Compagnie Belge ûsseraecis des Blesses Mogeooes
Léon Grillet
Baron Noël de VINCK Zonnebeke
Daniel LELEU
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LE SUD, dimanche 24 jinllet 193g
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Etude du Notaire THEVELIN
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270
Etude du Notaire P. SIMPELAERE
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située Neuve-Eglise, dans la Rue
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La maison comprend 4 places et
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butions, revisible tous les 3 ans.
Droit d'accumulation. Voir affiches
avec plan.
Propriétés des époux Cyrille De-
puy d t-Va nde nbe rghe
SEANCE MARDI 26 JUILLET 1938
2 heures de relevée au prétoire de
la Justice de Paix Messines, sous la
présidence de Monsieur le Juge de Paix
du canton de Messines.
Etude du Notaire
André VAN DER MEERSCH
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Coxyde 19 a. 09 ca. l'Avenue Cen
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détails voir affiche).
LES DROITES EN DEBANDADE
(Suite de la Ire page)
MARDI 26 JUILLET 1938,
3 3heures de relevée au Café Old
Tom Grand'Place Albert I, Ypres
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de la Ville.
A visiter, tous les jours de 2 4 h.
La clef repose chez les Frères De
Plancke, Chaussée de Zonnebeke
Ypres.
ïï^^^^ûmê^ruwântTWervîc^"
lations avec les Droites une attitude de
grande discrétion. Respectueux de la
mission de chacun, le parti n'a pas con
fondu l'opinion catholique et les man
dataires de la Nation. Interprète auto
risé de la volonté des catholiques dans
la vie publique, il s'est défendu cepen
dant d'opérer sur les élus qui se qua
lifient catholiques, une pression trop
tâtillonne.
Deux mesures seulement ont été pri
ses cet égard et l'on s'y est tenu jus
qu'ici. D'une part, les statuts du Bloc
portent que les Droites de la Cham
bre et du Sénat s'inspireront des direc
tives tracées par le Directoire, de l'avis
du Conseil ou de la décision du Con
grès le premier Congrès du Bloc,
en octobre dernier, a précisé, d'autre
part, que toutes les organisations re
levant du Bloc, y compris les Droites
parlementaires, sont liées par les déci
sions du Congrès et il a suggéré en
même temps aux Droites l'adoption
d'un projet de règlement dont le Con
grès présentait la formule.
En gardant cette prudente réseive,
le Bloc a laissé intacte la liberté d'ac
tion nécessaire ceux qui agissent sur
le terrain parlementaire. Dans les ques
tions politiques d'actualité, le Bloc se
borne de la sorte indiquer d'une fa
çon générale la voie suivre. Voyant
les choses de haut, il se doit, en effet,
d'exprimer avant tout un programme
et de se tenir avec soin dans la défense
des principes.
Quant la réalisation immédiate de
ses idées, d'autres en connaissent les
conditions concrètes ces conditions
changent de jour en jour elles exigent
une vigilance incessante et une faculté
d'initiative immédiate. C'est aux dépu
tés et aux sénateurs, en somme, qu'il
revient de fixer, aux Chambres, un plan
de tactique quotidienne.
Le Bloc savait cela et c'est pourquoi
il a respecté cette règle élémentaire de
partage dans la compétence et de divi
sion dans le travail. Mais le Bloc sup
posait en même temps que les Droites
parlementaires entreraient comme lui
dans les voies d'une réorganisation pro
fonde. Il avait la conviction que,
1 exemple des catholiques du pays, re
groupés neuf, les mandataires feraient
un effort exceptionnel pour former en
tre eux le front unique. Il comptait, en
somme, voir l'esprit du Bloc gagner les
Droites et les entraîner l'union.
Force nous est bien de constater, au
terme d'une session parlementaire, que
1 épreuve s'achève en sens contraire.
Nous ne négligeons-certes pas les votes
massifs émis par les Droites en maintes
occasions. Elles se sont ainsi confor
mées aux décisions des Congrès du Bloc
sur les points de programme que celui-
ci avait nettement précisés .Mais lors
que, dans l'intention que j'ai notée plus
haut, les Congrès ont laissé aux Droi
tes toute latiude pour élaborer la ma
noeuvre, celles-ci se sont empressées
d'en profiter pour se disloquer. Ainsi,
lorsqu'il s'est agi de prendre position
vis-à-vis du Gouvernement Janson
ainsi encore quand il fallut apprécier les
réductions apportées au budget extra
ordinaire je passe 'es expériences se
condaires.
