lavoir perdre pour gagner. Un bon comeil. Construction. Recouvrement des créances. PROFESSION, mercredi 15-6-'38.1 LE SERVICE D'ENQUETE ET D'ENTR'AIDE DE C. R. I. t de ses techniciens Au cours d'un précédent article, nous Lvons examiné la théorie du remplace ment, en période de hausse des prix fous avons démontré, qu'en pareille constance, le commerçant devait fixer je5 prjx de vente, par rapport aux prix d'usine du moment. Nous avons con- du que cette pratique, constitue pour ]ui, la seule et unique façon de conser ver son capital et de faire réellement du bénéfice. En examinant aujourd'hui la théorie du remplacement en période de Baisse i prix nous nous proposons de prou ver que les mêmes causes y entraînent les mêmes effets, avec cette différence que le problème est inverse, donc sa solution l'est également, puisqu'il s'agit de baisse et de période de mévente. Point n'est besoin, cette fois, de re courir, pour notre démonstration une analyse spécifique et chiffrée. La vérité saute aux yeux, la première étude de la question. Une comparaison entre deux entreprises de détail, situées l'une côté de l'autre, et vendant un même article, suffira pour nous édifier. Dans la première entreprise, on pra tique la théorie du remplacement. Dans l'autre pas. que va-t-il se pro duire Dans la première, on baisse les prix de vente en tenant compte des prix d'usine du moment. Parce qu'il y a tendance la baisse sur le marché, le débit y est ralenti,, certes, mais l'écou lement du stock continue néanmoins. La perte accusée sera relative parce qu'essentiellement passagère. La marge du bénéfice y redeviendra bientôt normale. La clientèle n'a aucune raison majeure de déserter cette maison, ses prix de vente ayant évolués et son stock de marchandises présentant, grâce la rotation maintenue, l'actualité désirée. L'autre firme n'a pas pratiqué la théorie du remplacement. Les prix de vente n'ont pas baissé. Son débit iné vitablement se trouve paralysé par l'ef fet de la concurrence de l'entreprise voisine. Son stock seulement ne s'écou le pas, mais, de plus, ne se renouvelle pas. Pas de perte la vente, certes, •nais point non plus de vente. Plus de fonds de roulement. Impossibilité de réajuster, le stock. On y vit sur un vieux stock composé de modèles pé rimés. Peu ou pas de nouveautés en rayon. La clientèle boude juste titre et par surcroît s'évade; Elle se fournit côté, mieux et meilleur compte. Pour la ramener, il faut faire des pro bes. Il faut surtout commencer par véaliser l'existant pour mobiliser de 'argent pour couvrir, et les frais géné raux, et les achats nouveaux. Faites le compte, ami lecteur, de cette deuxième entreprise.Laquelle des deux entreprises a perdu le moins d'ar gent Celle qui a eu le courage d'en Perdre un peu, ou celle qui n'en a point v°ulu perdre Laquelle a conservé sa clientèle Laquelle a gardé son capi- tal? Laquelle a fait, en dernière ana lyse, du bénéfice En affaires, il faut savoir perdre et $a0ner, car ce que l'on perd, bien sou» vent sert gagner. Toute la théorie du remplacement du point de vue de la fuisse des prix est là. implacabement Vraie, irréfutablement juste, scrupuleu sement honnête. W suivre) T. H. La prévoyance n'est pas une qualité en soi. C'est une expression de notre intelligence et un effet de notre curio sité. La prévoyance nous amène nous poser sans cesse cette question de quoi demain sera-t-il fait Question plus que jamais d'actualité. En effet, le vieux monde s'écroule, un nouveau monde apparaît. En présence de cette évolution, ce qui nous importe de savoir, c'est ce qu'il adviendra de nous-mêmes, de notre famille, de nos biens. Il semble que nous n'échapperons guère quelque catastrophe La guerre. Peut-être Un renouveau social. Une ambiance économique meilleure ou moins bonne que celle d'aujourd'hui. Qui le sait En présence de tant d'in certitudes, il convient de prendre des précautions. La souscription d'une