"OLA I0GER DEHEEBE La TBlotarirlG ds la Poste BOUILLON J. VAN OPSTAL DECOENE LE SUD. dimanche 29 mai 1938 11 FEMME nées, en étirant le bas du dos de façon qu'il mesure 74 cm. le bas des devants doit mesurer 38 cm. Assembler les dif férentes parties. COL Monter 258 m. avec les ai guilles de 3 mm. et tricoter 24 rangées 2 m. endroit/2 m. envers alternative ment. Prendre ensuite les aiguilles de 3 y2 mm. et tricoter 32 rangées au même point, puis arrêter les m. lâches. Repas ser le col en l'étirant un peu au bord formé par les m. arrêtées. Relever les m. de l'encolure de la cape sur un fil de laine et resserrer la largeur du cou. Resserrer de la même manière les m. du col (côté du montage) le coudre la cape et le rabattre l'endroit. Pour cha cun des 2 cordons, lancer 24 m. en l'air et crocheter 1 rangée de demi-mailles serrées. Fixer ces cordons des 2 côtés de l'encolure de la cape. Ce modèle est exécuté sans patron. POUR VIVRE HEUREUX AVEC LES AUTRES Ce n'est pas si difficile, si les autres sont des êtres normaux et non d'abo- minables tyrans, espèce, d'ailleurs, qui se fait rare. Pour vivre ensemble en bonne intelligence, la plus précieuse des qualités est le tact, cette finesse, cette intelligence du cœur qui vous fait de viner sans peine ce qui peut réjouir ou blesser. Le tact, hélas, est inné et ne s'apprend guère. S'il ne peut être rem placé de manière absolue, au moins peut-on remédier son absence par une vertu véritable, qui est parfois un in stinct, mais qui est souvent une véri table discipline de l'esprit la tolérance. Sachez admettre que les autres n'aient pas vos goûts. Cela ne vous empêche pas d'être fidèle aux vôtres en ce qui vous concerne, car un intérieur mi-par tie esclaves, mi-partie tyrans n'est pas le moins du monde ce qu'on peut appe ler une heureuse famille. Evitez les dis cussions table, et si elles surgissent mettez-y fin par quelques paroles de bonne Humeur qui feront dévier la con versation. N'oubliez pas que jamais on ne montre plus d'intransigeance que dans les questions politiques ou reli gieuses. N'abordez par ces sujets brû lants si vous savez que les opinions de votre entourage diffèrent des vôtres. H est des maris qui pleurent sincèrement leur femme quand elle vient mourir et qui sont très malheureux. Mais au cours de leur vie, ils ne lui ont jamais témoigné, ni par un mot affectueux, ni par une petite attention, qu'ils l'aimaient même d'amitié. Des parents et des en fants qui donneraient leur vie les uns Pour les autres, se l'empoisonnent mu tuellement par des criailleries, des exi gences, des susceptibilités ridicules. Ne Pouvons-nous donc du moins quand notre prime jeunesse s'éloigne acqué- l'indulgence qui arrêtera en nous l'impulsion des petites vengeances si souvent mesquines, et acquérir aussi ce sentiment de justice qui nous ferait a9ir envers les autres comme nous Voudrions que l'on agît envers nous He conseil de Saint Paul Sup- Portez-vous les uns les autres, pardon- ®ez les uns aux autres. pour vieux de deux mille ans n'en demeure pas ®°ins le meilleur des adages familiaux '1 n'est pas nécessaire d'avoir l'esprit religieux pour l'apprécier, et son ap plication devrait être universelle. Que vous soyez mères, épouses ou 'lies dans votre demeure, mes amies, je na' pas besoin de vous dire que vous P°nvez tout, ou presque tout, pour ?"el!e soit une maison heureuse. Soyez !