L'Angleterre et la S.D.N.
devant
l'Espagne nationale
Hôtel Skindles
I
A utomobilistes,
LE SUD.,
M. COMYN REGOM PNEUS
LE SUD, dimanche 8 mai 1938.
POURQUOI NE PUIS-JE PAS
par Louis HABRAN
(Suite de la première page.)
mée, et dire dans quel esprit et quelles
conditions il devient membre. Si par
contre il ne veut pas devenir membre, il
aura néanmoins sans doute, étant Es
pagne et portant son nom, déclarer
qu'il n'assume pas la succession Ge
nève de l'Etat espagnol disparu.
La façon dont l'Espagne nouvelle se
comportera l'égard de la S. D. N. se
ra inspirée, pour une part, du compor
tement individuel des membres de l'in
stitution son égard. Voyons l'état
d'esprit et la conduite de l'Angleterre,
de la France et de la Belgique.
L'ANGLETERRE.
L'Angleterre, unanime peut-on dire,
vit avec un réel déplaisir commencer la
révolution du général Franco. Cette
insurrection troublait l'ordre en
Méditerrannée occidentale et l'ordre
dans ces parages repose sur l'autorité
indiscutée que l'Angleterre y a exercée
pendant plus de deux siècles. La for
teresse de Gibraltar est le signe tan
gible. et invariablement respecté, de
cette autorité depuis 1702. Et ne voi-
ïà-t-il pas soliloqua John Bull, qu'à
peine après que l'Italie fasciste a irré
vérencieusement et victorieusement mé
connu cette même autorité en Méditer
ranée orientale, des généraux troublent
du bruit du canon l'atmosphère de mon
rocher, sans me consulter. Or le détroit
de Gibraltar avec ses deux rives espa
gnoles et le bras de mer qui le prolon
ge entre les côtes du Maroc espagnol
et les trois Baléares, c'est un défilé
diantrement étroit. Et si le calme en
est banni, c'est la principale route na
vale du commerce impérial qui est frap
pée d'insécurité. Et si des généraux
vainqueurs régnent sur ses rives, mais
c'est ma puissance, c'est l'empire lui-
même qui est menacé. Voici d'ail
leurs l'Allemand, dont je me suis si
péniblement débarrassé en 1918, êt
l'Italien, qui me mène la vie si dure au
tour du canal de Suez et de la Mer
Rouge, voici les deux fascismes qui ar
rivent au secours de ce diable de Fran
co. Cela, ce n'est plus une insurrection,
une guerre civile espagnole. C*est une
coalition internationale autour de mes
positions historiques de Méditerranée.
Ces rebelles sont vraiment des
fâcheux et vive le gouvernement lé
gal qui m'appelle son secours et sur
qui je puis compter au conseil de la So
ciété des Nations. Tâchons donc de
nr.vçr le poisson. Il y a assez d eau
pour ela en Méd'terran-'*. On pourrait
imaginer un régime de non-intervention
qui, tout en limitant, en localisant, le
conflit armé entre les Espagnols per
mettrait toutes les bonnes âmes mos
covites et autres qui veulent soutenir
Madrid de ravitailler par mer. sous la
protection de ma flotte, le gouvernement
officiel qui domine presque tous les ri
vages et tous les ports.
Et la France du front populaire pour
voira au reste par les frontières terres
tres des Pyrénées. Du diable si, Les Ita
liens et les Allemands aidant l'autre
parti, on n'arrive par un jour réduire
les deux camps un tel état d épuise
ment qu'un bon petit arbitrage leur pa
raisse la meilleure issue. Mon heure
sera alors venue.
Telle fut la politique du secrétaire
d'Etat aux Affaires Etrangères, M. An
thony Eden. Telle fut celle des mouches
du coche international.
Mais les événements, les faits vont
infirmer toutes ces prévisions.