poli ce d'assurance est au nombre de celles- ci. En Belgique, nous ne sommes guère acquis encore au principe de l'assuran ce. A l'étranger, il en va autrement. Dans certains pays, l'assurance est en trée dans les mœurs au point que l'on convoque l'assureur avec autant d'em pressement que celui-ci a coutume dans notre pays, sous solliciter. En Suisse, par exemple, les recettes des sociétés d'assurances dépassent cel les des Chemins de fer fédéraux. En Angleterre, en Allemagne, les quatre- cinquièmes de la population sont assu rés. Dans notre pays, la proportion est restée minuscule. C'est dire que nous sommes individuellement mal protégés contre les risques de l'heure présente. On a chez nous pris l'habitude d'assu rer ses meubles, son immeuble, son au tomobile. Ce'st une fort bonne habitude de prise. Malheureusement le Belge n'assure point encore son bien le plus précieux sa vie. C est non seulement un non-sens mais un danger car cette circonstance de fait est génératrice de misères et de difficultés sans nombre. Elle amène souvent la disparition de la prospérité dans les familles, et l'ex clusion de celles-ci dans des entreprises qui portent leur nom. Que de veuves ayant toujours vécues dans 1 aisance, se débattent ainsi devant le problème de la vie. Que de renversements de si tuation cause d'un manque de pré voyance. Ah nous savons que les Compagnies d'assurance ont commis toutes ou presque toutes -bien des erreurs dans notre pays. Le champ y étant fertile, elles y ont toutes pris domicile, et tou tes y sont venues pour y faire en peu de temps beaucoup d'affaires. Pour at teindre ce résultat, elles ont créé un système de prospection dit de porte porte, recruté des délégués quantitative ment et non qualitativement. Dès lors l'inévitable s'est produit. Un courant hostile a pris corps en Belgique contre les Assurances. L'assurable se refuse tout entretien. L'agent est devenu in trouvable. La méthode suivie a été ab surde et négative. Heureusement pour elles, les Compagnies se sont ressaisies. Elles se sont assagies, de gré ou de force, l'expérience des circonstances. Elles font actuellement Œuvre utile et non plus des Affaires travers Tout Leur production actuelle est moins élevée que jadis, mais plus saine et plus stable. Elle est organisée en fonction du but qu'elles prétendent ser vir. Les Sociétés d'Assurances se sont rendu compte que ce n'est qu'à ce prix, qu'elles desservent vraiment bien leurs intérêts personnels et ceux de leur clien tèle. De plus, une loi sur les Assuran ces a été votée, principalement pour protéger avant tout l'Assuré. En bref, nous assistons un heureux revirement. Ce fut une nécessité, parce que le Bel ge, est par nature assurable. Il a l'es prit d'épargne, le souci du bien-être de son foyer, le sens de la prévoyance. Il constitue une bonne matière assurable, dès l'instant qu'il se trouve en présence d'un bon assureur. Tout est question de métier. Pour bien exercer celui d'assu reur, il faut d'abord avoir la foi de l'As sureur vouloir servir. Epargner des mi sères autrui, prévenir des malheurs et non point en créer. Ayez donc un bon assureur. Choisissez celui que C. R. I. vous indiquera. C'est bon conseil, d'au tant plus que C.R.I. reste indépendant de toute compagnie d'assurances. H. Une nouveauté sensationnelle en ma tière de châssis métallique est assuré ment le châssis coulissant Francotte. Indépendamment des avantages énor mes propres au principe même du coulissant, soit économie de place, libre disposition de la tablette de la fenêtre, aérage progressif, facilité de disposer les draperies et pour l'archi tecte la disparition du cauchemar du sens des ouvrants, le nouveau typé" de coulissant présente les caractéristiques suivantes l'état fermé, les pans coulis sants sont dans le même plan les pans coulissants se déplacent l'un derrière l'autre sur toute la largeur du châssis. une robustesse incomparablement