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k.
après la mobilisation. Nul ne savait en
core ce moment si les deux pays ne
seraient pas unis par un simple lien
personnel. L'armée hollandaise fut mo-
bilisée le 14 mars, l'armée belge le 23
L'armée belge comptait en ce moment
367 officiers, 10,179 troupes groupés
en une armée de métier de 6 batail
lons d'infanterie, 3 régiments de cava
lerie, 6 batteries d'artillerie pied et
cheval, 6 détachements de train, 7
compagnies de gendarmerie, plus du
génie et des services. Il existait en outre
des troupes de milice, non formées en
core pour le service en rase campagne,
soit 30 bataillons d'infanterie, un régi
ment de cavalerie, deux bataillons d'ar
tillerie de place.
La campagne fut courte et décisive
Les deux seuls fanions du 105me qu'y
perdit l'armée française, furent enlevés
par notre 6e. La bataille de Waterloo
ne se fût jamais livrée, sans la défense
héroïque des Quatre-Bras, l'avant-veil-
le. Là-bas, un petit corps de troupe ré
sista victorieusement au Maréchal Ney
et aux forces supérieures dont il dispo
sait. L'artillerie pied belge, le train
y écrivirent de leur sang une page d'é
popée, mais toutefois la victoire fût res
tée l'envahisseur, sans une héroïque
folie... qui réussit en dépit de toute lo
gique, et fit que nos chevau-légers,
notre 1er lanciers, fit changer de camp
le succès final.
A Waterloo, le 7e belge actuelle
ment le 6e passait la contre-atta
que quand l'adversaire le pensait anéan
ti matériellement, ou du moins annihilé
moralement. Pensons aux charges de
notre cavalerie, sans cuirasse, contre les
cuirassiers et carabiniers français. Son
geons que là-bas, où s'élève la butte, la
garde française perçait le front allié et
fut arrêtée par l'artillerie cheval bel
ge, puis recula devant l'ardeur juvénile
des conscrits de notre actuel 9e.
Les troupes belges se sacrifièrent en
1815 dans un superbe esprit de patrio
tisme belge, contre un envahisseur d au
tant plus dangereux que l'on comptait
dans ses rangs des amis personnels
nombreux elles luttèrent pour éviter
l'annexion de leur pays, heureux d avoir
recouvré son indépendance et sa liberté.
Elles empêchèrent par leur collabora
tion, que 3 millions de Belges fussent
noyés dans un pays de population dé
cuple, pour être, au contraire, tempo
rairement rattachés un peuple d un
tiers plus faible que le nôtre. C était
là, en chiffres, l'étape vers 1 indépen
dance, la garantie de liberté totale dès
qu'elle serait possible, ce qui advint
quinze ans plus tard.
Honneur donc aux combattants de
1815 fantassins des 1er, 3e, 4e, 6e,
8e, 9e de nos régiments de ligne, cava
liers de nos 1er et 3e lanciers, 2e chas
seurs cheval, artilleurs du corps dont
naquirent nos 1er, 2e, 3e soldats du
train, notre C.T. et gendarmes dut
corps qui, touojurs exclusivement be-
ge, combattit Waterloo, en Hainaut
et Namur en 1815.
Honneur l'armée nationale d alors,
elle a bien mérité de la Belgique d au
jourd'hui.
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