Grandes lignes de notre plan. Accordéons italiens Maison C. Albanesi Pour vivre la Belgique doit exporter SYNDAC DEUXIEME LOI CONSACRANT L'OFFICLALTTÉ DES ORGANISATIONS PROFES SIONNELLES PAR PROFESSION i Nous demandons être organisés d après un mode rationnel, c'est-à-dire par profession distincte et l'être selon le schéma qu'ont volontairement tracé et adopté les professions qui se sont or ganisées librement. Cadres primaires. Trois stades sont désirés par les in téressés, savoir 1 Un stade local ou régional qui est celui des Associations. 2) Un stade provincial qui est celui des Fédérations 3) Un stade national qui est celui des Confédérations. L'organisation professionnelle doit être vraiment représentative des intérêts du plus grand nombre il est capital qu'elle soit réalisée de bas ea haut. C'est-à-dire que l'assemblée générale des membres d'une association devra élire ses délégués au suffrage universel et au scrutin secret. Ces délégués for meront le Comité de l'Association lo cale. Ils devront être soumis réélection par moitié tous les ans. Ces comités d'association, leur tour, désigneront le ou les délégués, la Fédération pro vinciale. L'assemblée générale de ces délégués la Fédération choisira au scrutin secret et au suffrage universel, le Comité Fédéral, qui, son tour, nom mera ses délégués la Confédération nationale. En fin de compte, l'assem blée de ceux-ci nommera, toujours par le même mode de scrutin, son comité et ses délégués au Comité central de la profession. La non-réélection d'un dé légué la base, c'est-à-dire son asso ciation, entraîne sa radiation des cadres supérieurs et assure le contrôle direct des intéressés. Débordant du cadre purement profes sionnel, les groupements ainsi consti tués peuvent se réunir par branche pro fessionnelle. En ce cas, ils prendront la dénomination d'Union d Associa tions, d'Union des Fédérations ou d'U nion des Confédérations de... (par exemple de l'Alimentation ou de 1 Ha billement ou du Bâtiment). Ces concentrations particulières une branche jouiront d'un statut légal pré cis. Les Confédérations professionnelles peuvent également se réunir par Grou pes de Producteurs ou de Distributeurs ou de Salariés. La réunion des Fédé rations industrielles ayant adopté la dé nomination Comité Central Industriel, celle des distributeurs deviendrait le Co mité Central du Commerce. Celle des salariés, la Confédération Générale du Travail. Ceux-ci n'ayant défendre qu'un intérêt particulier n'ont que le statut légal qu'ils veulent se donner. Les intéressés sont libres de prendre ou de refuser la personnalité civile. De façon générale, tous les Groupe ments existants peuvent subsister, mais ils ne pourront conserver les appella tions précitées qu'à la condition de s'être conformés au statut officiel. Les termes ici définis forment la terminolo gie officielle en la matière. Cadres supérieurs. Création des Comités Centraux. Chacun des facteurs Production, Distribution, Travail étant représenté dans ses cadres professionnels nropres, il importe de faciliter les contacts et de centraliser les moyens d'études. C'est cette fin que le Gouverne ment doit instituer pour chaque profes sion un Comité Central Professionnel. Les délégués des différentes tendan ces s'y réuniront et pourront y créer toutes les commissions nécessaires au mieux-être économique ou social, telles que Commissions paritaires d'études entre la production et la distribution. Commissions paritaires entre le. pro ducteurs et les travailleurs la produc tion. Commissions paritaires entre distri buteurs et travailleurs la distribution. Commission générale de tous les in téressés examinant les problèmes écono miques de l'ensemble de la profession. Création d'un Comité Economique National. Les intéressés de chaque profession peuvent s'exprimer librement et envover d'associations en fédérations, de fédé rations en confédérations, de confédé rations au Comité Central Profession nel, les délégués de leur choix. Ces dé légués représentant régulièrement les différents intérêts, ils seront obligatoi rement consultés sur les problèmes pro pres leurs professions communes il convient de réunir cependant toutes les professions pour que celles-ci puissent s'exprimer sur les questions générales l'économie. C'est cette fin que sera constitué le Comité Economique National. Les dé légués de toutes les professions y dis cuteront par branches de profession ou, toutes réunies, les questions générales. Ils seront secondés dans leur travaux par des techniciens et ils trouveront ce stade toutes les statistiques et tous les services que les Instituts Scientifi ques pourront leur apporter. Conseil d'Etat ou contentieux économique. Cet organisme sera constitué par le pouvoir politique, mais il devra obliga toirement être composé, pour la moitié, de délégués nommés par les intérêts éco nomiques pour l'autre moitié de fonc tionnaires, de commissaires royaux, de techniciens et d'économistes choisis par le Roi. Cet organisme établira la liaison en tre l'organisatoin économique et les pou voirs politiques. Après examen, il trans mettra les vœux, les propositions de réglementation et les projets de loi aux pouvoirs politiques. Le pouvoir politique conserve la pri mauté sur l'économique, il doit cepen dant consulter obligatoirement le Con seil d'Etat et le Conseil Economique pour toutes les questions ayant rapport l'organisation ou l'activité économi que de la