L'opinion internationale se tourne
vers les rebelles La preuve en est
'donnée par l'assemblee meme de Ge
nève qui, en 1937, ne renouvelle pas
le mandat oue l'Espagne officielle dé
teint au conseil permanent de la Socié
té des Nations. L'Angleterre accuse le
coup c'est un manque de confiance
l'égard du gouvernement légal re
connaît sa presse. Et dans les journaux
canadiens, de méchants et indiscrets
plumitifs vont jusqu'à écrire que, si con
fidentiel que soit le vote secret Genè
ve, la rumeur transpire que, ce jour-là,
l'Angleterre s'est trouvée acculée avec
Valence, dans la minorité de la Société
des Nations et même de l'empire. L'in
stitution deviendrait-elle rebelle Le
remplacement au conseil du gouverne
ment de Valence par celui de Bruxel
les, si sûr que soit celui-ci tant pour l'es
prit de Genève que pour la politique
britannique, ne change rien l'indi
cation formelle que le baromètre poli
tique de l'institution a consciemment et
volontairement exprimée. Cette mani
festation est bien un avertissement.
Et puis ne voilà-t-il pas que cette vic
toire morale et politique de Franco
Genève se double d'une victoire stra
tégique qu'il remporte haut la main sur
le terrain des opérations militaires. La
Biscaye, les Asturies tombent entre ses
mains, avec les ports de Bilbao, San-
tander, Gijon et le fer du pays basque.
Va-t-il gagner la guerre Oui, disent
les experts des états-majors et de l'In
telligence Service. C'est un administra
teur accompli, un organisateur d'enver
gure, un homme de guerre consommé,
un chef.
Et il n'est pas Genève Et l'An
gleterre n'est pas Burgos Il faut ce
pendant, sans plus attendre, établir le
contact avec le maître de demain. Qu'il
vienne Genève, dans cette maison
branlante qui abrite ses ennemis de Va
lence et d'où ses alliés italiens et alle
mands sont sortis, c'est tout fait certain
que non. Je ne puis cependant le lais
ser plus longtemps dans ce tête tête re
doutable avec mes pires ennemis. C'est
donc moi qui irai Burgos. Et j'ac
cepterai la venue de son représentant
Londres. Mes chers alliés et fidèles sup
porters de Genève trouveront peut-être
que je les lâche. Mais est-ce moi les
suivre Tâchons plutôt de les dévan-
cer. C'est l'essentiel. Il s'agit même de
jouer du coude pour arriver le premier
Burgos. En avant donc.
Et le 11 novembre 1937, c'est chose
faite les gouvernements de Londres et
de Buroos échangent leurs représen
tants officieux. Et l'Espagne nouvelle,
ravie, tire un merveilleux parti de cet
emoressement britannique.
A Burgos, la compétition est ouverte
entre l'influence des Germano-Italiens
et celle des Anglo-Françaçis. Alle
mands et Italiens, depuis la toute pre
mière heure, et inflexiblement, ont ai
dé moralement et matériellement Fran
co triomoher. Ils sont les adversaires
déclarés de l'esprit de la maison de
Genève. L'Angleterre, elle, pâtit d'un
double handicap elle est assez tard
venue au secours du vainqueur. Et elle
traîne sa suite la France, dont la len
teur chagrine n'est pas seulement une
gêne, mais tout le contraire d'une re
commandation.
A suivre) Louis HABRAN.
y» i.iniiiu i.i wwwww—imu,i
CHERCHEZ-VOUS...
être bien servi pour vos légumes,
primeurs, fruits, fleurs. bouquets,
gerbes et garnitures de table
Adressez-vous alors en toute con
fiance
Jacques VEY5,
La Butte
WARNETON
Beaucoup de jeunes gens pensent
Pourquoi ne puis-je pas être parmi
les heureux de ce monde Pourquoi ne
puis-je pas avoir une voiture Pourquoi
ne puis-je pas sortir du rang souli
gne la Revue de l'Efficience.