°yeuses. sans être bruyantes ayez le respect de la liberté d autrui et faites respecter la vôtre que l'atmosphère au tour de vous soit aimable et sereine; donnez les conseils qu'on vous demande et ne craignez pas votre tour d'en demander, car, si vous voulez la con fiance d'autrui, il ne faut pas réserver la vôtre si vous avez les mêmes goûts que votre entourage, ne perdez pas une occasion de favoriser les occupations eu commun. Voilà de simples maximes, et pourtant il n'en faut pas davantage pour créer le bonheur d'un groupe humain. Le bonheur, quoi qu'on en pense, n'est pas causé par la possession d'une grande fortune. Il est des gens qui sem blent avoir le monde leurs pieds, et qui sont loin d'être heureux. D'autres respirent la joie de vivre, alors que cha cun sait qu'ils portent un lourd far deau. Ce n'est pas la vie qui compte, c'est le courage qu'on y apporte a dit H. Walpole. Le courage est une des qualités indispensables au bonheur. La gaîté en est une autre. Heureuse la mai son où l'on rit Les querelles doivent y être rares et sans importance. I faut aborder la vie bravement, et l'aimer dans sa valeur essentielle, ne pas prendre trop au sérieux les peti tes vexations qu'elle vous apporte. Ne soyez pas hyper-sensibles Il y a des femmes qui se vantent de l'être, et c'est là une des plus sottes vanités que je connaisse. Ces êtres qui sont perpétuel lement blessés, négligés, incompris, prennent leur malheur imaginaire une sorte de plaisir morbide du plus mauvais aloi. Sans doute une trop haute idée d'eux-mêmes leur fait perdre le sens des proportions. Il s'attendent tant d'égards et de manifestations de sympathie que l'on ne peut jamais les satisfaire. Une fois de plus l'orgueil dont les chrétiens ont fait le péché de Satan et 1 egoïsme sont la base de tous ces malentendus la personne vrai ment sensible n'est pas celle qui s'of fense de tout, mais bien celle qui prend garde ne pas offenser les autres. PERDRIX AUX CHOUX. Faire fondre du beurre dans une cas serole, y mettre la perdrix et lui faire prendre couleur de tous côtés en la re tournant avec une fourchette. Ajouter poivre et sel, du Liebig, mouiller avec un peu d'eau et laisser cuire doucement la perdrix sur le côté du feu jusqu'à ce qu'elle devienne bien tendre. Il faut environ deux ou trois heures, cela dé pend de l'âge de la bête. Quand elle est presque cuite, couper en quatre une belle tête de chou vert de l'espèce frisée et la faire blanchir l'eau salée, puis l'égoutter. Hacher les choux et les remettre dans une casserole avec poivre et sel, puis les laisser mijoter un moment. Découper la perdrix et dresser les morceaux au milieu d'un plat, arranger tout autour un cordon de choux et pi quer en garniture sur celui-ci de fines tranches de saucission de Lyon ou de Francfort coupées en deux fier la cu'S- son de la perdrix avec de la farine, la faire bouillir un moment pour la réduire et la verser dans le milieu du plat sur les morceaux de perdrix. MANIERE DE MARINER UN LIEVRE. qué d'un clou c!e ~"rcfle, du thym, une feuille de laurier, une forte pincée de poivre, très peu de sel, un verre de vi naigre et un verre de vin rouge. Lais ser le lièvre un ou deux jours dans cette marinade en le retournant de temps en temps. Cette opération n'est pas indispen sable quand le lièvre est bien frais on peut le faire rôtir immédiatement et il n en sera pas moins bon. Généralement, on pique de fins lar dons le lièvre destiné être rôti. Nous avons donné la raison qui nous fait re jeter l'emploi du lard pour les viandes rôties. Cette opération est fort longue et est inutile au point de