j La Vie Bruxelloise
«LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT»
V API ETES
Bonjour Monsieur
Avez-vous visité les Musées en ville?
Ypres commencez par
vous serez si agréablement surpris que vous désirerez en visiter d'autres! - - TOUJOURS nu nnuvfait t
LE MUSEE DE GUERRE DU SAILLANT DTPRES ENTREE RUE DU VERGER
LE SUD, dimanche 8 mai 1935,
La réaction contre l'esprit de révolte
orienté gauche et négatif se ma
nifesta dans la fraction west-flamande
du Vlaamsch Front et aboutit, après
d'innombrables difficultés et discus
sions, la fondation de la Ligue des
Nationaux Solidaristes Thiois, le Ver-
dinaso le 6 octobre 1931.
Dans le premier plan d'action du
Verdinaso, il n'était pas question des
Frisons, ni de Luxembougeois et nous
comptions les Wallons parmi nos enne
mis quant la Belgique, nous l'igno
rions tout simplement.
A un moment déterminé, j'ai vu ce
qu'il y avait d'erroné dans cette atti
tude et je n'ai pas hésité engager le
Verdinaso dans la voie nouvelle.
J'ai voulu résolument tourner le dos
l'attitude négative et aussi stérile que
révoltée envers l'Etat.
Au lieu de démolir continuellement
l'Etat nous allons conquérir l'Etat. Non
par un coup de force, car seuls nos
ennemis y trouveraient leur profit, mais
par le développement progressif de nos
forces et de nos valeurs.
Une des conséquences de cette nou
velle direction fut, qu'à mesure que
nous avancions sur la voie nouvelle,
nous découvrions de nouvelles réalités
et en tout premier lieu, que les Wal
lons n'étaient pas des étrangers
mais que leur sort avait été au cours
des siècles uni au nôtre, et qu'ils n'é
taient pas seulement liés nous par
le sort mais qu'ils étaient Thiois par
la descendance et par le sang, mais des
Thiois romanisés des Francs, comme
nous, mais des Francs romanisés. Dans
toute la force du terme ils étaient donc
des compatriotes et des concitoyens.
Et nous reconnaissions et nous re
trouvions les Frisons et les Luxembour
geois.
Et c'est toujours plus clairement
qu'apparaissait notre esprit la vision
grandiose des Antiques dix-sept pro
vinces, actuellement divisées sur le ter
ritoire de trois Etats, mais formant en
réalité un tout organique formé par
l'histoire.
Le Verdinaso, reconnaissant l'Etat
belge, l'Etat néerlandais et le Grand-
Duché de Luxembourg, veut en fait, et
par une action progressive intégrer
ces deux Etats et ce Grand-Duché
suivant un plan déterminé dans le
- Riik thiois de demain.
Nous ne parlons pas provisoirement
de la Flandre française.
Au sein de cette communauté natio
nale thioise nous reconnaissons l'exis
tence de divers groupes qui se distin
guent entre eux par des caractéristi
ques déterminées et par la langue qu'ils
parlent. C'est ainsi que nous reconnais
sons les Flamands, les Hollandais, les
Brabançons, les Luxembourgeois, les
Zeelandais, les Gueldrois, les Frisons,
les Hennuvers, les Namurois, les Lié
geois, les Luxembourgeois.
Ces groupes se distinguent l'un de
tout entière, a en effet une ascendance
actuellement dans les Pays-Bas la dv-
l'autre. mais en réalité, on ne peut les
séparer.
Cette communauté nationale thioise
toute entière a en effet une ascendance
commune germanique, franque, sa
xonne. frisonne.
L'Etat, dans le Rijk thiois aura
sa base deux principes il répondra
deux nécessités essentielles 1 le
principe d'une autorité forte et dispo
sant d'une grande puissance, et ordon
née dans une sévère hiérarchie 2) le
principe et la nécessité d'une décen
tralisation organique, fortement accen
tué.
Le statut dans le Rijk thiois de
demain des trois dynasties qui régnent
actuellement dans les Pays-Bas la dy
nastie d'Oranje, la dynastie de Saxe-
Cobourg et la dynastie luxembour
geoise de Nassau, sera fondé sur la
reconnaissance des services inoublia
bles qu'elles ont rendus notre nation,
et pour leur permettre de remplir cha
cune leur place, un rôle durable au
service du peuple.
