JADOUL voiture de l'avenir GARAGE NATIONAL 6 c\ 9 cv La voiture qui consomme le moins TRACTION AVANT YPRES Prix partir de 26 900 fr 29 Rue, des Chiens Téléphone: 430 A LA CAMPAGNE. pronostics du temps. - meringues. L'EXPERIENCE DENTISTE 49, RUE SURMONT, Y P R E S Consultations sur rendez-vous LICENCE ADLLR et quatre rouas Indépendantes SIGNIFIANT Suspension Idéale Tenue de route incomparable Maximum de sécurité lE SUD, dimanche 19 juin 1938. FEMME (ft'rés des animaux). 1 Les chauves- souris qui se montrent en plus grand nombre que de coutume ou qui volent plus longtemps que d'ordinaire, annon cent pour le lendemain un jour chaud €t serein si elles s'ont en plus petit nombre, entrent dans les maisons et poussent des cris, le temps sera mau vais 2) La chouette qu'on entend crier pendant le mauvais temps annonce le beau temps 3) Les corbeaux qui crient le matin indiquent aussi le beau temps 4) C'est un indice de pluie, d'orages, lorsque les oies et les canards volent et là pendant le beau temps en criant et en se plongeant dans l'eau 5) Les abeilles qui s'écartent peu de leurs ruches annoncent la pluie elles l'annoncent encore quand elles arrivent en foule la ruche avant la nuit et sans être entièrement chargées 6) Si les pigeons reviennent tard au colombier, ils indiquent la pluie pour les jours suivants 7) C'est un signe de mauvais temps lorsque les moineaux gazouillent beau coup et s'appellent pour se rassembler 8) Les poules qui se roulent dans la poussière annoncent la pluie il en est de même quand les coqs chantent le soir ou des heures extraordinaires 9) C'est un signe de mauvais temps quand les hirondelles rasent la surfa ce de la terre ou de l'eau 10) Les mouches annoncent l'orage lorsqu'elles piquent et deviennent plus importunes qu'à l'ordinaire 11) Quand les moucherons (tipules) se rassemblent, avant le coucher du so leil et qu'ils forment une colonne tour billonnante, ils annoncent le beau temps 12) Si les grenouilles croassent plus qu'à l'ordinaire, si les crapauds sortent le soir en grand nombre de leurs trous si les taupes labourent plus que de cou tume si les bœufs et les dindons se rassemblent, il y a presque certitude de pluie 13) Lorsque les bestiaux, surtout les brebis, sont plus âpres la pâture qu'à l'ordinaire, la pluie n'est pas loin. Vous les ferez de la manière sui vante Voici les proportions Pour trois blancs d'œufs, ayez 125 grs. de sucre en poudre. Fouettez les blancs en neige très dure et mêlez-y au fur et mesure 'e sucre, travaillez la pâte jusqu'à ce Que celle-ci soit bien filante. Prenez-la Par cuillerées et déposez-la en petits tas sur un papier légèrement beurré. Chaque meringue sera saupoudrée de sucre en poudre. Les meringues seront alors placées dans un four tiède. Il suf fit de les y laisser pendant deux ou trois heures. La cuisson est la question 'a plus délicate dans la fabrication des ®eringues. Le four doit être presque froid et les gâteaux ne doivent pas cuire, mais littéralement sécher. Si vous désirez des meringues au chocolat, ajoutez la pâte un peu de chocolat râpé. Vous pouvez également les parfumer 3 'a vanille, et ajoutant un paquet de ^cre vanilliné la pâte. ^ointes d'asperges la crème. fl suffit de les cuire l'eau salée, de hien égoutter et de les jeter dans de k crème fraîche bouillante pour les lier. consommer de suite. Pour acquérir de l'expérience, il ne suffit qps de vivre de nombreuses an nées, il faufl savoir suivre l'évolution des événements, de la cause l'effet, ou remonter de l'effet la cause il faut savoir comparer, déduire, compren dre. La vie ne nous ménage certes pas les leçons, mais nous ne sommes pas tou jours en état de les recevoir aussi ar- rive-t-il, parfois, de rencontrer des per sonnes d'âge mûr dont la raison n'est point encore mûrie leur inexpérience demeure toute juvénile, justement parce qu'elles ont subi l'existence sans la com prendre. Evitons cette passivité inintelligente nous devons nous développer, sans ces se, la faveur de toutes les circonstan ces, qui s'offrent nous et rien ne sau rait mieux nous instruire que le rude contact avec les humains si nous savons en profiter. Ce qui nous aveugle c'est, tout d'a bord, une frivolité paresseuse qui nous incite laisser passer les jours après les jours, n'accepter que des impressions superficielles sans prendre la peine de rien approfondir tout ce qui nous pa raît bon, nous essayons d'en jouir tout ce qui est pénible, nous essayons de l'esquiver joies et ennuis sont con sidérés par nous comme chances et mal chances, et nous n'essayons pas, par une application sérieuse, de rattacher entre eux des faits qui ont une appa rence isolée. Nous portons, de préfé rence, notre attention sur des riens, nouis jugeons choses et gens légèrement, au petit bonheur, refusant de nous prê ter une étude réfléchie. Un second obstacle l'observation exacte des faits c'est notre vanité innée. Nous croyons tout savoir et tout comprendre sans peine, quand il s'agit de considérations psychologiques nous sommes certains de ne jamais nous tromper quand nous déclarons que telle personne pense ainsi, que tel acte aura telle conséquence priori, avant tout examen, notre opinion est faite et, sou vent, la réalité contraire ne saurait l'ébranler. Notre sensibilité ou plutôt notre sus ceptibilité ne gêne pas moins l'observa tion impartiale nous sommes frappés par ce qui nous blesse, nous flatte nous exalte, et nous demeurons indifférents ce qui ne nous concerne pas cette faute de proportion nuit la justesse de nos déductions. Malgré toutes ces difficultés accumu lées devant notre si faible bonne vo lonté, ne nous décourageons pas notre culture intellectuelle et morale exige que nous utilisions tous les enseignements que le monde ambiant nous prodigue, de façon élargir notre esprit, éclai rer notre jugement et affermir notre âme. Pour s'enrichir d'une si parfaite ex périence, pour s'améliorer ainsi avec les années, il faut savoir observer froide ment, se mettre, par la pensée et par le sentiment, hors de l'action, devenir ré solument spectateur et cela n'est pas facile, car il faut faire table rase de ses idées préconçues et raisonner avec une logique prudente. Le labeur est rude et indéfini, mais quel incomparable bénéfice nous en re tirerons Nous aurons acquis un peu de la science de la vie, nous saurons prévoir les réactions des humains de vant les faits, nous saurons deviner ce que sera la récolte d'après les semen ces il n'est pas dire que la réalité ne déjouera pas, de temps autre, nos pro nostics néanmoins, il se trouvera bien souvent des enchaînements de faits qui donneront raison nos vues. D ailleurs, l'habitude de considérer objectivement la vie nous aura munis d'assez de sagesse et de pondération pour que les déceptions nous laissent calmes et n'ébranlent pas notre cœur. Nous deviendrons ainsi, avec l'âge, plus forts, plus éclairés, plus maîtres de nous, plus capables de nous bien diriger et plus aptes guider les autres. N'est-ce point ce que doit être une maturité normale, intelligemment et vertueusement acceptée X... Van der Bauwhede F"

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 15