supérieure tous les autres types de châssis, du fait de la suppression des points faibles ou accessoires, tels que charnières, pivots, câbles, roulettes, etc. une esthétique parfaite et une so briété dans le goût du jour. une étanchéité absolue obtenue par pression entraînant la suppression des lamelles, feutre, caoutchouc ou au tres palliatifs. un aérage brisé, la manière d'une imposte, obtenu par une simple poussée sur les poignées, indépendam ment de l'aérage donné par le déplace ment de l'un ou l'autre ou des deux pans coulissants. un calage, en toute position, des pans coulissants, sans l'aide de moyens de fixation spéciaux. un nettoyage des vitres particu lièrement aisé et fait, en entier, de l'in térieur. un démontage instantané des pans coulissants, sans l'aide d'aucun outil, par une simple manœuvre aisée, ce qui résout le problème de l'aménagement de pièces volumineuses. Du fait de sa simplicité, ce nouveau type de châssis est de l'ordre des prix des châssis o.'dinaires. QUE PEUT-ON RAISONNA BLEMENT EXIGER DE NOTRE S E RV I C E DE RECOUVRE MENTS Qu'il fasse les choses convenable ment, un point, c'est tout. Pour faire les choses convenablement, l'essentielle condition consiste ne pas prendre des engagements qu'on ne tien dra pas. Exemple Promettre au créancier que l'on pour suivra impitoyablement son débiteur par les voies judiciaires. Or, parler ainsi, serait du bluff parce que, habituellement, on n'a re cours l'huissier et au cortège des for malités coûteuses, dont il est le dis pensateur, qu'en désespoir de cause. Il n'est pas vrai que, sans l'huissier, on ne sache pas faire du recouvrement tous les initiés savent que la plupart des affaires se règlent en dehors de tou te intervention des tribunaux. Notre service ne s'engage donc ja mais qu'à ceci faire son possible pour récupérer les créances, en essayant d'amener le débiteur bonne composi tion par une pression continue et sans brutalité. Si cette méthode échoue, nous aurons recours l'huissier, condition toute fois qu'une procédure en justice ne soit pas, d'avance, vouée l'échec. Certes, nous savons être énergique, sans témérité, sans imprudence, dans l'intérêt bien compris du créancier. Combien de créances deviennent irré médiablement irrécouvrables parce qu'on a voulu, coûte que coûte et quels que soient les frais, contraindre le débi teur payer. Terminons en demandant nos clients de ne pas trop nous interroger sur les moyens que nous employons pour récupérer les créances. Disons ici, une fois pour toutes, que pareille question, nous ne saurons ja mais répondre que ceci NOUS N'EN SAVONS RIEN. Notre attitude envers le débiteur dé pend de chaque cas pris en particu lier et, n'étant ni prophète ni charla tan, nous ne pouvons déterminer l'avance comment nous agirons. Alph. Michaux. Le châssis coulissant Francotte est 100 Belge. L'invention a été breveté» dans plus de 22 pays. La représentation a été confiée au Service Représentations de C R.K Le servù e Vente de Brevets de C. RI s'occupe du placement du Brevet l'étranger. Ces services ne failliront pas la confiance qui leur a été faite. Marc Veuillez détacher et nous retourner ce bulletin Les indications et suggestions que nous recevons de nos abonnés détermi neront et orienteront éventuellement nos efforts. C'est pourquoi, votre réponse même négative, nous est précieuse. Il est bien précisé qu'il ne s'agit que de renseignements demandés titre simplement constructif, sans aucun engage ment de part et d'autre. Envisagez-vous de participer un voyage organisé Entre quelles dates extrêmes Pour combien de personnes En Belgique quelle région A l'étranger quel pays Quelle dépense totale, ne voudrez-vous pas dépasser par personne Fr. Désirez-vousi visiter les environs de Bruxelles Observations éventuelles Suggestions Votre nom et adresse - 3

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Le Sud (1934-1939) | 1938 | | pagina 7