Les lois seront préparées et formu
lées par un collège de techniciens et
non par des démagogues incapables.
L'Etat thiois a pour tâche-surémi-
nente, dans le domaine d'activité spi
rituelle qui lui revient, de faire tout ce
qu'il faut pour favoriser l'ascension des
membres de la nation thioise vers le
perfectionnement de leur personnalité
morale de créer et de maintenir les
circonstances nécessaires pour permet
tre chaque membre d'atteindre sa
destinée finale, son bien éternel Dieu,
source de tout droit et de tout ordre.
Pour protéger les particularités Re
ligion. langue et culture et pour leur
permettre de se développer avec ordre,
une organisation fédéraliste de l'Etat
belge n'est pas nécessaire notre sens.
Un tel démembrement conduirait fata
lement un conflit germano-franco-
anglais pour l'indépendance ou le par
tage des Pays-Bas.
Les fédéralistes doivent être combat
tus par tous les moyens et avant tout
par les moyens de l'enseignementcar
notre peuple esti bien plus intelligent
qu'eux.
L'ordre social dans le Rijk Thiois
sera bâti sur la base du métier et de
la profession. Ce sera l'ordre corpo
ratif. Il ne sera pas question de lutte
des classes ou de marxisme, sous quel
que forme que ce soit.
Grâce cet ordre corporatif, les pro
fessions et tous ceux qui les exercent
seront délivrés de l'étreinte des puis
sances d'argent.
L'ordre thiois sera bâti sur la recon
naissance de la propriété privée et sur
la reconnaissance de la solidarité so
ciale de la propriété.
On cessera résolument de dépenser
plus que ne le permettent les revenus
et on renoncera tout aussi résolument
inflation ou dévaluation.
Le Verdinaso préconise le libre exer
cice de la vie religieuse, pour autant
que cela ne s'oppose pas la tâche
primordiale de l'Etat thiois
Le Verdinaso reconnaît le principe
de la paix religieuse et le droit d'exis
tence de l'enseignement spécial qui doit
toutefois être soumis un sévère con
trôle de l'Etat.
Sur le plan des réalisations pratiques,
dans la marche vers le but, nous pro
posons entre autre qu'une série d'orga
nismes permanents soient créés, qui,
d'après l'exemple de la Commis
sion permanente néerlando-belgo-lu-
xembourgeoise soient chargés de
l'exéction quotidienne des divers traités
qui unissent déjà maintenant la Belgi
que, la Néerlande et le Luxembourg.
Progressivement, de tels organismes
peuvent préparer un premier aspect du
Rijk thiois, sous la forme d'une con
fédération d'Etats, au sein de laquelle
se grouperaient les Royaumes de Bel
gique et de Hollande et le Grand-Du
ché de Luxembourg. A l'intérieur, ces
Rijk conserveraient, dans ce stade,
leur souveraineté.
M. Van Severen qui a été interrompu
plusieurs fois par des applaudissements
est longuement ovationné.
BILLET BRUXELLOIS
Ce 4 Mai 1938.
LES PROJETS FINANCIERS.
Depuis hiut jours, on n'a pas avancé
d'une brasse, pour rester dans l'allé
gorie etfjarimée il y a trois semaines par
un distingué politicien On nage
A force de nager sur place, on finit
par sombrer et par se noyer. Pour
l'équipe gouvernementale, cela signifie
rait la démission du Cabinet et, pour
les parlementaires, les risques de la dis
solution.
De ceci, les partis ne veulent aucun
prix. Les parlementaires, pris indivi
duellement, en veulent encore beaucoup
moins.
Nul ne sait sous quel signe se fe
raient de prochaines élections législati
ves. Mais, on peut supposer, qu'en tout
état de cause, il y aurait une grande
faveur des électeurs pour le vote de pré
férence. Ce qui revient dire, que peu
de parlementaires sortant auraient des
chances d'être rentrants. Or, ces Mes
sieurs ont encore deux années de man
dat courir soît, une bonne centaine
de mille francs toucher, sans se don
ner trop de peine, le profit de nombreux
avantages en nature, et pour la plupart,
la gloriole d'être député ou Sé
nateur plus une faible chance de de
venir ministre
Ne croyez pas, que les dévoués re
présentants du pays au Parlement aient
la plus petite envie de renoncer tout
cela dès maintenant Dans deux ans,
il sera bien temps
Aussi, le toile général qui a accueilli
la frénésie fiscale du gouvernement tri-
partite a effrayé ces Messieurs. Une
astucieuse expérience parlementaire leur
a dicté la solution. Adopter la politique
des petits paquets
Voilà ce qui se prépare dans la cou
lisse. On aurait l'air de se contenter de
700 900 millions puis, dans quel
ques rfiois, on crierait au secours et
on proposerait le vote des tranches res
tées en souffrance. Entretemps, on pré
texterait que la conjoncture est meil
leure, on engagerait de nouvelles dépen
ses et le glissement gauche s'accen
tuerait d'un bon coup
Cela, il ne le faut pas. La situation
économique actuelle de la Belgique exi
ge que les projets financiers ne s'assi
milent pas aux films plusieurs épi
sodes. Un épisode, c'est tout.