Nous savons fort bien ce qu'on nous
répond les élus du suffrage universel,
dit-on, doivent voter suivant leur con
science ils sont comptables avant tout
devant leurs électeurs nul ne peut exi
ger d'eux une obéissance moutonnière.
La conscience est en effet chose sa
crée, mais on nous permettra d'ajouter
que seule la conscience bien informée
est un guide sûr. Or, lorsque sur les 63
députés catholiques que compte la
Chambre, il se sera formé 63 variétés
particulières de conscience politique,
agissant chacune dans la rectitude et la
loyauté d'une conviction personnelle,
on cherchera en vain comment cette
poussière de volontés arriverait encore
remplir ce qui reste quand même, je
suppose, la mission d'un député exer
cer une influence sur l'Etat.
Voilà l'élément capital qui paraît
échapper l'examen de ces conscien
ces si jalouses et si scrupuleuses elles
ne voient pas que force de suivre cha-
r"ie leur pettt étoile, l'ensemble
n avance plus. Elles n'aperçoivent pas,
autour d elles. le discrédit qui monte et
la méfiance qui ravage les esprits. Cha
cun reste dans son petit monde soi et
s c" trouve bien le parlementaire Sffi-
ge son arrondissement, son groupe,
a son clan ou son club, comme si ces
petits mondes épars pouvaient, eux
seuls, former l'Etat. Et quand, après ce
jeu d'entraves réciproques, on s'aper
çoit que tout est bloqué, chacun de se
plaindre... de ses voisins, sous prétexte
qu'ils n'ont pas dégagé la route.
Ii est temps de le dire tout net sans
un redressement immédiat, un pareil
système aboutira très prochainement
la ruine die nos libertés et l'impuig.
sance définitive des catholiques dans
la vie publique.
Comment un Gouvernement tien
drait-il compte de nous, s'il a devant
lui cet amas de sable qu'un souffle de
vent désagrège Comment un minis
tère pourrait-il s'appuyer sur cette réa
lité toujours glissante Comment un
groupe parlementaire qui ne se trace
pas lui-même une ligne ferme de col
laboration avec le pouvoir, peut-i] af
firmer encore qu'il participe la ges
tion du pays
Les explications alambiquées des
messagers de la confusion n'arriveront
pas nous donner le change. Nous en
tendons dire la tribune que l'on aime
bien un ministre, mais qu'on votera
contre son budget, ou encore que l'on
s'abstiendra en masse, mais que cela ne
réduit en rien la confiance acquise au
Gouvernement. L'opinion catholique
accueille ces mots, car ce ne sont que
des mots, par ce qu'il méritent coup
sûr un vaste éclat de rite.
Mais ces aveux d'impuissance ont
de plus graves conséquences Un peu
la fois, l'opinion se répand qu'avec
des mandataires publics qui n'en font
qu'à leur tête, aucune des grandes me
sures impatiemment attendues n'arri
vera s'accomplir. Où en est la réfor
me de l'Etat Où en est l'organisation
professionnelle Où en est la réadap
tation économique 7 Voilà les questions
qui intéressent le oays, car le pays veut
vivre. Une pareille attente, qu'on le
sache bien, ne peut se prolonger indéfi
niment un jour v^ert où l'instrument
faussé et reconnu irréparable est jeté
aux vieux fers et l'on en saisit un autre.
L'instrument pa-lementaÎTe ne peut
fonctionner que par un ieu de libertés
spontanément ajustées dans le même
sens. Lorsque ces libertés courent la
fois dans tous les sens, rien ne s'opère
plus par elles, sinon le chaos et le gâ
chis. Et l'exigence supérieure de la vie,
avec ses implacables revanches, impose
alors que l'on aille l'encontre des li
bertés.
Il e3t temps ouc la conscience de cha
que parlementaire se demande si elle
est d'accord, sur ce point, avec la con
science du pays. Se réformer ou s ef
fondrer. il n'y a plus, pour le Parle
ment d'autre alternative.
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