Ces pourquoi se fixent dans leur
cerveau et ils peuvent ou les tourmen
ter ou les stimuler. S'ils les rendent
amer et découragés, ils nuiront davan
tage encore leur situation. Mais s'ils
leur inculquent quelque énergie, ils
constitueront la pensée la plus secoura-
ble qui leur soit jamais venue l'esprit.
Il faut d'abord que cet interrogatoire
personnel ne comporte que des ques
tions opportunes. Si un jeune homme
est daltonien, il ne peut devenir artiste
peintre. S'il n'a pas l'oreille musicale,
il ne peut être musicien.
Mais s'il dit Pourquoi ne puis-je
devenir l'un des dirigeants de ma fir
me ou Pourquoi ne puis-je deve
nir un leader dans mon commer
ce il s'ouvre une source féconde de
réfexions.
Plus d'un jeune homme aspire une
situation privilégiée alors qu'il accom
plit médiocrement son travail actuel. Il
y a une autonomie absolue entre ce rê
ve et cette réalité.
Le moyen le plus pratique de prospé
rer est de désirer la situation qui se trou
ve au-dessus de vous et de vous y pré
parer. Lorsqu'un homme monte une
échelle, il ne doit penser qu'à l'échelon
suivant et non pas l'échelon extrême.
Il peut être salutaire que le cerveau
d'un jeune homme soit rempli de désirs,
s'ils le poussent se développer.
RAISON PEREMPTOIRE.
Un brave homme revenait de l'église,
un dimanche matin, avec sa femme.
Celle-ci dit Comment se fait-il que
notre curé appelle toujours la colombe
un oiseau mâle lorsqu'il parle du Dé
luge, de l'Arche et de ce qui s'y rap
porte Je n'ai jamais vu écrit que la
EST LE JOURNAL
DE TOUTE LA REGION
SUCCES EXTRAORDINAIRE
Pour augmenter la vitoje et l'endurance
employez les Pilules Dopping Golombine
6 francs le cent. Vous ferez des prix de
tête car l'action de ces pilules est nette,
précise, infaillible. Un simple essai rot»
convaincra La dépense est minime et 1«
bénéfice se chiffrera des centaines de
francs.
Réclamez la brochure gratuite Le Succfe
dans les Concours au préparateur La Phar
macie Saint-Eloi Gentbrugge-Gand
Les produits COLOMBINE sont en
vente dàn« toutes les pharmacies importante!
du pays.
Le Thé Colombine 6 francs le paquet,
mélange de plantes médicinales, dépuratif
de qualité qui remettra vos pigeons es
forme, les rendra durs et nerveux. Résultat
immédiat. Après deux jours vos pigeons oe
sont plus reconnaître. La santé et la font»
par l'action bienfaisante des planta.
Si votre pharmacien ne la possède pas
encore, adressez-a tus alors directement te
préparateur.
colombe était un oiseau mâle
Mais, ma chère, répondit le mari,
notre curé est un homme très sensé en
même temps qu'un homme très instruit.
Il sait que si la colombe avait été un
oiseau femelle, elle n aurait pu garder le
bec fermé assez longtemps pour porter
le rameau d'olivier jusqu 1 arche
YPRES
en face de la gare
Tél. 3.
RENOMME POUR SON
POPERINGHE
nie de l'Hôpital, 43
TéL 24. - Vaste Parc.
RESTAURANT. SES SPECIALITES
SALLES POUR BANQUETS, DINERS DE NOCE, ETC. VINS FINS.
PRIX MODÉRÉS.
Projet» de Menus sur demande. Propriétaire V. M. BEN TIN.
387
Pour obtenir le medleur kilométrage de vos pneus,
adressez-vous un
4, Race van des Pecreboom, YPRES. TéL 103.
CONSEILS GRATUITS TOUTES REPARATIONS.
V ou» y trouverez toutes les marques de pneus neufs garanti»
et aux conditions les meilleures.
SERVICE DE GONFLAGE GRATUIT.