Mais un bon sa formule est sim
ple. Depuis le début de la mise en dis
cussion des projets financiers du gou
vernement, tous les hommes de bon
sens la connaissent 1 Inventaire com
plet de la situation déficitaire où le pays
se débat avec établissement des pos
tes de dépense qui en sont la cause.
2) Application des remèdes écono
mies dans les dépenses fastueuses et
recherche de nouvelles ressources, quj
peuvent alimenter le trésor sans anéan
tir et prolétariser ce qu'on est convenu
d'appeler les Classes Moyennes
Hors de là, pas de Salut.
LIBERTE DE LA PRESSE
Différents jugements, rendus ces der
nières semaines, viennent confirmer ce
qu'on a déjà dit et répété dans les mi
lieux pour lesquels le respect de la
constitution n'est pas un vain mot.
La justice est suffisamment armée
pour réprimer et punir ceux qui. volon
tairement, dépassent les limites du droit
du journaliste.
Dans le procès Jaspar-Degrelle. les
magistrats ont discerné l'intention mé
chante. Le journaliste a été condamné.
Dans l'action en correctionnelle pour
détournement de documents concernant
les affaires d'Espagne au Greffe du
Palais de Justice, les magistrats ont re
connu que les journalistes, impliqués
dans cette affaire, agissaient dans un
esprit d'intérêt public et ils ont acquitté.
Les lois qui régissent les droits et les
devoirs du journaliste se révèlent donc
opérantes. Gardons-nous de vouloir
perfectionner nous pourrions faire pis.
Une idée qui fut lancée récemment
mérite cependant de retenir l'attention:
Le dépôt du registre des journalistes
au Ministère de l'Instruction Publi-1
que Tous ceux qui participent de
près ou de loin la vie journalistique
devraient s'y faire inscrire et ne béné
ficieraient que dans ce seul cas des lois
sur la Presse. Les députés et sénateurs
en seraient exclus pour la durée de leur
mandat, du fait, qu'en cas de poursuite
ils se trouvent couverts par l'immunité l
parlementaire. Une autre suggestion est
retenir Toute action de Presse en
Justice serait instruite et jugée af
faire cessante
Ces deux idées, qui n'atteignent pas
le principe des lois sur la Presse, aug
menteraient. certes, considérablement
l'efficacité de leur application.
LA FETE DES MERES
On ne vient pas Bruxelles
sans passer une soirée aux
MUSIC-HALL
Salle ultra moderne
Confort remarquable
Spectacle sélectionné
Rue de Matines (Gare du Nord)
Tél. 17.63.40
Comme chaque année, la publicité
s'en donne a «ventre que veux-tu»
pour annoncer cette fête profane. On
est peiné, de voir des organismes ca
tholiques accorder leur appui ce gen
re de manifestation.
Il faut répéter que l'initiative de la
fête des Mères revient aux anticléri
caux rabiques. Ils ont exploité savani-
ment l'esprit de lucre des commerçants
en leur faisant miroiter les bénéfices
possibles de cette journée supplémen
taire de fête. Mais, le but évident des
initiateurs de ce mouvement, c'est h
standardisation de la fête des mamans
au détriment des fêtes patronales.
Que les commerçants mettent chaque
jour, bien en évidence, leur vitrine,
les noms du Saint ou de la Sainte qul
patronnent la journée, ils feront aussi
de bonnes affaires et en plus, ils en fe'
ront durant toute l'année.
La fête des Mères appartient au p'an
de démoralisation et de déchristianisa
tion élaboré par les puissances occultes
que sont le grand Orient et la Juiverie
Internationale.
P. L. T.