dans
des abattoirs régionaux. C'est ce que les
bouchers demandent en réclamant la
le trafic maritime et fluvial du port in
térieur de Bruges était de 212.000 ton
nes dès l'ouverture du port de Zee
brugge, ce trafic se développe et il attei
gnit en 1936 1,570,000 tonnes.
La valeur des marchandises manipu
lées sur les quais des installations ma
ritimes brugeoises atteint en moyenne
750 millions de francs par an.
Ces chiffres permettent d'affirmer que
la création du port de Zeebrugge a pro
voqué un très important développement
économique, dont le résultat financier
est incalculable il est faux de quali
fier Zeebrugge de gouffre millions
(A suivre) P- Van Damme.
patente établie selon les pouvoirs con
tributifs de chacun. Ce serait plus équi
table pour tous de n'avoir payer que
cette patente et les taxes d'abattage.
L'Etat ne sait vivre que lorsque le com
merce vit or. cercle vicieux, il tue le
commune par les concurrences déloyales
qu'il encourage et il frappa de nouveaux
impôts pour donner le coup de grâce
la force active et payante de la Nation.
Ne sent-il par qu'il se suicide cet Etat
imprévoyant Soumis aux mandataires
du Pays qui siègent aux chambres lé
gislatives.
Versluysboucher.
CROIX BLEUE DU LITTORAL.
Nous rappelons que l'Assemblée des
Ouvres protectrices des animaux qui doit
*~us les ans dans une autre
Viile, aura lieu pour la le fois, cette
année, Ostende, le 19 juin. Sachant
que cette cité a été choisie pour cette
première assemblée, dans l'intention de
rendre un public hommage le Colonel
Baron van Zuylen van Nyevelt, qui,
malgré son âge respectable se dépense
avec une activité constante pour l'œu
vre, nous sommes convaincus que tous
les amis des bons compagnons de
l'homme répondront l'appel. Il faut
s'élever contre la viviscation parce que
c est inhumain. Les hurlements qui s'en
tendent là-bas Bruxelles, près de la
Gare de Luxembourg, l'Institut d'un
genre spécial, en sont un déchirant té
moignage. La science et la conscience
ne s'accommodent plus l'une de l'autre.
AUX TRAMWAYS.
A l'encontre des intérêts bien com
pris du tourisme, la société des tram
ways, obéissant la pression de cer
taines autorités, a dû se résoudre
unilinguiser ses plaques.
C'est ainsi que les tramhalte ont
remplacé partout les arrêts du tram
tramstilstand Disons le froidement,
pour une traduction d'essai, c'est une
traduction de maître, et rendons hom
mage au cerveau qui est parvenu ma
rier harmonieusement en un seul mot
le Français, le Flamand et l'Anglais,
Tram et Hait sont en effet deux
mots spécifiquement anglais entrés dans
le langage courant de nos régions.
Il ne reste plus, la société des trams
qu'à ouvrir un concours, doté de nom
breux libre-parcours pour les lauréats,
de traductions réunissant les mêmes
qualités.
(Voir la suite page 7)
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SALLE DE VENTE
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COURTRAI
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2 réchauds gaz, et 1 machine
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S'adresser A. G. au bureau du jour
nal.