Nation. Il devra tenir compte des suggestions, des observations ou des oppositions ex primées par les organismes économi ques. Cadre autonome. Le Conseil d'Etat sera chargé de la création de l'Institut Economique et des services de statistiques et de documen tation. Cet institut fera les enquêtes qui se ront nécessaires la réorganisation éco nomique de la Nation et au maintien d'une harmonie scientifiquement établie et contrôlée. Il surveillera les marchés extérieurs et signalera toutes les possibilités nou velles qui peuvent se présenter. Les lignes essentielles ayant été es quissées, il reste déterminer les moyens appropriés pour faire triompher notre point de vue. VERS L'ACTION Méthodes et moyens d'action. Nous groupons en un Syndicat Na tional tous les groupements qui désirent une organisation efficace basée sur la reconnaissance des intérêts sur le plan purement professionnel. Tous les groupements affiliés au Syn dicat d'Action font un versement initial minimum de 500 frs. au Fonds de sou tien. Ils ont droit dès leur inscription bénéficier des services de notre syn dicat et de déléguer deux membres notre Comité d'Etudes et de Propa gande. Des appels sont lancés pour obtenir l'appui moral et financier des produc teurs. Des dons volontaires sont recueil lis par voie de souscription auprès des personnes et des entreprises qui souhai tent voir triompher l'ordre économique et voir renaître la stabilité profession nelle. Notre action se manifestera en ordre principal par des contacts avec le Cou- nement et les Pouvoirs publics. Ces contacts consisteront en démar ches en vue d'obtenir les lois et les arrêtés que nous avons indiqué. Par l'organisation de conférences, de meetings, de journées d'études, de con grès et par tous autres moyens que le (Importation Directe) AMPLIPHONIQUES de Settimio-Soprani COOPERATIVA LA MODERNA A la 242, Avenue Van Volxem, FOREST-RUXELLES Tél. 43-11-13 Catalogue P Gratuit Expéditions Partout Reprises aux plus hauts prix. Garanties sérieuses CREDIT sans intérêts usuraires. Remboursement des Frais de Voyages aux Acheteurs Le plus grand choix de modèles et systèmes. Les meilleurs instruments aux meilleurs prix Bureau du Syndicat National d'Action pour la Défense des Intérêts Economi ques estimera devoir arrêter, nous crée rons un irrésistible mouvement, en vue de faire triompher notre juste cause. Nous invitons les intéressés s'ini tier, en assistant nos conférences et meetings, en lisant et en propageant nos études. Par des articles dans la grande pres se, nous alertons l'opinion publique. Les groupements qui se sont établis dans les formes préconisées en la pré sente étude adoptée comme plate-forme du Syndicat d'Action, ont magistrale ment réussi et sont des plus prospères. Rejoignez vos organisations profes sionnelles, elles devront rejoindre notre conception, parce qu'elle seule peut as surer la paix sociale, l'avenir de vos familles et le salut économique de la Belgique. Le Secrétaire Général, G. STALARS. Lorsque, en toute indépendance d'es prit et d'intérêts, nous étudions le pro blème de l'économie belge, nous som mes frappés par l'aspect purement dé- fensif des décisions, mesures ou remè des appliqués jusqu'ici. L'aspect offen sif du problème économique, c'est-à- dire la conquête de débouchés nou veaux entraînant soit le développement et la consolidation des industries exis tantes et, si le besoin s'en fait sentir, la création d'industries nouvelles, a été jusqu'ici, avouons-le, fortement négli- gé. Qui doit prendre l'offensive pour la conquête des marchés étrangers ou le maintien des positions que nous y te nons L'offensive doit revenir l'initiative de notre industrie et de notre commer ce, moralement soutenue par le gouver nement, qui dispose par ses ambassa des et ses consulats d'appuis officiels et d'introductions du plus haut intérêt pour la réalisation des buts essentiel lement pratiques que nous poursuivons. En novembre 1932 nous entrepre nions la fondation de la Bourse du Bâ timent, actuellement Centre de Docu mentation du Bâtiment en février 1936 nous fondions le Centre National de Documentation sur toute l'industrie na tionale, en centralisant les catalogues, références, prix de base, situant exacte ment les diverses activités de nos indus tries et mettant ainsi la disposition des acheteurs belges ou étrangers des moyens d'information rapides, sûrs et économiques. Ce service trait-d'union a fonctionné au Pavillon Belge l'Exposition de Paris, sous l'égide du Commissariat gé néral et doit, dans notre pensée, être installé dans toutes les Foires et Ex positions Internationales auxquelles 1» Belgique participe officiellement. Nos industriels ont été frappés par le côté pratique de notre initiative. Les nombreux étrangers, qui ont eu recours nos services, ont apprécié l'énorme gain de temps que leur procure pareille organisation. C'est le rendement évident de ces m°' destes initiatives, qui nous a conduit a concevoir LES MAISON DE BELGIQUE Notre effort est d'ores et déjà place sous le haut patronage de Mr Philippe Van Isacker, ancien ministre des affa'' res Economiques et des Classes Moyen' nés. Il sera soutenu par le journal h3 Profession et par C.R.I., ces entrepd' ses nous apportant loyalement leur col laboration au même titre qu'elles ont ac cepté la nôtre, c'est-à-dire pour que la Belgique vive et soit prospère. G. Gérard.

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 10