vue de la beauté de la pièce, maintenant que le service la russe est partout adopté et qu'on dé coupe les rôtis la cuisine. SAUMON A LA DIEPPOISE. Coupez des tranches de saumon, se lon le nombre de convives. Cuisez-les l'eau salée et acidulée. Mettez dans une autre casserole des moules feu vif,, détachez-en les chairs et conservez l'eau que ces moules ont rendue. Formez un roux blanc avec du h*"-- et de la farine et mouillez-les avec le jus des moules et un peu de bouillon. Vous obtenez une sauce bien lisse que vous liez aux jaunes d'oeufs. Ajoutez les moules et versez le tout sur les tranchés de saumon que vous avez mis sur un plat long. CHICOREES FLAMANDES. Nettoyez et lavez les chicorées. Ran gez-les dans une casserole où vous au rez mis par y2 litre de chicorées le jus d'un citron, une pincée de sel, 25 gr. de beurre et un décilitre d'eau. Posez dessus un rond de papier beur ré. couvrez la casserole, faites cuire très vivement d'abord puis achevez la cuis son sur le coin du feu. Pain d'épices Verser dans le saladier un quart de sucre en poudre, un quart de miel, une cuillerée café de bicarbonate de sou de, une demi-cuillerée café de poudre d'anis. Mélangez le tout en versant une tasse café d'eau bouillante, puis ver sez ce mélange dans une terrine au mi lieu d'un trou mélangé dans 250 gr. de farine. Mélangez le tout, travailler la pâte un quart d'heure jusqu'à ce qu'elle file. Mettez cette pâte dans un moule beurré. Cuire four doux une heure, mais au bout d'une demi-here mettre ne feuille de papier dessus pour qu'il reste bien doré. Pommes meringuées Six pommes, 2 blancs d'oeufs, sucre cristallisé, zeste de citron, 1 gousse de vanille. Faites une marmelade de pom mes très épaisse avec vanille et zeste de citron. Mettez-la dans un plat al lant au four. Battez deux blancs su crés en neige, couvrez-en la marmelade, saupoudrez de sucre et mettez four chaud. Le blanc d'oeuf monté est d'une belle couleur, servez sur ce même plat. PrwUt Belge PUR DtUŒUX ECONOMIQUE. tf Ypree 32, Rat de Menai YPRES. VOYEZ No 26 RUE DE LILLE USINE A VAPEUR RUE CASSEL, YPRES Spécialité de lavage neuf Nettoyage i set de tous vêtements et tissas Temtares en toutes amantes sur laine, coton, soie natmreUe et artificielle, ameublements, etc. Stoppage et ritissage en 48 HEURES Travail exécuté pur spécialistes Deuil en 8 HEURES, sans supplément de transport, tout étant teint i Ypres Nos noirs sont garantis bon teins et solides TOUS TRAVAUX POUR CONFRERES Prix modérée Tiurai sofcné MAISON DE CONFIANCE TA. i 363 Yi CREDIT FONCIER DE BELGIQUE Société Anonyme coustitu-* en 183S. EMISSION D'OBLIGATIONS FONCIERES. Intérêt 3.25 net de tous im pôt» présent» et future. Lee obli- gmtione émises par cette Société centenaire et patronnée par la Société Générale de Belgique constituent un pincement de toute sécurité. PRETS HYPOTHECAIRES Taux et conditions avantageu ses. La Société ne prêts que ses propres capitaux. BANQUE DE LA SOCIETE GENERALE DE BELGIQUE précédemment Banque de Cour- trai et de la Flandre Occidentale, i Btanltonbsrgfae, Cornâtes, Dix- ode, Knodce s/Mer, Menm, Nieoport, Popermgbe, RouJers et Y« Après l'avoir dépouillé de la peau, enlever également la oellicule qui re couvre immédiatement la chair. Le met tre dans un vase avec un oignon pi- QUINCAILLERIE GENERALE Grand-Place, MOU8CRON. TeL 93. La plus importante de la région. Traite toutes les branches Ménage, Bâtiment, Outillage, Poêlerie.

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 11