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lE SUD, dimanche 19 juin 1938.
FEMME
(ft'rés des animaux). 1 Les chauves-
souris qui se montrent en plus grand
nombre que de coutume ou qui volent
plus longtemps que d'ordinaire, annon
cent pour le lendemain un jour chaud
€t serein si elles s'ont en plus petit
nombre, entrent dans les maisons et
poussent des cris, le temps sera mau
vais
2) La chouette qu'on entend crier
pendant le mauvais temps annonce le
beau temps
3) Les corbeaux qui crient le matin
indiquent aussi le beau temps
4) C'est un indice de pluie, d'orages,
lorsque les oies et les canards volent
et là pendant le beau temps en criant
et en se plongeant dans l'eau
5) Les abeilles qui s'écartent peu de
leurs ruches annoncent la pluie elles
l'annoncent encore quand elles arrivent
en foule la ruche avant la nuit et sans
être entièrement chargées
6) Si les pigeons reviennent tard
au colombier, ils indiquent la pluie pour
les jours suivants
7) C'est un signe de mauvais temps
lorsque les moineaux gazouillent beau
coup et s'appellent pour se rassembler
8) Les poules qui se roulent dans la
poussière annoncent la pluie il en est
de même quand les coqs chantent le
soir ou des heures extraordinaires
9) C'est un signe de mauvais temps
quand les hirondelles rasent la surfa
ce de la terre ou de l'eau
10) Les mouches annoncent l'orage
lorsqu'elles piquent et deviennent plus
importunes qu'à l'ordinaire
11) Quand les moucherons (tipules)
se rassemblent, avant le coucher du so
leil et qu'ils forment une colonne tour
billonnante, ils annoncent le beau
temps
12) Si les grenouilles croassent plus
qu'à l'ordinaire, si les crapauds sortent
le soir en grand nombre de leurs trous
si les taupes labourent plus que de cou
tume si les bœufs et les dindons se
rassemblent, il y a presque certitude de
pluie
13) Lorsque les bestiaux, surtout les
brebis, sont plus âpres la pâture qu'à
l'ordinaire, la pluie n'est pas loin.
Vous les ferez de la manière sui
vante
Voici les proportions Pour trois
blancs d'œufs, ayez 125 grs. de sucre
en poudre. Fouettez les blancs en neige
très dure et mêlez-y au fur et mesure
'e sucre, travaillez la pâte jusqu'à ce
Que celle-ci soit bien filante. Prenez-la
Par cuillerées et déposez-la en petits
tas sur un papier légèrement beurré.
Chaque meringue sera saupoudrée de
sucre en poudre. Les meringues seront
alors placées dans un four tiède. Il suf
fit de les y laisser pendant deux ou
trois heures. La cuisson est la question
'a plus délicate dans la fabrication des
®eringues. Le four doit être presque
froid et les gâteaux ne doivent pas
cuire, mais littéralement sécher.
Si vous désirez des meringues au
chocolat, ajoutez la pâte un peu de
chocolat râpé.
Vous pouvez également les parfumer
3 'a vanille, et ajoutant un paquet de
^cre vanilliné la pâte.
^ointes d'asperges la crème.
fl suffit de les cuire l'eau salée, de
hien égoutter et de les jeter dans de
k crème fraîche bouillante pour les lier.
consommer de suite.
Pour acquérir de l'expérience, il ne
suffit qps de vivre de nombreuses an
nées, il faufl savoir suivre l'évolution
des événements, de la cause l'effet,
ou remonter de l'effet la cause il
faut savoir comparer, déduire, compren
dre.
La vie ne nous ménage certes pas les
leçons, mais nous ne sommes pas tou
jours en état de les recevoir aussi ar-
rive-t-il, parfois, de rencontrer des per
sonnes d'âge mûr dont la raison n'est
point encore mûrie leur inexpérience
demeure toute juvénile, justement parce
qu'elles ont subi l'existence sans la com
prendre.
Evitons cette passivité inintelligente
nous devons nous développer, sans ces
se, la faveur de toutes les circonstan
ces, qui s'offrent nous et rien ne sau
rait mieux nous instruire que le rude
contact avec les humains si nous savons
en profiter.
Ce qui nous aveugle c'est, tout d'a
bord, une frivolité paresseuse qui nous
incite laisser passer les jours après les
jours, n'accepter que des impressions
superficielles sans prendre la peine de
rien approfondir tout ce qui nous pa
raît bon, nous essayons d'en jouir
tout ce qui est pénible, nous essayons
de l'esquiver joies et ennuis sont con
sidérés par nous comme chances et mal
chances, et nous n'essayons pas, par
une application sérieuse, de rattacher
entre eux des faits qui ont une appa
rence isolée. Nous portons, de préfé
rence, notre attention sur des riens,
nouis jugeons choses et gens légèrement,
au petit bonheur, refusant de nous prê
ter une étude réfléchie.
Un second obstacle l'observation
exacte des faits c'est notre vanité innée.
Nous croyons tout savoir et tout
comprendre sans peine, quand il s'agit
de considérations psychologiques nous
sommes certains de ne jamais nous
tromper quand nous déclarons que telle
personne pense ainsi, que tel acte aura
telle conséquence priori, avant tout
examen, notre opinion est faite et, sou
vent, la réalité contraire ne saurait
l'ébranler.
Notre sensibilité ou plutôt notre sus
ceptibilité ne gêne pas moins l'observa
tion impartiale nous sommes frappés
par ce qui nous blesse, nous flatte nous
exalte, et nous demeurons indifférents
ce qui ne nous concerne pas cette faute
de proportion nuit la justesse de nos
déductions.
Malgré toutes ces difficultés accumu
lées devant notre si faible bonne vo
lonté, ne nous décourageons pas notre
culture intellectuelle et morale exige que
nous utilisions tous les enseignements
que le monde ambiant nous prodigue,
de façon élargir notre esprit, éclai
rer notre jugement et affermir notre
âme.
Pour s'enrichir d'une si parfaite ex
périence, pour s'améliorer ainsi avec les
années, il faut savoir observer froide
ment, se mettre, par la pensée et par le
sentiment, hors de l'action, devenir ré
solument spectateur et cela n'est pas
facile, car il faut faire table rase de
ses idées préconçues et raisonner avec
une logique prudente.
Le labeur est rude et indéfini, mais
quel incomparable bénéfice nous en re
tirerons Nous aurons acquis un peu
de la science de la vie, nous saurons
prévoir les réactions des humains de
vant les faits, nous saurons deviner ce
que sera la récolte d'après les semen
ces il n'est pas dire que la réalité ne
déjouera pas, de temps autre, nos pro
nostics néanmoins, il se trouvera bien
souvent des enchaînements de faits qui
donneront raison nos vues.
D ailleurs, l'habitude de considérer
objectivement la vie nous aura munis
d'assez de sagesse et de pondération
pour que les déceptions nous laissent
calmes et n'ébranlent pas notre cœur.
Nous deviendrons ainsi, avec l'âge,
plus forts, plus éclairés, plus maîtres de
nous, plus capables de nous bien diriger
et plus aptes guider les autres.
N'est-ce point ce que doit être une
maturité normale, intelligemment et
vertueusement acceptée
X...
Van der Bauwhede F"